Cusco et la vallée sacrée

Salines de la vallée sacrée

Cusco, la capitale touristique du Pérou vaut vraiment le détour. C’est sans compter sur son histoire et les nombreux attraits touristiques de la vallée sacrée qui l’entoure que le charme opère facilement. En effet, rien qu’en achetant le Boleto turistico de la ville, on ne compte pas moins de 16 sites touristiques à visiter dans les alentours. Mais attention car parmi ce billet, 2 sites mondialement connus n’y sont pas compris comme par exemple le célèbre Machu Picchu ou les si belles Salinas de Maras.

Je vous ferai donc part dans cet article de nos visites coups de cœur dans la vallée sacrée et de celles qui, à mon sens, sont incontournables même si parfois redondantes. Alors c’est parti 😉

Cusco et sa grand place

Cusco, centre touristique de la vallée sacrée.

Cusco, côté pratique & bonnes adresses

La ville est généralement le point névralgique où se poser pour ensuite faire toutes les visites alentours. Et pour cause, vu le nombre de choses qu’il y a à faire autour, c’est en effet ce qui reste le plus logique et le plus pratique à faire.

De notre côté nous sommes restés 2 semaines et demi dans la région de Cusco dont 7 nuits dans la ville et le reste du temps en vadrouille dans la vallée sacrée, je vous explique notre plan plutôt pratique dans la 2ème partie de l’article.

Où dormir ?

Notre 1er choix s’était porté sur un guesthouse non loin de la place pour être proche de tout mais le bruit des nombreux véhicules, les chambres bruyantes et le bâtiment plutôt labyrinthique ne nous ont vraiment pas donné envie de rester.

Par contre, notre 2ème guesthouse était juste superbe !!

Nous avons séjourné dans les hauteurs de Cusco (ne vous inquiétez pas les marches s’oublient vite) au calme, dans un quartier très typique où nous avions absolument tout à proximité : restaurants incroyables, laveries, magasins et … la plaza de armas à 10 mn à pied … Top !

Quant à l’ambiance du guesthouse, on a beaucoup aimé :

  • très familial,
  • les filles qui s’en chargent sont adorables,
  • le petit déjeuner est des plus complets et délicieux (elles peuvent également vous le préparer avant ou dans un petit sac si vous partez tôt le matin en excursion) et
  • les locaux sont vraiment très agréables même s’il n’y a que des salles de bains communes (cependant toujours très propres).

Ce petit nid douillet c’est le Wasi 7 Hostel (et petit plus : si vous êtes en couple et que la chambre est dispo demandez celle qui se situe tout en haut du bâtiment, la vue sur Cusco chaque soir et chaque matin fait vraiment rêver !!).

Vue sur la ville de Cusco

Où manger ?

Comme je vous le disais, nous avions presque tout à proximité, dans la rue, vous pouvez manger facilement et bien pour 3€ par personne avec la totale : entrée, plat, dessert et boisson –> top quand on rentre d’excursion et qu’on a pas trop envie de chercher …

Il y avait également une petite supérette pas cher nous permettant de nous réapprovisionner pour nos pique-niques d’excursions ou journée rando.

Mais le must du must ce sont les 2 restaurants absolument succulents à la française (désolé mais ça nous manquait trop !! ^^ ») que nous avions à 2 pas de l’hôtel :

La crêperie La Bo’M : vous pourrez profitez de délicieuses boissons chaudes avec des crêpes sucrées bien gourmandes 😛 Les serveurs y parlent un peu le français, l’italien, l’anglais etc. et l’ambiance est vraiment apaisante et sympathique !

Le Buffet Francès : 3 amis toulousains pompiers sont venus s’installer au Pérou, d’abord à Cusco puis Lima, Arequipa et presque toutes les villes touristiques du pays … ça marche mais en même temps on comprend tellement pourquoi : Venez y manger une raclette avec les produits locaux péruviens : une tuerie !! =D

Où acheter le Boleto Turistico ?

El Boleto Turistico donne accès à 16 sites touristiques dont certains de la vallée sacrée. Il coûte 130 soles (30€) par personne (70 pour les étudiants et enfants) et est valable 10 jours.

Vous pouvez vous le procurez dans n’importe quel site contenu dans le billet ou tout simplement dans les différentes offices de tourisme 😉

Que visiter à Cusco ?

Le centre historique bien évidemment !

Malheureusement les choses que nous voulions visiter n’était bien sûr pas compris dans le boleto … c’est souvent comme ça … et si vous me suivez depuis quelques temps vous savez également que les villes ce n’est pas trop mon truc … Donc on fait le récap’ :

Dans le boleto turistico, vous pouvez visiter le :

  • monument de Pachacuteq
  • centre d’art natif Qosqo
  • le musée du site Qorikancha (personnellement j’ai trouvé cela très succinct, cependant la frise chronologique à l’entrée du musée représentant l’arrivée des différents sites et architectures reste très intéressante pour pouvoir se retrouver dans l’histoire des incas).
  • musée d’art populaire
  • musée d’art contemporain
  • le musée d’histoire régional

Nous n’avons fait qu’un seul musée à Cusco car préférions randonner dans les alentours … cependant les sites suivants sont également très intéressants à aller voir (mais monnayant pour certain une somme supplémentaire :/) :

  • la calle loreto (ou Intikijllu) où l’on peut admirer les pierres imposantes des toutes premières rues de Cusco
  • le couvent Sando Domingo (ouvert tous les jours de la semaine et coûtant 10 soles par personne)
  • la plaza de armas, le grand incontournable avec sa belle Catedral de Cusco (ouvert tous les jours de 10h à 18h, 25 soles par personne [ou 30 dans le boleto religioso]) et l’église de la Compagnie de Jésus (ouvert tous les jours de 9h à 11h10 et de 13h à 17h10, 10 soles par personne).
  • le quartier San Blas (juste en descendant de notre hôtel) où l’on aime déambuler dans les ruelles si typiquement jolies. On y trouve la calle hatunrumiyoc où l’on peut admirer la célèbre pierre aux 12 angles.

Les alentours de Cusco

Pour découvrir les prémices de la vallée sacrée, les alentours de Cusco se prêtent très bien au jeu. Pour les courageux, je vous propose de le faire comme nous à pied … On passe par des plaines vraiment jolies et cela nous permet d’en connaître davantage sur le pourtour de la ville =)

Pour cette petite journée rando de 12km aller-retour nous sommes partis directement de notre hôtel en suivant l’itinéraire suivant à l’aide de la carte préalablement téléchargé via Maps Me :

  • 1er site du sanctuaire de Qenqo
  • les plaines nous amenant au site gratuit en pleine nature de Cusilluchayoc
  • les 2èmes et 3èmes sites du boleto turistico : Puca Pucara (l’accès à la ville) et Tambomachay (anciens temple et bains thermaux)
  • et enfin nous sommes redescendu par une forêt de pins vers l’incroyable site de Saqsaywaman en nous arrêtant dans un petit service local pour manger

Depuis le dernier site qui était une forteresse protégeant la ville de Cusco nous avons un panorama incroyable sur la ville.

Ps : ces sites sont tous compris dans le boleto turistico 😉

L’incroyable découverte de la vallée sacrée

Il y a vraiment beaucoup de choses à voir dans la vallée sacrée … et toute plus authentique et immanquable les unes que les autres.

Mais faire constamment des excursions à la journée au départ de Cusco n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire, non pas seulement pour le coût financier mais également pour le coût écologique … bah oui vive l’emprunte carbone –« 

Du coup, pour nous c’était simple : après le trek de Choquequirao nous avons directement suivi avec le trek du Machu Picchu et après ça, nous avons fait un « road-trip » dans la vallée sacrée depuis ce dernier point.

C’est donc très tard le soir, que nous avons pris le train vers Cusco mais nous sommes arrêté avant à :

Ollantaytambo et sa citadelle

Cette petite ville typique des incas est charmante, on aime déambuler dans ses petites ruelles d’époque et on apprécie également se promener dans la cité afin de comprendre davantage comment étaient constitués les défenses de la vallée sacrée.

Alors même si la cité se fait plutôt vite, elle reste pour moi incontournable pour se poser un peu après la journée intense et fatigante du Machu Picchu ^^ »

ps: attention lors de la visite vous ne pourrez pas laisser vos sacs à l’entrée, veillez donc à les laisser à l’hôtel le temps de votre escapade 😉

Où dormir et où manger ?

Pour manger, il y a des tas de petits restaus sur la place au charme sûr puisqu’ils vous offrent de très belles vues sur cette dernière. Et pour dormir … :

Sans hésitation : au Peru Quechua’s Lodge.

Nous sommes arrivés à 23h passé et aucun problème pour l’accueil à cette heure tardive (bon un minimum de politesse veut que vous préveniez bien sûr …).

L’hôtel est tenu par Edith et son mari belge. Oui oui belle coïncidence ^^ Leur accueil est vraiment très agréable, ils nous aident beaucoup si l’on cherche diverses informations, leurs chambres sont spacieuses et leur petit déjeuner absolument délicieux !! 😛

C’est donc en fin d’après midi que nous avons pris un taxi local (un simple péruvien qui proposait le trajet pour une somme modique) en direction d’Urubamba.

Les deux grands incontournables de la vallée sacrée.

C’est dans la charmante petite maison aménagée par Pétra que nous avons séjourné. Celle-ci est à l’écart du centre-ville et si vous décidez d’y aller à pied il vous faudra bien marcher 10 à 15mn au bord de la grand route.

Cependant la guesthouse Las Bananas est vraiment très cosy (malgré ses petites chambres pour lesquelles on aura bien ri xP), l’accueil de Pétra est adorable, son petit déjeuner Home Made très bon et la compagnie de ses animaux de compagnie agréable ^^

L’endroit était plutôt stratégique car non loin de la gare routière pour nous amener au site de Moray puis revenir de celui des Salinas de Maras.

Les énigmatiques cercles de Moray

C’est donc via un collectivo que nous avons rejoint dès le matin, le site énigmatique de Moray.

En effet, ici on trouve de drôle de ruines disposées en cercles concentriques allant jusqu’à 150m de profondeur. Les différentes hypothèses scientifiques mènent à :

  • un centre expérimental d’agronomie inca où en fonction de la disposition des terrasses chacune disposerait d’un climat différent
  • des dispositifs extraterrestres (c’est marrant on s’en serait presque douté de celle-là ^^’)

Bon je pense que la 1ère est plus crédible mais chacun son avis …

Je vous laisse apprécier ces drôles de terrasses … 😉

Les Salines de Maras

Nous avons décidé de rejoindre ensuite les Salinas de Maras à pied (entre 10 et 12 km) plutôt que de reprendre le colectivo – qui soit dit en passant n’est vraiment pas donné dans cette zone qu’ils savent très touristique et très difficile d’accès.

Ce choix pour éviter de payer l’entrée du site des Salines … en effet, elles ne sont pas comprises dans le boleto turistico de la vallée sacrée contrairement au site de Moray et si vous décidez d’y aller en taxi ou bus, vous aurez un péage à l’entrée du site.

Si vous y allez en randonnant comme nous l’avons fait, vous arriverez de l’autre côté et sincèrement la vue en vaut 10 fois plus le détour que l’entrée commune …

Contrairement aux salines côtières, l’eau salée de celles-ci remontent des sols et l’évaporation fait donc remonter le sel à la surface de ces multiples petites terrasses très photogéniques =)

Et ne partez pas sans un petit souvenir, perso nous avons pris le gros sel pour les grillades et … c’est excellent 😛

Pisac

Une fois la journée finie, nous rentrons en taxi puis colectivo vers Urubamba pour nous diriger ensuite vers la très jolie ville de Pisaq. Je dois avouer que j’ai particulièrement aimé cet endroit pour son côté très culturel et notre journée bien rempli.

En premier lieu, il fallait rejoindre en colectivo les ruines les plus hautes – comprises dans le boleto turistico – pour admirer les terrasses, la cité et les étonnants cimetières construits directement dans la roche de la montagne.

Ensuite nous sommes redescendus par un sentier très bien balisé vers la ville où nous avons profité de son marché traditionnel puis fini la journée autour de bonnes pâtisseries françaises d’une toute petite boulangerie des ruelles.

Chinchero

C’était le dernier site à voir sur la liste. Et même si nous n’en pouvions absolument plus des ruines incas en tout genre, on a adoré le petit marché traditionnel où nous avons acheté quelques souvenirs puis dégusté un excellent Chicharron 😛

Pour y aller depuis Cusco rien de plus simple que de faire du stop au bord de la route ou tout simplement en colectivo. Les transports au Pérou se font si facilement que ça nous manquera presque à notre retour chez nous … ^^ »

En conclusion, j’ajouterai juste le mot pour dire que l’on comprend pourquoi la vallée sacrée est autant prisée. Car oui, elle vaut vraiment le détour et les structures archéologiques des incas sont vraiment impressionnantes quand on sait à quelle époque elles ont été construites.

En plus, niveau traditions et cultures, on en prend vraiment plein la vue. Et sincèrement, avec le trek du Choquequirao et le Machu Picchu, 3 semaines dans la vallée sacrée n’étaient vraiment pas de trop.

Pour petit rappel, tous les sites mentionnés dans cet article – sauf les salinas de maras – font partie du boleto turistico alors profitez-en 😉

J’espère vous avoir fait rêver de voyage au Pérou avec toute ma série d’articles, en tout cas n’hésitez pas à partager en commentaires si vous avez visité d’autres coups de coeur dans le sud du Pérou =)

* Marine *

(Voyage réalisé en juillet/août 2019)

La montagne Palcoyo et la réserve Salinas y Aguada Blanca

Flamants roses sur le lac

Ces deux noms vous parlent sûrement si vous adorez vous informer des différentes choses à voir dans le monde. En effet, il s’agit de deux réserves totalement différentes qui commencent à avoir leur petit succès. Malheureusement comme tout endroit qui vaut le coup d’œil, la montagne Palcoyo, non loin de la vallée sacrée, et la réserve Salinas y Aguada Blanca situé sur les hauteurs d’Arequipa sont de plus en plus visitées. Et pour cause, ce sont deux endroits absolument magnifiques et, pour le moment, peu touristique !! Alors si vous êtes de passage au Pérou, n’hésitez surtout pas à y faire une halte d’une journée 😉

La montagne Palcoyo : l’autre Rainbow Mountain.

Si vous projetez de voyager au Pérou, vous avez à mon avis l’intension de séjourner dans la vallée sacrée et du coup, d’avoir pensé à faire une halte vers cette célèbre montagne aux 7 couleurs (ou « Rainbow Mountain »).

Pourquoi choisir l’autre alternative ?

Elle faisait également partie de notre « To-do List » cependant un peu beaucoup trop touristique à mon goût … =/ du coup j’avais vaguement entendu parler de la montagne Palcoyo sur un groupe Facebook de voyageurs alors je me suis informée un peu plus.

Le positif

Le 1er point positif – comme mentionné juste au dessus – c’est l’attrait touristique nettement moindre comparé à la fameuse Rainbow Mountain.

Alors Attention je n’ai pas dit qu’il n’y avait personne !

Car elle commence à avoir de la notoriété donc vous verrez tout de même des groupes de touristes et vous ne serez pas seul. Cependant il y a vraiment moins de monde contrairement à ce que l’on a pu me raconter de la plus connue des deux montagnes.

Ici pas besoin de partir à la 1ère heure pour éviter le monde, vous arriverez à prendre vos photos sans personne à n’importe quelle heure de la journée, et ça c’est plutôt agréable =)

Panoramique rainbow mountain

Le 2ème point positif c’est qu’il ne faut pas marcher 2h pour y arriver … En effet, on arrive directement au bord de la vallée où l’on a accès en 30mn à peine aux pics rocheux surplombant le panorama.

Et ça, quand on est pas habitué à la haute altitude (4800m ici quand même ^^ ») ou alors qu’on n’a plus envie de se dépenser parce que, comme nous, vous randonnez déjà depuis 4 semaines comme des dingues, alors ce sera l’idéal !

Pics rocheux non loin de la montagne Vinicunca

Le négatif

Si vous voulez tout faire vous-même sans agence, cela risque d’être compliqué car peu de taxis vont jusque là.

Il y en a déjà très peu qui accepte d’aller à la montagne aux 7 couleurs sans vous demander une somme bien sympathique qui ne sera rentable que si vous divisez la somme en partant à plusieurs … alors n’imaginez même pas pour la montagne Palcoyo …

Et puis la route est moins connue et à mon avis moins praticable car on ne va pas vous mentir, la piste fait peur ^^ » Seul le passage à une voiture est possible et les virages en épingles offrent parfois le vide à une roue du minibus … sueurs froides assurées surtout si vous avez le vertige x)

Petit bémol supplémentaire mais pas impossible : trouver l’agence qui propose la visite de la montagne Palcoyo plutôt que de la Rainbow Mountain … il y en a très peu.

Dernier point fâcheux mais égal à la visite de la montagne jumelle : les 3h de transports pour y aller. Et oui, vous avez bien compté … 6 heures de route aller-retour. On est toujours au Pérou et surtout dans la cordillère des Andes, c’est sûr que ça irait plus vite à vol de condor … ^^ »

Voilà donc ce qui peut vous aider à faire votre choix entre l’une et l’autre.

Les magnifiques panoramas de la montagne Palcoyo.

Dernier point d’informations avant de vous faire comprendre en photos pourquoi ce sommet vaut vraiment le coup d’œil : nous sommes partis avec l’agence Inti Paradise pour 100 soles par personne pour 1 journée d’excursion avec transport + guide anglophone + repas.

Voili voilou ! Maintenant place à la découverte !

Pas 1 mais bien 3 montagnes colorées !! =O

Ouii ouii, vous avez bien lu ! Et c’est là notre grande surprise également une fois arrivée sur les lieux car on ne s’attendait pas du tout à voir 3 montagnes et des paysages aussi diversifiés. Voici les 3 jolis sommets à 3 endroits bien distincts de la vallée 😉

Rainbow Mountain Peru

Les différentes couleurs visibles sont dues à différents minéraux associés à du sable et de l’argile. C’est ainsi que l’on obtient presque toutes les couleurs de l’arc-en-ciel :

  • le rose : est un mélange d’argile rouge, de boue et de sable
  • le blanc : est un mélange de sable à base de quartz et de calcaire
  • le rouge : est essentiellement de l’argile ferreux
  • le vert : est dû au mélange de chlore, de quartz et essentiellement de magnésium
  • le brun : date de l’ère quaternaire et est composé en grande partie de magnésium
  • et le jaune moutarde (mon préféré) : est coloré bien évidemment par des minéraux de calcaire et de soufre
Rainbow Mountain Peru

Le reste de la vallée tout autant incroyable !

La vallée rouge

On peut marcher dans ses contrées si l’on choisit de faire le trek de l’Ausangate par exemple. Mais elle est également bien visible de ce point de découverte.

En effet, la couleur incroyablement rouge de la vallée est assez impressionnante de par sa rareté. Je vous laisse admirer 😉

Panoramique Pérou vallée rouge
Vue sur les montagnes de l’Ausangate

A défaut d’y avoir fait le trek, on en a une très belle vue panoramique depuis les aiguilles et pics rocheux de la vallée dans laquelle on se ballade.

Il est vrai que le tour pour aller voir toutes ses merveilles est très court en laps de temps contrairement aux nombreuses heures de routes, mais alors qu’est ce que ça en vaut le coup d’oeil … Et puis entre nous, à 4800m d’altitude passée et le froid glacial qu’il y a là haut (car oui habillez-vous très chaudement …) on a pas forcément envie de rester des heures ici même si on aimerait s’y poser pour la vue =)

Selfie chaîne des Andes Péruvienne

La réserve nationale Salinas y Aguada Blanca

Avant de partir on hésitait à passer une semaine en Bolivie juste pour aller profiter du célèbre Salar de Uyuni. Mais c’était faire le choix de perdre une semaine sur nos cinq pour l’envie égoïste de simplement 1 réserve contre profiter de 5 semaines au Pérou où on aurait le temps de voir absolument tout ce qu’il y a à voir là où on passerait …

Alors si vous avez lu tous les articles précédents, vous avez sûrement remarqué qu’on a fait le choix de la 2ème option. Et sincèrement on ne le regrette pas du tout car nos 5 semaines au Pérou ont été bien chargées et on est vraiment heureux et satisfait d’avoir eu le temps de faire absolument tout ce qu’on voulait.

La Bolivie ce sera pour une autre fois 😉

Mais vous me connaissez bien, j’avais bien évidemment anticiper le fait de ne pas aller voir le Salar alors il fallait vraiment que je trouve une alternative pour pouvoir admirer un de ces fameux plateaux Andins à plus de 5000m d’altitude.

Mes recherches m’ont donc mené à la magnifique réserve des Salinas y Aguada Blanca sur les hauteurs d’Arequipa.

Lac salé des plateaux andins

Pourquoi j’ai adoré ?!

Le calme et la sérénité

Alors là pour le coup, ce n’était absolument pas touristique ! Et pour cause :

Vous trouverez très peu d’agence à Arequipa qui vous la propose ou alors à des prix exorbitants puisque les tours ne sont pas complets. Je m’explique !

La seule manière de rejoindre la réserve c’est d’y aller en 4×4 donc soit vous louez votre propre véhicule soit vous attendez d’autres voyageurs pour pouvoir remplir le 4×4 proposé par une agence. Nous avons pris la 2ème option mais du coup, la réserve est tellement peu connue (il n’y en a d’ailleurs aucune publicité) que les 4×4 ne se remplissent pas très vite et il arrive même qu’il n’y ait aucun départ 4 jours de suite …

Croisez donc les doigts pour qu’au moins un couple veuille y aller en même temps que vous ^^

Mais en tout cas vous l’aurez compris et vous pouvez le voir par vous-même ci-dessous : on est vraiment seul une fois dans la réserve et ça c’est top ! 😀

Magnifique paysage plateau andin Pérou

L’aventure en 4×4

Comme on ne peut y aller qu’en 4×4, vous vous doutez bien de l’état des routes ^^ » en effet on comprendra après les 2h de routes nous amenant là haut que oui cette route est vraiment dangereuse … C’est sans compter l’étalage de nombreuses croix chrétiennes au bord des routes et notre chauffeur faisant un signe de croix à chacune d’elle que nous comprendrons bien évidemment qu’il s’agit de véhicules tombés de la montagne.

Moé … bon pour ça on repassera ! Enfin ça indique au moins une chose sûre et certaine : il ne faut surtout pas prendre ces routes par temps de pluie à moins d’être totalement fou et de vouloir risquer de glisser à son tour dans le précipice … Vous êtes prévenu !

Bref, l’aventure en 4×4 au delà de cette aparthée, c’est surtout monter des côtes bien raides ou encore pouvoir circuler sur des petits sentiers secrets dont seul notre guide sait où ils mènent. Et l’avantage certain de ce véhicule c’est qu’on peut aller absolument partout !!

Mais Attention !!! Qui dit partout dit partout sur les sentiers dédiés et pas en plein milieu de la réserve pour détruire tout — »

Petit plus en montant : la vue sur Arequipa mais surtout celle sur le célèbre volcan Misti qui culmine à un peu plus de 5800m d’altitude.

Panoramique devant le grand volcan Misti

Cette nature … *o*

La vie sauvage

Plus on monte et plus on aperçoit de faune sauvage notamment des rapaces, des flamants roses mais surtout différentes espèces de camélidés : lamas, alpagas et vigognes.

On apprendra d’ailleurs à faire la différence entre eux : le lama étant l’animal qu’on croise le plus couramment par chez nous, laineux mais élancé ; l’alpaga lui ressemble beaucoup au lama mais a la particularité d’être une grosse boule de laine ambulante ^^ » il est vraiment beaucoup plus laineux que son cousin.

Pour finir, la vigogne – qu’on ne trouve que peu en élevage et qui reste l’espèce la plus sauvage – est plutôt très fine et élégante comme le serait une biche. Personnellement, je trouve qu’on la distingue beaucoup plus facilement que les deux autres.

Et un commentaire qui nous a plutôt ravi pour la sauvegarde des animaux : sachez qu’au Pérou si vous tuez une vigogne qui est une espèce protégée, vous encourez 8 ans de prison. Et un point pour la préservation des espèces ! 😉

Des paysages lunaires à couper le souffle

La réserve naturelle Salinas y Aguada Blanca se trouve entre montagne, volcan, plaine et lac. Un décor de rêve. En son centre on trouve un lac de sel ressemblant beaucoup au Salar de Uyuni quand il est asséché – bon beaucoup moins grand on est d’accord … – puis tout autour de multiples volcans dont le célèbre Chachani à plus de 6 000 mètres d’altitude et plus loin le Misti.

En bref, on aperçoit des paysages vraiment variés tout en se promenant dans les marécages du lac, les près des troupeaux d’alpagas et de lamas ou encore les caldeiras de volcans.

Je vous laisse admirer =)

Panoramique plateau andin nord Arequipa

L’excursion ?

Cette journée se finit relativement tôt vers 15h30 à Arequipa et j’avoue que j’aurai bien aimé rester là haut un peu plus longtemps. Mais on reste tout de même 2h30 à vadrouiller dans la réserve à pied et il est vrai que l’effet de l’infusion de coca donné le matin à 8h par le chauffeur commençait quelque peu à passer. Or, on est quand même à plus de 5000m d’altitude et puis c’est pas tout mais il fait faim quant même à 15h xP

On avait payé 80€ pour 2 personnes avec guide et petit déjeuner sur une agence de la place. Et attention, d’autres agences ont tendance à proposer bien plus cher car elles savent bien qu’il y a peu de départ donc faites attention ! De notre côté nous avions dû attendre 3 jours que le 4×4 se remplissent … heureusement qu’il y a de quoi faire en attendant à Arequipa ^^

Voilà tout pour ces deux excursions alternatives qui valent vraiment le coup !! J’espère en tout cas vous avoir donné envie d’y aller si vous êtes de passage au Pérou car croyez-moi le pays devient vraiment débordé de succès et les endroits peu connus le deviennent vite alors n’attendez plus 😉

Pour ceux qui vont le faire autrement ou qui l’ont déjà fait d’une autre manière, je suis bien curieuse de savoir comment, alors n’hésitez pas à aider nos amis voyageurs et à partager vos astuces en commentaires =)

A la prochaine dans un autre article péruvien ou d’ailleurs 😉

* Marine *

(Voyage réalisé l’été 2019)

Quelles démarches faire avant de partir en voyage ?

démarches papiers d'identité

Merveilleux, vous avez trouvé votre destination !! Oui, mais maintenant il vous reste tout de même pas mal de choses à préparer. Bien sûr, il ne s’agit essentiellement que de paperasse, mais il faut tout de même s’assurer que tout est en ordre avant le départ. Et cela, surtout pas à la dernière minute car certaines démarches demandent malheureusement quelques semaines même s’il existe toujours des procédures d’urgence si besoin …

Dans cet article, je vous notifierai donc toutes les démarches à faire avant votre départ afin de ne rien oublier. Tout ceci, en vous décrivant pour chacune dans quelles conditions elles sont nécessaires ou non ainsi que le temps approximatif de la demande. En gros, je vous simplifie les recherches et vous donne tout 😉

checklist démarches administratives

Les démarches d’entrée dans le pays

Par démarches d’entrée dans le pays, j’entends papiers d’identité qui vous permettront de passer la douane du pays dans lequel vous souhaitez séjourner. Car, comme si la chose n’était pas assez compliquée, il ne faut pas le même partout et certains pays sont parfois même très exigeants comme par exemple les Etats-Unis.

Répertorions donc les différents titres d’entrées :

La carte d’identité nationale

Attention à la date de validité !

Tout le monde voit de quel titre il s’agit, pas besoin d’en faire une description. Cependant, faites attention à vérifier la date de péremption de celle-ci car pour voyager il faut impérativement que votre titre soit valable encore au moins 6 mois (pour certains pays, il s’agit de 3 mais personnellement je vous conseille de vous fixer sur les 6 pour plus de sûreté).

Ainsi, pensez à la refaire avant de partir si celle-ci ne répond pas aux exigences auquel cas vous risquez de vous voir refuser l’accès à l’aéroport ou/et la douane.

Comptez entre 2 à 4 semaines pour la faire refaire en mairie. Pour la France, il n’existe pas de procédure d’urgence tandis qu’en Belgique, il vous faudra tout de même déboursé plus de 100€ si vous y tenez vraiment … donc un conseil : soyez à jour sur vos papiers ! ^^

Dans quel pays est-elle valable ?

Vous ne pourrez passer avec votre carte d’identité que dans :

  • les 28 pays membres de l’Union Européenne
  • ceux de l’espace Schengen tels que l’Islande, la Norvège ou la Suisse
  • ou encore d’autres comme Andorre, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro ou l’Egypte.

Si vous ne comptez pas voyager dans ces pays, alors il vous faudra obligatoirement un passeport voire même parfois un VISA.

Le passeport

Validité et prix

Comme pour la carte d’identité, tenez à ce que celui-ci dispose d’une période de validité d’au moins 6 mois.

Valable pour une période de 10 ans, il vous coûtera 86€ (65€ en Belgique). Comptez un mois minimum pour que l’administration vous le fasse.

En France, les mesures d’urgence ne sont acceptées que pour raisons professionnelles, humanitaires ou médicales (voir ici). Quant à la Belgique toujours, il faut vraiment l’envie de partir car cela pourra vous coûter jusqu’à 270€ O.O

Et ce qu’il y a de merveilleux avec un passeport, c’est qu’on peut aller dans n’importe quel pays du monde. Cependant attention, car pour certains d’entre eux, il vous faudra également vous munir d’un VISA.

démarches papiers d'identité

Le VISA

Le passeport vous sera demandé dans n’importe quel pays du monde, il est donc obligatoire. Cependant, le VISA l’est tout autant pour certains pays comme par exemple en Russie.

Dans quels cas le VISA n’est pas obligatoire ?

Premièrement tout dépend du pays, ensuite pour d’autres cela dépendra de la durée de votre séjour. Par exemple, lors de mon voyage en Indonésie, je n’en avais pas besoin puisque j’y restais moins d’un mois. Cependant, si vous comptez y rester plus longtemps, il vous en faudra un. Dans d’autres pays, il s’agit d’une durée de 3 mois … Ainsi tenez à bien vous en informer.

En cliquant ici, vous pourrez savoir – en cherchant le pays dans lequel vous comptez séjourner – si vous en avez besoin ou pas. Il vous suffira ensuite de cliquer sur l’onglet « entrée / séjour » 😉

Pas besoin de VISA mais …

Attention car vous n’aurez pas forcement besoin de VISA pour certains pays cependant sachez que vous devrez tout de même remplir un document où il vous faudra certaines informations importantes. Par exemple en Indonésie, il nous fallait renseigner le jour et le lieu de notre vol retour ou encore notre lieu d’hébergement pour la 1ère nuit.

Dans d’autres pays, comme aux Etats-Unis par exemple, il ne s’agit pas d’un VISA mais de l‘ESTA qu’il est obligatoire d’acheter pour se rentre sur le territoire américain en tant que séjour touristique ou simple escale ATTENTION !

Comment se procurer un VISA ?

Vous trouverez toutes les informations nécessaires ici, autrement il vous suffit d’appeler simplement le consulat du pays dans lequel vous souhaitez voyager. Cependant, tenez à vous y prendre à l’avance car selon votre destination, cela peut prendre entre 1 à 4 semaines de délai.

Le permis de conduite

Si vous souhaitez louer une voiture durant votre séjour, le permis de conduire vous sera bien sûr indispensable –> même si vous partez de chez vous avec votre propre véhicule hein, on est bien d’accord … ^^ »

Dans quels pays, le permis national suffit ?

Comme pour la carte d’identité, le permis de conduire national est valable dans tous les pays membres de l’Union Européenne ainsi que ceux faisant parti de l’espace économique européen (Islande, Norvège et Liechtenstein).

Le permis international

Avant toute chose, informez-vous auprès du consulat ou de l’ambassade du pays concerné pour savoir s’il y en a besoin car en effet, le pays international n’est pas obligatoire dans tous pays hors euro.

S’il est nécessaire, il faudra vous tourner auprès de votre préfecture (et non votre mairie qui ne le propose pas). Du coup, autant s’y prendre à l’avance car on connait bien la « rapidité » de notre administration française bien sûr … en effet, cela peut aller jusqu’à 5 mois d’attente (non ce n’est malheureusement pas une blague…). C’est également possible en ligne :

Pour plus de renseignements en France, c’est par ici 😉 Et pour la Belgique, c’est ici ! ^^

ATTENTION : votre permis international doit absolument être accompagné de votre permis national !! Il vous faudra donc prendre les deux dans vos bagages.

Les démarches santé

démarches de santé avant de partir

Bien qu’en Europe, on ne risque pas grand chose (ceci n’étant malheureusement plus d’actualité depuis l’arrivée du Coronavirus …), dans d’autres pays, il en est tout autrement. Il s’agit d’autres difficultés et on a parfois affaires à de sacrés maladies comme la dingue, le paludisme, la méningite etc. Il faut donc y faire attention.

Bref, les démarches santé sont – de mon point de vue – essentielles voire même obligatoires selon la destination. Cela dit, attention à ne pas tomber dans la paranoïa …

La carte européenne d’assurance maladie

Si vous voyagez en Europe ou dans l’espace Schengen, commandez la carte européenne de santé en la demandant tout simplement sur le site internet de votre mutuelle (ou assurance santé) ou par ici 😉

Ainsi, celle-ci vous permettra de bénéficier de soins de santé dans n’importe quel pays de l’Union si vous en avez réellement besoin.

Je touche du bois, je n’en ai jamais eu besoin, cependant je sais que mon frère, n’ayant pas la carte en sa possession à ce moment là, a payé très cher la consultation chez le médecin en Espagne et n’a bénéficié d’aucun remboursement donc demandez là, c’est très rapide et pratique !

Les vaccins

Pour voyager, il vous faut absolument être à jour sur vos vaccins surtout dans certains pays. En effet, certains vaccins peuvent être « simplement » recommandés quant à d’autres, ils vous seront obligatoires.

Pour savoir quels vaccins sont recommandés ou obligatoires pour votre destination, je vous renvoie au site du gouvernement dans la rubrique santé une fois votre pays trouvé.

Ne vous y prenez pas trop tard !

Attention, certains vaccins s’administrent avec 1 ou 2 rappels – comme c’est le cas pour la rage par exemple – et demandent donc un délai d’attente entre les deux vaccinations de 2 à 4 semaines.

Faites donc attention à faire celui-ci 3 à 4 mois à l’avance (également pour éviter les effets secondaires en voyage) et non pas 2 semaines avant le départ auquel cas le vaccin sera inefficace.

Le check-up médical

liste médicaments et ordonnances pour voyage

Rendez-vous chez le médecin

Celui-ci pourra vous fournir une ordonnance avec toute la liste des médicaments à mettre dans votre trousse à pharmacie avant de partir.

De plus, n’oubliez pas de lui demander les ordonnances de médicaments pour lesquels vous avez un traitement car vous devrez les prendre avec vous puisqu’on pourra vous les demander (l’ordonnance + le traitement). Ainsi, je pense également à vous Mesdames, votre pilule contraceptive en fait partie 😉

Pour finir, votre médecin pourra également évaluer votre état de santé avant de partir, notamment en fonction de la destination où vous allez (petit exemple personnel : un traitement pour mon syndrome de Raynaud dès que je pars dans un pays froid et humide …).

Rendez-vous chez le dentiste

Il est généralement conseillé d’aller voir le dentiste avant de partir en altitude. Car en effet, le mal des montagnes peut également réveiller une rage de dent même minime au départ et la transformer en abcès (Quentin en a déjà fait les frais ^^’).

De plus, un mal de dent quelconque peut advenir partout, or, il serait bête de débourser des frais de santé exorbitants pour cela … Alors prenez rendez-vous 3 mois avant votre départ (délai de réservation oblige …).

Les démarches bancaires

Attention à ce point des plus importants, car si vous oubliez quelconque démarches bancaires vous risquerez de vous retrouver sans moyen de paiement sur place. Ce serait assez fâcheux …

Alors tout d’abord : vérifiez la date de péremption de votre carte bancaire !!

démarches à faire à la banque

Choisir la bonne carte bancaire

Que vous voyagez en Europe ou à l’international, mon 1er conseil est de vous munir d’une carte de paiement Internationale VISA ou « Gold ». Pourquoi ?

  • Avec, aucun problème pour retirer de l’argent dans n’importe quel distributeur de billets même s’il ne s’agit pas de la même devise.
  • Votre plafond sera plus important, vous pourrez donc sortir plus d’argent qu’habituellement.
  • Tout paiement effectué avec la carte est assuré qu’il s’agisse de vos billets d’avions comme de votre réservation de véhicule de location –> en cas de problème vous serez remboursé.

Si vous en voulez la preuve, ça m’est arrivé pour la perte et le retard de mes bagages aux USA, j’ai bénéficié d’un double remboursement du montant de la valise et de ce qu’il y avait dedans. Le 1er par la compagnie aérienne et le 2nd de la banque 😉

Prévenir sa banque

Se voir refuser l’accès de sa carte de paiement à l’étranger c’est très ennuyeux. Surtout quand il s’agit d’un simple oubli que l’on peut facilement faire.

Prévenez votre banque que vous partez dans tel pays en lui indiquant les dates de votre séjour. Auquel cas, si votre conseiller voit des gros montants passés en Indonésie (ou ailleurs) sur votre compte, par sécurité pour vous, il bloquera votre carte … C’est bien ce qu’il m’est arrivé — »

Faites des retraits d’espèces

En devise locale

Si votre banque peut le faire, demandez de retirer un montant en espèces locales du pays dans lequel vous comptez séjourner.

Cet argent vous servira à payer les petits achats comme quelques courses, des souvenirs peu onéreux ou des attractions aux petits montants pour lesquels vous ne pouvez pas payer en carte bancaire.

Le retrait directement depuis la France (ou depuis le pays dans lequel vous vivez) vous coûtera nettement moins cher en taux de change qu’une fois sur place.

En dollar ou euro

Une fois sur votre lieu de voyage, vous obtiendrez de meilleurs taux de change en changeant de l’argent en espèces que par carte bancaire aux distributeurs de billets.

De plus, vous ne pourrez pas retirer certaines devises locales directement à votre banque comme par exemple le Sol Péruvien. C’est pourquoi prendre des dollars ou des euros est avantageux car comme il s’agit de devise forte, vous pourrez les échanger partout dans le monde.

Je vous conseille cependant plus les dollars que l’euro car au Pérou par exemple, certains hôtels ou musées acceptent le paiement en dollars (l’euro non). Plutôt arrangeant car vous ne perdrez pas en taux de change.

démarches bancaires avant de partir en voyage

Les démarches liées à la sécurité

Ces démarches sont surtout faites pour éviter les ennuis et assurer tout ce qu’il pourrait se passer. Il ne faut bien sûr pas penser au pire des choses, loin de là, mais certaines choses très simples peuvent être faites par sécurité.

Numériser et imprimer vos documents !

La chose essentielle à faire en cas de perte ou de vol de vos papiers importants. Ainsi je vous conseille de numériser tous vos documents importants et de vous les envoyer par mail ou de les placer dans un cloud du type Google Drive afin de pouvoir les avoir. Enregistrez-les également dans votre téléphone afin de pouvoir y accéder même sans connexion internet ! 😉

Cependant attention à ne pas vous contenter uniquement de cela !!

Imprimez-les et placez-les dans le sac que vous laissez dans votre lieu de résidence et que vous ne prenez pas avec vous lors de visites !! Ainsi, si on vous vole également votre téléphone avec votre portefeuille, vous aurez tout de même une photocopie de ces précieux documents (et même si tout se trouve au même endroit, en général on vous volera tout sauf des vulgaires photocopies …).

De quels documents s’agit-il ?

Les essentiels ! Donc parmi ceux-ci, on trouvera :

  • La carte d’identité
  • Le passeport
  • Le VISA (si vous en avez besoin)
  • Les réservations de billets d’avions
  • Le carnet de vaccination (les dernières pages avec vos vaccins faits à jour)
  • La carte européenne de santé
  • Le permis de conduire national (et international si vous partez hors Europe).

Au cas où vous devriez refaire vos papiers d’identité sur place, 2 photos d’identité dans votre sac peuvent être utiles 😉

Être informé en temps et en heure

Des démarches où il suffira simplement de s’inscrire sur le net peuvent être utiles et nécessaires pour vous sentir sécurisé via des informations importantes envoyées directement dans votre boîte mail.

Voyage de quelques semaines

S’il s’agit d’un voyage ponctuel et que celui-ci ne dure que quelques semaines, il vous suffira juste de vous inscrire sur Ariane afin d’être informé en temps réel des alertes et consignes de sécurité en cas de crise dans le pays où vous souhaitez séjourner. Le Coronavirus en est malheureusement un très bon exemple mais il peut également s’agir de guerres civiles …

Ceci est conseillé pour tout voyage inférieur à 6 mois.

Voyage de plus de 6 mois

Si vous avez décidé de partir faire un tour du monde ou alors tout simplement partir travailler en Australie tout en poursuivant avec la visite du pays par exemple, un conseil : inscrivez-vous au(x) consulat(s) du ou des pays visités et enregistrez-vous au registre des français à l’étranger.

Ainsi en cas de rapatriement, vous aurez plus de facilité. Même si vous ne rentrez pas avec l’ambassade de France … –> mon beau-frère étant inscrit parmi les voyageurs français en Thaïlande a réussi à être rapatrié par un avion allemand faisant parti de la liste d’attente 😉

sécurité en voyage

Les démarches au niveau des assurances voyage

Dans quels cas ne sont-elles pas obligatoires ?

En réalité, il n’y a pas de caractère obligatoire face aux prises d’assurances ou non. Personnellement je n’en ai jamais pris … Mais, je touche du bois, je n’en ai jamais eu besoin non plus (sauf aux Etats-Unis).

Mais il s’agissait simplement de l’assurance de ma carte de crédit « gold » (avec de « simples » cartes cela ne fonctionne pas) car dans beaucoup de cas, celle-ci prend en charge de nombreux achats, il vous faut simplement vous renseigner auprès de votre banque pour savoir ce qui y est compris.

Dès lors, si vous achetez absolument tout ce qui revêt à votre voyage (réservation des billets d’avions, location de voiture, hébergement …) avec une carte VISA ou « gold », tous ces achats sont « assurés ».

Ainsi, s’il vous arrive quelque chose vous serez remboursé par la banque comme ça m’est arrivé aux Etats-Unis pour nos bagages « perdus » –> les billets d’avions ayant été acheté avec notre carte gold, nous avons pu bénéficié d’un remboursement du montant de la valise et de son contenu.

Cependant ATTENTION !! Il vous faut fournir la preuve d’achat donc gardez bien tous vos « tickets » de caisse ou factures 😉

A quelles assurances souscrire ?

Si toutefois, cela vous rassure de prendre des assurances supplémentaires pour encore plus de sécurité, en général quand on part à l’internationale, on veillera à s’assurer pour :

  • La responsabilité civile à l’étranger
  • Une garantie modification / annulation de voyage
  • Une assistance maladie/ rapatriement
  • Vol / perte des bagages et objets de valeurs

Donc comme dit précédemment, beaucoup de ces assurances sont comprises dans les cartes bancaires de catégories supérieures cependant ATTENTION car certains pays comme les USA, le Canada, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande ont des frais médicaux exorbitants et non pris en charge par les cartes VISA ou supérieures …

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous informer auprès de Chapka Assurance, plutôt bien apprécié des voyageurs ponctuels et tourdumondistes 😉

Les démarches téléphoniques

On ne va pas se mentir, le téléphone est notre meilleur ami en cas de problème. Seulement, encore faut-il pouvoir avoir la connexion dans le pays visité. Or ce n’est pas toujours si simple d’éviter les facturations affolantes au retour du voyage. C’est pourquoi les démarches liées au téléphone avant le départ reste également primordiales.

Aucune démarche en Europe

En effet, dans n’importe quel pays de l’Union Européenne et de l’espace Schengen, vous pouvez utilisé librement la « 4G » sans risquer de vous retrouver avec une facture exorbitante.

Seulement attention, il s’agit d’utilisation occasionnelle, ainsi, si vous restez plusieurs semaines ou mois dans ledit pays, il vous faudra prendre un forfait voyage adéquat.

Pour un voyage hors Europe

L’option internationale

Certains forfaits vous permettent de prendre l’option « internationale » cependant attention aux petites lignes. En effet, cette option vous permet d’utiliser librement les données mobiles mais pas dans n’importe quel pays du monde, vérifiez donc si elle est valable dans le pays que vous comptez visiter. Attention également à faire la démarche 1 semaine minimum avant votre départ auquel cas l’option ne sera peut être pas activée à temps.

Cependant ATTENTION car ces options sont valables souvent « sous réserve d’utilisation raisonnable des services » … En gros, une fois que vous dépassez la limite d’octet proposé, vous explosez les plafonds budgets. Et utilisation raisonnable … pour en avoir fait les frais vous verrez vite que même avec une simple connexion de quelques minutes par jour, vous la dépasserez vite.

Si vous n’avez pas cette option, faites bien attention à désactiver vos données mobiles au risque de vous retrouver avec une facture affolante du style 50€ dépassé au bout d’à peine 2mn de connexion.

Acheter une carte SIM locale

Quand je pars plus de 2 semaines dans un pays hors Europe, nous prenons 1 carte SIM locale pour nous tous (donc sur un téléphone uniquement) afin de pouvoir bénéficier du réseau du pays et se connecter librement sans avoir peur d’une facture hors de prix.

De plus, vous pouvez utiliser le partage de connexion entre plusieurs téléphones.

Cependant attention, nous ne l’utilisons pas pour appeler à l’internationale cela étant tout de même facturé en supplément, du coup on utilise l’application Whatsapp pour cela 😉 et en cas de pépin, on peut utiliser les données mobiles n’importe où dans le pays.

Pour cela, c’est facile, vous trouverez souvent les opérateurs du pays le proposant directement à l’aéroport. Et pas de panique, ils gèrent tout comme il faut 😉

forfaits téléphoniques pour partir en voyage

Quelques petits conseils !

Le 1er : assurez-vous que votre téléphone est désimloqué si vous comptez changer de carte SIM auquel cas s’il ne l’est pas, vous ne pourrez pas en changer. Pour le savoir c’est simple : si vous avez acheté votre téléphone chez votre opérateur, il n’est pas désimloqué. Si par contre, vous l’avez acheté dans un quelconque magasin multimédia, il sera désimloqué 😉

Le 2ème : enregistrez tous vos contacts sur Google (en installant simplement votre boîte mail sur téléphone) si vous n’avez pas Whatsapp auquel cas vous risquez de perdre tous vos numéros de téléphones si vous changez de carte SIM.

Le 3ème : Utilisez le plus possible le réseau wifi quand il y en a et le moins possible le réseau cellulaire pour en garder le maximum en cas de réel besoin.

Le 4ème : téléchargez toutes vos applications voyage avant votre départ, notamment celles que vous pourrez utiliser sans réseau comme Maps.me que je recommande parmi mes applis indispensables en voyage 😉

Le 5ème et dernier : veillez à avoir un adaptateur de prises de courant adapté au pays pour pouvoir recharger votre téléphone 😉


Et voici pour toutes les démarches à faire avant de partir. On a l’impression d’en avoir une multitude mais croyez-moi avec une to-do list ça passe toujours mieux et on y voit tout de suite plus clair.

J’espère vous avoir bien aider avec cet article « complet », en tout cas n’hésitez pas à me notifier si j’ai oublié quelque chose 😉

Bon préparatif à tous ! =)

* Marine *

Voyager, est-ce juste une question d’argent ?

Ma réponse est catégorique : NON, voyager n’est pas juste une question d’argent !!

Je vais sûrement m’attirer les foudres de guerre de nombreux d’entre vous par cette réponse … Mais avant de quitter cet article tout de suite, et si vous aviez la curiosité d’essayer de savoir pourquoi je suis si affirmative ?!

En effet, cet article est un coup de gueule, car j’en ai vraiment marre d’entendre cette excuse facile « J’ai pas assez d’argent ! » ou m’entendre questionner sur le « Comment t’arrives à voyager autant, t’es riche en fait ? » (J’aimerai bien répondre qui oui mais ce n’est pas encore le cas ^^ » ). Et alors quand ça vient de collègues qui ont exactement le même salaire que moi ou d’amis qui gagnent plus que moi … ça a vraiment le don de m’agacer !!

Et si le problème n’était pas l’argent mais en réalité juste une excuse qui cache autre chose ??

1. Vous avez des exigences bien trop grandes.

Ahhhh ça c’est sûr qu’avec un salaire de job étudiant à 400€ par mois ou si l’on est chômeur on ne va certainement pas aller dans les pays nordiques ou à l’autre bout du monde … Mais un point que vous oubliez :

Le voyage ne se résume pas qu’à l’internationale

Quand j’étais étudiante, je ne pouvais pas faire autrement que de travailler juste un mois l’été. Une année j’ai fait du baby sitting à 300€ par mois …

Et bien ces années là, je suis partie en France dans le Gard, les Alpes, le bassin d’Arcahon … des régions que je ne connaissais pas du tout et que j’ai beaucoup aimé.

Je n’en avais en général que pour 200€ la location la semaine dans un Airbnb puis pour y aller je prenais soit le train (on peut quand même faire Lille – Marseille pour 30€ aller-retour aujourd’hui … [soit à partir de 5h du mat’ mais comme quoi vous n’avez pas d’excuses …]) soit en voiture ou en bus avec Blablacar. Et quand je prends ma propre voiture, j’arrive en général à me faire rembourser les péages et un demi-plein d’essence quand la voiture est pleine …

Bah oui, la France ! Parce que même s’il s’agit de notre pays, ça reste un voyage …

Par définition, qu’est ce qu’un voyage ?

Un voyage c’est simplement un déplacement vers un point inconnu que l’on souhaite visiter car on aimerait en connaître davantage sur la région, la culture, l’histoire, etc.

Or, même si j’ai aujourd’hui quitter la France pour la Belgique, je ne reste pas moins chauvine avec mon pays d’origine : on a quand même un pays des plus beaux au monde avec une multitude de paysages extraordinaires et remplis de culture régionale et d’histoire.

La seule différence, c’est que ça ne fait pas rêver notre ego parce que :

« Tu vois, partir en Ardèche ça fait pas classe quand tu le racontes à tes potes, alors que si je racontes que je suis partie à Koh Tao en Thaïlande ils vont tous être deg !! »

Et bien, perso dans le même genre de destination, je tiens à vous le dire hein, mais j’ai détesté Bali et je vous ai même expliqué pourquoi dans un article dédié 😉

L’année suivante avec mon 1er travail, j’économisais 300€ par mois … je suis donc partie 2 semaines en City-trip en Italie pour 800€ par personne tout compris … (j’ai même tout détaillé ici !). Pourtant je payais comme tout le monde tous les mois un appartement, des charges, mes pleins d’essence, mes courses … bah oui…

Revoir vos destinations en fonction de vos économies.

Donc tout ce que je viens de vous raconter vous prouve bien qu‘il est possible de voyager même en étant chômeur.

La vérité, c’est surtout qu’il faut revoir vos exigences. Comme je le disais au début, si vous ne gagnez que 300€ par mois, on oublie les Etats-Unis ou l’Australie bien évidemment. Cependant, la France tout comme la plupart de ces pays voisins restent accessibles à tout le monde via le covoiturage, les transports en commun « low-cost », le camping ou dormir chez l’habitant plutôt que l’hôtel avec piscine …

Gardez vos destinations rêvées en tête et ne les perdez surtout pas de vue car croyez-moi des opportunités s’offriront à vous et si vous le voulez vraiment vous y arriverez et vous ferez surtout ce qu’il faut pour y arriver (peut-être pas aujourd’hui mais pourquoi pas demain ;P ?!).

Cependant l’envie ne suffit pas … il faut faire de votre rêve votre priorité 😉

qu'est ce que voyager ?

2. Le voyage n’est pas votre priorité !?

Où va votre argent ?

Apparemment, il faut que je vous le dise …

« Tu vois ton nouvel Iphone à 1200 balles … ? Bah avec un montant pareil t’aurais très bien pu partir 2 semaines au Canada, en Egypte ou ailleurs ! » 😉

Pareil pour les 150€ de shopping que vous vous payez chaque mois Mesdames (ou Messieurs [si si il y en a aussi ^^])… Euh sincèrement, votre garde-robe n’est pas assez pleine ? oO

Moi perso, vos 1200€ ou 150€ par mois, ils vont sur un compte épargne et je ne me rachète des vêtements que quand les autres sont usés ou plus à la bonne taille … et exceptionnellement quand il y a ce petit top qui me tape à l’œil …

Bref, qu’il s’agisse d’Itech, de shopping, d’aller boire des verres chaque samedi avec les potes, d’avoir un abonnement cinéma ou autres … votre argent part en réalité là dedans.

Alors je ne juge aucunement car j’ai moi-même la passion du sport qui me coûte pas mal, cependant ce que j’essaye de vous faire comprendre, c’est que votre passion du voyage n’est pas aussi forte que votre passion des nouvelles technologies ou autres …. du coup vous ne voyagez pas par manque d’argent mais simplement parce que vous préférez le dépenser à autre chose 😉

Faire un topo de vos dépenses mensuels

Ce qui m’a beaucoup aidé et que je fais encore aujourd’hui, c’est de tenir un carnet à jour de toutes mes dépenses mensuels. Absolument toutes les dépenses en passant du loyer jusqu’au simple café acheté au Starbuck. Ensuite à la fin du mois je fais le topo et je surligne chaque dépense en fonction de sa catégorie :

  • Les obligations : loyer, charges, plein d’essence, assurances (auto, santé…), abonnement transport en commun, abonnement téléphonique, courses (attention les petits plaisirs comme les restau’s, les muffins ou les cafés n’en font pas partis).
  • Les investissements : les prêts voiture, immobilier, études …
  • Les loisirs : les abonnements Netflix, Spotify, jeux vidéos etc. , le sport, le shopping, les restaurants ou cafés, le shopping / coiffeur / esthéticienne, les sorties (bars, laser game, cinéma…) et bien d’autres …
  • Les imprévus : les séances de kiné, ostéopathe non remboursés, la révision de la voiture, les cadeaux de Noël, les PV …

Cet exercice sert surtout à savoir où va réellement votre argent. Donc en général, c’est du côté loisirs que l’on se penchera le plus pour aller faire des économies. Ainsi, à vous de voir où sont vos priorités et où vous ne souhaitez absolument pas faire de concessions.

Je vous en donne mon exemple : mes priorités sont le sport et la musique, impossible donc pour moi d’arrêter de monter à cheval ou d’arrêter mes abonnements à la salle ou encore Spotify. Par contre, bye bye Netflix et bonjour le Streaming, le shopping uniquement quand j’en ai réellement besoin et les sorties entre amis, je m’en accorde 2 par mois (car pour moi profiter d’un bon thé et gâteau à la maison ou d’un pique-nique et d’une balade en plein air me satisfait pleinement).

Si vous ne savez alors pas faire cet exercice ou que vos dépenses sont toujours trop importantes même après avoir éliminé certains loisirs, alors c’est tout simplement que …

3. Vous ne savez pas économiser !

Faire les bons choix

« Elle est gentille celle-là, moi économiser c’est impossible avec mon loyer à 500€ + mes charges etc. Faut bien que je mange et je sorte un peu aussi, je vis tout(e) seul(e)!« 

… Moé ! C’est votre choix !

L’année où je vivais seule, j’ai pris une colocation à 300€ par mois charges comprises …

Et je n’ai jamais voyagé autant que lorsque je vivais seule justement ! Parce que j’étais seule, je pouvais prévoir un voyage à l’impro’, partir seule ou même me faire complètement plaisir au niveau destination (ton conjoint qui ne veut pas aller dans tel pays pour X raison là … et bah quand t’es seul(e) tu fais ce que tu veux ! ;P)

Comme je dis tout est histoire de choix. Je vous ai déjà expliqué comment faire plus de 200€ d’économies même si on a des sommes astronomiques de charges « obligatoires » à payer ou un salaire de misère …

Alors oui il faudra changer vos habitudes mais si vous ne savez pas le faire, ne dites pas que l’argent est le seul problème au voyage. A vous de choisir 😉

Ouvrir un compte épargne

Et j’ai bien dit un compte épargne, pas un autre. Ce compte là tout simplement car vous êtes obligé de le « casser » pour en retirer de l’argent alors que pour les autres il est très simple de se faire un virement direct. En gros il s’agit d’argent bloqué que vous êtes sûr de garder bien au chaud en attendant votre voyage.

Alors oui il existe toujours d’autres manières d’économiser comme ces fameux défis qui consistent à mettre 2€ dans sa tirelire chaque jour par exemple. Mais sincèrement qui sait tenir ça un an ou plus sans repiquer de l’argent dedans ou sans oublier de déposer l’argent ne serait-ce qu’une seule journée ?!

Donc si vous voulez mettre de côté chaque mois, mon petit conseil serait de faire dès la réception de votre salaire un virement sur un compte épargne. Choisissez votre montant et commencez par 50€ tout simplement, puis si vous voyez que vous pouvez l’augmenter le mois suivant alors augmentez-le 😉

Petit truc en plus : si je remarque que je n’ai pas utilisé tout mon salaire à la fin du mois, je remets la moitié de ce qu’il reste sur ce même compte épargne. Vous verrez avec cette méthode, ça peut grimper vite ;P

4. Vous ne voulez pas organisez seul(e) votre voyage.

Ce que ce dernier point veut dire, c’est que la seule manière de partir avec un petit budget est de préparer son voyage soi-même. Sauf que vous avez la flemme ou que vous prétendez ne pas avoir le temps, du coup …

Vous passez par une agence 10 fois plus chère.

On ne va pas se mentir, les agences sont hors de prix et même des voleuses ! On vous fait croire qu’il y a des promos mais que dalle, et ça vous ne pouvez vous en rendre compte que si vous voyagez par vos propres moyens.

Bref, je vous en apporte la preuve avec mes propres voyages (en vous apportant toutefois le moins cher de ce qui existe en agence) :

  • 8 jours dans les Îles éoliennes en Sicile pour faire les volcans :
    850€ par soi-même contre 1600€ par agence
  • 15 jours de city-trip en Italie :
    800€ par soi-même contre 1700€ par agence
  • 3 semaines de road-trip en Indonésie :
    2100€ par soi-même (et encore car j’ai merdé …) contre 3500€ par agence
  • 5 semaines au Pérou pour 2100€ tout compris (vol, hébergement, transport, etc.) alors qu’en agence vous ne trouverez pas moins cher que 3500€ pour 2 semaines.

Je peux continuer si vous voulez …

Bingo ! J’ai gagné l’argument !

Préparez soi-même c’est partir pour nettement moins cher

Alors on est bien d’accord – et moi-même je ne le conçois pas non plus – partir sans agence faire l’ascension du Kilimandjaro suivi d’un safari dans un pays qui est loin d’être sûr … –> même pas en rêve !

Cependant, beaucoup de pays permettent aujourd’hui de partir sans agence facilement par ses propres moyens. Il suffit juste de préparer son voyage !

Avec l’aide des blogs voyage

Et même si cela peut paraître stressant par peur d’oublier quelque chose, je vous propose des articles des pays que j’ai visité en vous guidant sur les activités et budget et je vous donne même des tas d’astuces pour ne rien oublier et payer le moins cher possible dans la rubrique dédié. Je vous prévois même dans quelques semaines un Ebook gratuit sur « Comment préparer et organiser son voyage comme un(e) pro ? » avec absolument toutes les informations nécessaires pour cela.

Et si vous ne trouvez pas les informations souhaitées pour votre destination sur mon blog, mes confrères s’en chargeront sûrement, je suis loin d’être la seule sur la toile à parler voyage ^^

Manque de temps : demandez qu’on le fasse pour vous !

Payez 100€ une personne pour qu’elle vous prépare votre voyage idéal vous parait cher ?!

Pourtant, si cette personne vous fait gagner la moitié du prix proposé en agence, même si vous y ajoutez les 100€ de ses services, croyez-moi vous serez toujours gagnant de beaucoup.

Petit exemple : reprenons le séjour en Italie que je vous proposais (et que j’ai fait) à 800€ au lieu des 1700€ par agence. Même si vous paierez 900€ en passant par une personne qui vous préparera votre séjour, vous gagnerez tout de même 800€ par rapport au prix d’agence … donc à vous de voir 😉

PS : Je vous propose ce service sur-mesure justement, et comme je suis une passionnée croyez-moi, j’y passerai beaucoup moins de temps que vous. Alors n’hésitez pas à me contacter si besoin 😉

En conclusion, posez-vous les bonnes questions !

J’ai donc écrit cet article en partant d’un coup de gueule mais sachez que je ne critique aucunement vos choix. Cependant j’ai voulu l’écrire pour vous faire comprendre que non ce n’est pas une simple question de manque d’argent mais tout simplement de choix et d’idéaux.

Je vous laisse donc à votre réflexion, en espérant vous avoir fait prendre conscience que tout est possible et que non, voyager n’est pas quelque chose de réserver qu’aux « riches » !

* Marine *

Comment bien se préparer à un trek ?

sommet jour 2 trek toubkal

Même s’il est conseillé d’avoir déjà une certaine capacité physique pour avoir un bon cardio et des muscles déjà bien entraînes, se préparer à un trek demande de la rigueur et n’est pas à prendre à la rigolade. En effet, il ne s’agit pas juste d’une randonnée à la journée mais bien de plusieurs à la suite, ce qui demande un grand effort d’endurance. Il faut donc une bonne préparation physique ainsi qu’une bonne gestion du rythme sur place car il serait bête de griller toutes ses cartouches dès le 1er jour.

Je vous donnerai donc dans cet article une idée d’entrainement pour vous préparer à un trek de plusieurs jours même si vous habitez le plat pays ainsi que quelques conseils pour être au top avant de partir et pendant le séjour sportif. Mais avant ça, essayons de savoir ce qu’est réellement un trek 😉

comment se préparer à un trek ?

Quelles sont les particularités d’un trek à connaître pour bien s’y préparer ?

Un trek doit être bien préparé, si vous n’y connaissez pas grand chose car vous êtes débutants, pas de panique, suivez les guides (humains ou littéraires) qui vous préconisent de vous arrêter à tel endroit et de faire autant de kilomètres tel jour même si la distance ne vous parait pas bien longue. Ceux-ci sont généralement bien pensés pour pouvoir gérer le trek correctement du début à la fin.

Car oui, il y a des paramètres « difficultés » que vous croiserez forcement pendant votre trek.

Le dénivelé

Il sera rare de trouver des treks sans dénivelé puisqu’en général cette discipline se pratique en montagne.

Ainsi, si vous débutez, il est évident que vous n’allez pas commencer par un trek où les dénivelés dépassent les 800 mètres qu’il s’agisse de positif ou de négatif. Car en effet le 1er vous demandera d’avoir un certain cardio, quant au second, il vous fera sans doute très mal aux articulations.

Il faut donc y aller en douceur !

En tant que débutant, pour un dénivelé positif, on ne dépassera d’abord pas les 800 mètres de dénivelés par jour ni les 2000 mètres d’altitude pour éviter le manque d’oxygène. Tandis que pour un dénivelé négatif, on évitera une pente en forêt en plein automne pour éviter de glisser sur les feuilles mortes et humides ou encore une pente caillouteuse qui risquerait de nous faire tordre une cheville … =/

Mais pas de panique il existe des treks pour tous : du débutant (à petit dénivelé et terrain facile) au confirmé (à gros dénivelé et terrain difficile). Pour ça, Internet nous donne de superbes idées et moi-même, je vous partage tous les nôtres 😉

Jour 1 trek Toubkal, se préparer à un trek

La distance

Un trek se mesure en kilométrage journalier. C’est à dire que la distance préconisée pour votre journée sera mesurée en fonction du dénivelé et du sentier.

En effet, on pourra très bien avoir une journée de 10 km seulement comme une autre de 25 km …

Pourquoi certaines journées sont courtes ?

Mais si la journée est courte en distance ce n’est pas pour rien, il y a une raison :

  • il n’y a pas de prochain campement avant 16 km (sauf que vous en avez déjà parcouru 12 …)
  • il y a un dénivelé très important du type 1400 mètres de dénivelés sur seulement 10 km (véridique, ceux qui n’y croient pas, n’hésitez pas à aller lire l’article sur notre magnifique trek au Pérou 😉 ) …
  • vous partez pour un long trek de plus d’1 semaine alors si vous voulez tenir jusqu’à la fin, il ne faut pas jouer au héros en voulant rétrécir la durée du trek et faire plus de km par jour … comme je vous l’ai dit, si on nous préconise une petite distance, ce n’est pas pour rien … 😉

Le sentier

Quand je parle de sentier, je parle bien évidemment de ce sur quoi vous marchez…

En effet, ici, la difficulté ne sera pas la même si vous faites un trek dans un désert de sable ou sur un sol boueux et glissant que si vous le faites sur une terre meuble et dure.

Ainsi, comme je le disais plus haut, une descente ne sera pas vécue de la même façon selon si elle est raide et glissante ou si elle penche légèrement sur un sol stable.

Le portage du sac

Quand on part pour un trek, on a normalement tout notre barda pour camper : tente, réchaud, sac de couchage, tapis, repas lyophilisé etc.

Sauf que c’est bien tout ça, mais ça pèse lourd !

Donc si on part pour un long trek de plus d’une semaine, il ne sera pas rare d’avoir la possibilité d’avoir des porteurs (qu’il s’agisse de Sherpas, ou de mules…). Donc seulement dans ce cas, je vous dirais que ça peut être la solution car en général ils ne sont pas là pour rien … Si on part pour une expédition avec cuisinier, guide etc. autant prendre des porteurs. Cependant, si vous partez pour quelques jours seulement, évitez de le faire –> je vous dis pourquoi ici ! 😉

Par ailleurs, si vous prenez la seule force de votre dos, je vous écrirai bientôt un article avec tout l’essentiel à prendre avec vous (et je parle bien d’essentiel –> exit le superflu et le « si jamais »…) 😉

Juste pour info, votre sac ne doit en aucun cas dépasser les 12kg que vous soyez un homme ou une femme –> Attention à votre dos !

Panorama sur lac Vosges

Ainsi, vous connaissez maintenant les composantes d’un trek. Alors, même si celles-ci font peur au 1er abord, il n’empêche qu’on aime les treks et on sait pourquoi … On en a même parlé ici ! 😉

Mais comment s’entraîner pour ce genre de défis qui n’est pas pourtant pas reconnu comme étant un sport à part entière ? On vous explique tout cela maintenant 😉

Comment se préparer à un trek si j’habite le plat pays ?

Se préparer à un trek quand on habite, comme nous, la Belgique et le nord de la France n’est vraiment pas évident. Mais nous l’avons fait … donc je pourrai vous répondre avec facilité à cette question puisque l’entrainement que je viens vous partager, on l’a conçu avant tout pour nous-même et pour des treks plutôt difficiles donc ne vous inquiétez pas, vous pouvez nous suivre les yeux fermées ^^

J’étais encore moi-même débutante en commençant ce programme … mais genre marcher 10km sur un rythme de 5km/h était vraiment dur … je finissais toujours avec des cloques, des courbatures ou des maux aux articulations, bref la joie de l’entrainement xD Donc oui, il est aussi fait pour les débutants !

Ce qu’il y a d’essentiel à savoir, c’est qu’il vous faudra travailler une des difficultés évoquées ci-dessus à la fois. En effet, vous n’allez pas commencer par un 25 km avec 12 kg sur le dos … — » Donc on y va progressivement … !

La distance

Commencez donc par le facteur distance puisque c’est le plus simple chez nous !

Marchez 1 fois / semaine en augmentant la distance de 5km tous les mois.

Prenons notre exemple :

  • janvier : 10 km
  • février : 15 km
  • mars : 20 km
  • avril : 25 km … etc.

Bon le but n’est pas d’aller jusque 100 km hein xD On change juste de paramètre ensuite une fois que l’on aura atteint les 25 km en aisance physique (sans cloque ni mal articulaire mais juste de la fatigue musculaire) 😉

ATTENTION : privilégiez les parcours sur sol naturel et non bétonné. En effet, l’appui sur le béton vous procurera rapidement des maux aux articulations. Si vous ne me croyez pas tester une semaine sur le béton et la semaine suivante dans les bois (ou inversement), vous verrez la différence sans faute ! ^^ »

Le portage de sac

Si on n’a pas de montagne à part des terrils ou des petits monts, on privilégiera donc en 2ème le facteur sac.

Prenez votre sac 1 fois / mois lors de vos sorties. Voire 2 fois si vous en sentez la nécessité.

Le mieux serait de le prendre lors du dernier dimanche de chaque mois car vous serez normalement habitué à la distance que vous aurez déjà faite 3 fois …

Par exemple :

  • 1er, 2ème et 3ème dimanche de février : 15 km sans sac
  • 4ème dimanche de février : 15 km avec sac
  • 1er, 2ème et 3ème dimanche de mars : 20 km sans sac
  • 4ème dimanche de mars : 20 km avec sac
  • etc.

(J’ai écris dimanche car c’est ce que nous faisions mais libre à vous de faire votre sortie hebdomadaire quand vous le souhaitez).

Que mettre dans votre sac ?

Au début, votre casse-croûte et/ou repas de la journée + 2 ou 3 L d’eau et votre veste coupe-vent + cape de pluie et gants/écharpe.

Ne commencez pas avec un sac plus lourd que 5kg … Mais au fur et à mesure de vos sorties avec sac, augmentez le poids en prenant votre sac de couchage ou réchaud en plus par exemple.

Comment bien se préparer à un trek ?

Le dénivelé

Pas facile de trouver du dénivelé par chez nous. Il y en a mais pas de très important. Alors rassurez-vous nous n’en avions quasiment jamais fait cette année avant notre 1er trek dans les Vosges.

Cela dit il existe toujours des petites options comme des petits monts à droite à gauche … On fait avec ce que l’on a malheureusement mais il y a toujours possibilités de trouver si l’on cherche bien 😉

Pour le nord de la France ou la Belgique : les terrils, les Ardennes, les monts des Flandres ou encore la côte avec les falaises des caps Blanc Nez et Gris Nez …

Se préparer à un trek quand on habite le plat pays

Comment se préparer à un trek si j’habite en montagne ?

Je pense que je ne suis pas la meilleure personne pour vous conseillez mais d’après moi si vous habitez en montagne, les dénivelés ne sont pas un problème pour vous et ne vous font normalement pas peur xD

Et de surcroît, vous savez sûrement mieux que moi comment se préparer à un trek en habitant en montagne … cependant si vous êtes débutant et/ou que vous arrivez en région montagneuse voici une petite idée d’entraînement 😉

Le dénivelé avec la distance

Le dénivelé il y en aura forcement. Jouez donc avec le paramètre distance.

Deux options possibles :

  • Varier le paramètre distance : peu importe le dénivelé (veillez tout de même à ne pas commencer par un trop important, allez-y progressivement …), commencer par de faible kilométrage (10 au début) en augmentant celui-ci chaque mois comme mentionné dans l’entrainement pour le plat.
  • Varier le paramètre dénivelé : donnez vous un kilométrage défini (par exemple 15 km) et augmenter le dénivelé de 200 ou 300 mètres chaque mois.

Le portage de sac

Même chose que sur le plat, ne prenez pas votre sac à chaque sortie mais par exemple 1 à 2 fois par mois tout en augmentant le poids de celui-ci au fur et à mesure. Ou alors de très faible poids avec 1.5 L d’eau et un coupe-vent simplement.

Haut atlas trek

Mais où randonner et/ou avec qui se préparer à un trek ?

Aucune excuse, en cherchant bien vous trouverez bien des itinéraires.

Association ou club sportif

Cherchez une association dans votre région qui propose chaque semaine des parcours fléchés.

En Belgique, par exemple, l’Adeps (les points verts) et Wandelsport proposent différents parcours de 5, 10, 15 ou 20 km sur tout le territoire chaque dimanche.

Applications avec partage d’itinéraires

Téléchargez des applications gratuites comme Strava ou peu chères comme Runtastic Pro.

Pour la 1ère, il vous suffit d’être « amis » avec d’autres personnes pour pouvoir suivre gratuitement leurs parcours. (Je les partage par la même occasion sur notre groupe facebook « Randos, Trek & Travel Worldwide – Vos compagnons randos & voyages« ).

Pour la 2nde, vous pouvez suivre des parcours partagés par d’autres utilisateurs en choisissant des paramètres tels que la distance, le dénivelé et le point GPS d’où vous souhaitez démarrer. Elle ne coûte que 4 ou 5€ à « vie » si vous ne la supprimez pas entre deux bien sûr ^^

Trouver des compagnons de randonnées

Chose difficile vous me direz surtout quand on a pas les amis qui portent le même intérêt face à notre passion de la marche et de la nature …

Mais aujourd’hui, l’air du numérique nous aide tout de même beaucoup notamment via les réseaux sociaux. C’est pourquoi je vous renvoie au groupe facebook que j’ai créé spécialement pour trouver des compagnons de randonnées près de chez soi ou n’importe où sur terre lors de vos voyages 😉

Photo de groupe en haut du Toubkal

Quelques conseils pour bien gérer son trek.

L’entrainement pour bien se préparer à un trek, c’est important mais la gestion 1 mois avant et une fois sur place le sont tout autant. Ainsi on imagine mal courir un marathon ou manger tout le temps gras la semaine précédant notre départ auquel cas notre corps ne risque pas vraiment d’apprécier ni de réussir à maintenir l’effort jusqu’au bout …

Voici donc quelques conseils 😉

Que faire deux semaines avant le départ pour bien se préparer à un trek ?

L’importance de manger sainement

Ce que j’adore quand on part en trek, c’est le nettoyage complet que fait notre corps pendant le séjour. Etant un sport d’endurance, la marche vient puiser dans nos réserves profondes, elle permet d’éliminer tous l’acide du corps et bizarrement notre corps ne voudra pas chercher à manger beaucoup ni de gras …

Le retour à la nature … petite réflexion … ! ^^

Bref, on ne va pas refaire un topo sur les bienfaits de la randonnée puisqu’on en a déjà parlé 😉

Cependant vous l’aurez compris, si vous ne mangez que du sucre et du gras les semaines précédents l’effort, votre corps ne vous dira sûrement pas merci car devra puiser et éliminer davantage le « mauvais » et vous aurez également des manques ce qui vous fatiguera beaucoup plus vite.

Alors 1er conseil : mangez sainement durant les 2 semaines précédents votre trek !

On fait un break sportif et on dort !

Comme tout grand sportif avant une compétition, il est bon pour le corps de stopper complètement l’effort physique deux semaines avant un effort intense. Il en est alors de même pour bien se préparer à un trek …

Il est alors temps pour votre corps de se reposer pour être en pleine forme le jour J. D’où l’importance également de faire de grosses nuits dans les bras de Morphée =) Et quand je parle de longues nuits, il s’agit bien d’un minimum de 8 heures de sommeil 😉

Donc le 2ème conseil : reposez-vous, dormez et faites une pause sportive !

Achetez et préparez tout 2 jours avant le départ

Ca parait évident … mais quand je dis de tout préparer et achetez 2 jours avant c’est par expérience …

En effet, le 1er coup on voulait racheter une petite bonbonne de gaz juste avant de partir … mais c’est sans compter sur les rayons vides ^^ » Le 2ème coup, on voulait acheter nos plats lyophilisés sur place … mais aucun magasin du coin n’en faisait ^^ »

Bref, 2 jours avant c’est en fait histoire d’assurer le coup …

Quant à la préparation des sacs, il serait bête de se dire que vous ne trouvez plus vos bâtons de marche 10 minutes avant de partir pour risquer de rater votre train par exemple …

Donc pour finir mon 3ème conseil : achetez tout ce qu’il vous faut et préparez vos affaires à l’avance !

Guadeloupe grand cul de sac marin

Une fois sur place, comment gérer sans trop de fatigue ?

Trouver son rythme

L’important n’est pas d’arriver le 1er sur le lieu d’arrivée mais de prendre plaisir.

Je me souviendrai toujours de ces prétentieux touristes qui grimpaient à toute allure pour rejoindre le cratère du Kawah Ijen en Indonésie… Ahhh ça oui, ils allaient vite et ils doublaient tout le monde. Mais qui est arrivé 1er finalement ? Oui, c’est bien nous et notre allure de limace.

Car vous apprendrez bien vite qu’en montagne, il faut se préserver. Ca ne sert à rien de courir si c’est pour s’arrêter toutes les demi-heures pour boire 1/2 litre d’eau en étant essouflé comme jamais… La seule chose que vous montrez avec votre égo, c’est que vous ne savez pas gérer l’endurance et la fatigue …

Alors monter à l’allure d’une fourmi si vous le voulez, si cela vous permet de tenir plus facilement la distance et d’être moins fatigué, vous avez tout gagné 😉

Bon, on est bien d’accord que ce que je préconise surtout ici, c’est d’avoir son allure et de ne pas se soucier de celle des autres. Pour ma part, Quentin est beaucoup plus rapide que moi … et bien je reste à l’arrière tout simplement ^^

Faites des pauses régulières

On ne parle pas ici de pauses d’1 heure, bien évidemment…

Mais une petite pause de 5 à 10 minutes toutes les heures est nécessaire pour vous hydrater et si besoin reprendre une petite dose de sucre avec des fruits secs ou des barres de céréales. Cela boostera votre corps pour le parcours restant.

Pour le repas du midi, prenez par contre une longue pause d’1h à 1h30 histoire de bien se reposer et de digérer avant de repartir.

Pause repas en forêt

Manger correctement

Par correctement j’entends sainement, pas trop et à heures régulières.

Normalement, il est conseillé de manger une fois toutes les 4 heures. Pas forcement beaucoup mais cela évite d’avoir un trop long laps de temps sans manger et de se ruer sur tout et n’importe quoi quand vient l’heure de manger car on meurt de faim …

Manger un repas complet et important le matin et le midi pour avoir suffisamment de force pour la journée.

Quant au soir, manger léger pour aller dormir sans demander à votre corps de travailler encore un peu plus pour digérer en pleine nuit.

De toute manière, vous le verrez sûrement, votre corps demandera beaucoup moins d’apport calorique et vous serez étonné de ne pas manger beaucoup sans vous forcer 🙂

Aller dormir tôt

Ce que j’aime beaucoup également en trek, c’est de vivre au rythme du soleil.

En effet, aller dormir après avoir admirer son coucher et lu un ou deux chapitres de son livre de poche avec sa frontale puis se réveiller au petit jour avec la fraîcheur du matin et prendre le temps de déjeuner et de ranger son campement à la lueur du jour, à mon goût, ça n’a pas de prix !!

On part ressourcé après une bonne nuit dans son duvet bien au chaud, prêt à attaquer la journée qui s’annonce.

Petit plus : vous dormirez encore mieux si vous vous douchez en arrivant le soir au campement. Alors je sais bien qu’à l’eau froide à certain endroit, ce n’est vraiment pas drôle mais voici l’astuce de mon chéri qui fonctionne plutôt bien : tremper le gant dans l’eau froide et badigeonnez vous avec, votre température corporelle réchauffera votre gant 😉

bivouac trek jour 2

Et voilà pour cet article plutôt … complet ! Du moins je l’espère car j’ai tout essayer pour ne rien oublier ^^ J’espère que celui-ci vous sera des plus utile en tout cas.

Au plaisir de partager et de connaître vos aventures en retour 😉

* Marine *

Visiter le Machu Picchu de manière eco-responsable

l'impressionnant Machu Picchu

Connu comme étant l’une des 7 merveilles du monde, le Machu Picchu, cette magnifique cité inca perchée à 2430 mètres d’altitude, impressionne par sa grandeur et son architecture des plus vertigineuses. Datant du XVème siècle, on comprend également pourquoi il fait parti du patrimoine mondial de l’Unesco.

Cependant, patrimoine mondial de l’Unesco ne dit pas forcement préservation dans les meilleurs conditions. En effet, malheureusement, le site s’affaisse de plus en plus à cause de ses milliers de visiteurs mensuels. Alors, bien sûr, je ne vous dirai pas ici de ne pas y aller, non ! Le Machu Picchu vaut vraiment le coup mais si on pense à le préserver le plus longtemps possible, autant réfléchir à le visiter d’une manière plus éco-responsable –> à pied !

Je vous partagerai donc dans cet article notre aventure vers la célèbre cité inca et vous montrerai également que l’option « tout à pied » n’a rien de difficile si vous avez l’habitude de marcher en vacances 😉

Comment rejoindre le Machu Picchu ?

Dans un 1er temps, rejoindre Hidroelectrica.

Bon clairement, aller au Machu Picchu depuis Cusco à pied, on oublie !! xD

En effet, pas d’autres choix que de rejoindre en 1er lieu, la petite ville d’Hidroelectrica où se trouve la gare ferroviaire. Il n’y aura pas de possibilités d’aller plus loin en véhicule motorisé. Mais comment rejoindre ce barrage et cette gare ?

A pied

Alors comme dit juste au dessus, il ne s’agit pas de partir à pied depuis Cusco. Cependant, certaines agences proposent des treks de quelques jours permettant de terminer le parcours en rejoignant Hidroelectrica.

C’est une bonne alternative si l’on souhaite marcher sur les hauteurs en amont et faire le trek du Salkantay ou celui de 9 jours en passant par le site de Choquequirao.

En bus

De notre côté, ayant fait 2 jours avant le trek de Choquequirao sur 4 jours, nous avons choisi l’option bus.

Alors il est vrai qu’en général, les bus sont réservés pour des tours organisés de 2 jours tout compris avec le train aller et retour + la nuit à l’hôtel + le bus pour monter à la cité + la visite. OK sauf que tout ça, ça ne coûte pas moins de 600$ par personne

WHAT ???

Oui oui, du vol, on est bien d’accord. Mais bon tant qu’il y aura des gens assez flemmards et assez friqués pour acheter et bien je ne dis rien et que les agences en profitent 😉

Bref, ce qu’on a fait du coup, c’est qu’on est allé voir une agence pour savoir s’il était possible de ne prendre que le trajet aller en bus. Et croyez-moi, vu que vous payez, ils ne le refuseront pas ^^ » Si mes souvenirs sont bons, nous n’en avons eu que pour 20 soles par personne (soit 5€).

ATTENTION : au vertige !! Le trajet est plus que vertigineux, j’ai « prié » plus d’une fois qu’on ne tombe dans le ravin abrupte surtout quand la moitié de la roue extérieure n’était pas sur la route mais dans le vide …

Rejoindre ensuite le village Aguas Calientes

En train

Il est possible d’arriver directement au village Aguas Calientes depuis Cusco en bus + train mais attention au tarif trèèèèèèès cher …

Vous avez le choix entre 2 compagnies : Incarail ou Perurail. Mais les tarifs ne changent pas vraiment … Pour la petite idée –> le tarif le moins cher pour faire Cusco – Machu Picchu en bus + train s’élève à 60$ minimum … O.O (je vous l’avais bien dit 😉 ).

A pied

C’est l’option que nous avons choisi et celle que je vous recommande entre mille !!

Au 1er abord, marcher le long d’une voix ferrée pendant 10 km ne fait pas rêver et pourtant … Se promener entre les arbres et la rivière de la forêt tropicale, apercevoir des animaux sauvages que l’on ne verra sans doute nul part ailleurs, écouter cette nature, chercher le Machu Picchu (que vous ne verrez jamais malgré le fait de regarder dans la bonne direction xD) et laisser passer le train tout en marchant à côté …

Bref, cette rando vaut vraiment le coup, alors n’hésitez pas à faire le trajet Hidroelectrica – Aguas Calientes à pied.

PS : malgré ce que montre la courbe du tracé GPS, je vous rassure on a vraiment pas l’impression de monter, c’est un faux plat 😉

Le Machu Picchu côté pratique.

Où dormir à Aguas Calientes ?

A l’hôtel

Vous l’aurez compris, Aguas Calientes est la ville de départ vers le Machu Picchu. C’est donc ici que vous dormirez avant et/ou après votre visite.

Aucun souci pour vous trouver un hôtel puisque la cité est une ville dortoir qui a grandi autour du tourisme pour le grand site de l’Unesco. Vous pourrez donc trouver une chambre facilement même la veille avec l’application Booking, cependant attention au confort en réservant aussi tard …

Dans un camping

C’est parce qu’on avait déjà dormi 4 nuits sous tente auparavant qu’on a préféré l’hôtel mais sincèrement je pense que le camping aurait été vraiment préférable. Premièrement pour le côté éco-responsable et deuxièmement pour son côté sauvage.

C’est vrai quoi ! ça ne vous tenterait pas vous de dormir en forêt sous les arbres flamboyants en écoutant les chants des perroquets et en vous réveillant avec des singes ?!

Et bien, c’est ce qu’il peut vous arriver si vous dormez dans un camping le long des rails sur le chemin entre Hidroelectrica et Aguas Calientes. Nous en avons vu plusieurs et certains avaient l’air vraiment sympathique au beau milieu des arborescences.

Selfie souvenir à l'entrée du village dortoir du Machu Picchu

Comment monter jusqu’au Machu Picchu ?

En bus

Cette route pour monter … sûrement la plus grande erreur du site et celle qui abîme tout et rend tout moche !!

OK, elle est bien pratique pour les personnes d’un certain âge ou d’autres ayant des problèmes de santé … mais de là à ce qu’il y ait un bus toutes les 5 minutes … c’est vraiment du gâchis !!

Du gâchis car l’aller-retour coûte tout de même 25$ (pour 5 minutes de bus soyons clair …) et que le nombre incessant de trajets abîme, dénature et pollue l’endroit.

Alors s’il vous plait, si vous en avez la capacité, montez à pied !! Celle-ci n’est pas si difficile, on passe dans la forêt et c’est plutôt sympa d’autant plus si on est avec des enfants =)

A pied

Autant être franche tout de suite, il ne s’agit que d’escaliers et le cardio vous réchauffera bien. Mais pas de panique la montée ne dure pas 6h … il ne s’agit que d’une petite heure de marche en prenant son temps. Et pour vous convaincre, marcher sur ce que l’on nomme le mythique « chemin de l’inca » fait rêver et c’est quand même classe de se dire qu’on a tout fait à pied dans un paysage vert et luxuriant.

De notre côté, nous avons fait la montée et la descente à pied. Voici le descriptif de l’ascension 😉

Chemin de l'inca avant l'arrivée au Machu Picchu

Comment revenir sur Cusco ?

Par train et bus ou uniquement par train. Et autant vous prévenir, cela n’est vraiment pas donnée.

Le soir de la visite du Machu Picchu nous avions pris un billet de train Aguas Caliente – Ollantaytambo pour 60$ tout de même par personne (aux heures les moins évidentes bien entendu …).

Ollantaytambo et pas Cusco car on avait prévu de faire un trip dans la vallée sacrée pour revenir sur la ville principale –> je vous expliquerai notre itinéraire dans le prochain article 😉

Visiter le célèbre Machu Picchu

Quel billet choisir ?

ATTENTION !

Une 1ère chose à savoir –> aujourd’hui, il est obligatoire d’acheter à l’avance son billet sur Internet via le site officiel (attention aux fraudes des autres sites –> billet non officiel et donc non valable) car les entrées sont limitées et réglementées pour « essayer » de préserver le site par un nombre de visiteurs limité par jour.

2ème chose –> en haute saison, veillez à réserver votre billet trèsssss à l’avance !! Nous avons réservé le nôtre 3 mois avant et malgré cela, nous n’avons vraiment pas eu le choix sur la date car il n’y avait plus qu’une journée de disponible pour pouvoir bénéficier de 2 billets et non d’1 seul …

Le ticket Machu Picchu Solo

Le ticket « basique » où vous disposez uniquement de l’entrée au site du Machu Picchu coûte 60$ par personne. Pour celui-ci vous disposez de :

  • La visite du Machu Picchu
  • L’accès vers la porte du soleil « Intipunku »
  • L’accès jusqu’au pont inca.
Impressionnant et ancestral cité inca

Le ticket Machu Picchu + Montaña

Il s’agit du même billet que le Machu Picchu auquel on a ajouté un trek dans les montagnes jusqu’à un point de vue extraordinaire sur le site. Les places sont limitées à 800 par jour et un ticket adulte vous coûtera 80$.

Il y a 3 heures d’entrée différentes à respecter scrupuleusement. En effet, nous avons vu des visiteurs se faire refuser l’entrée au Huayna Picchu car ils y étaient venu une demi heure plus tard que l’horaire indiqué sur leur billet … alors faites attention !

Et pas de panique, contrairement au billet simple, vous pourrez rentrer une seconde fois sur le site si vous n’avez pas eu le temps de tout voir avant d’aller à la Montaña ou au Huayna Picchu et que vous avez pour obligation de sortir suite à l’interdiction de visiter à contresens la cité inca …

Le billet Machu Picchu + Huayna Picchu

C’est celui que nous avons pris et nous ne le regrettons vraiment pas. Le Huayna Picchu, c’est cette impressionnante montagne rocheuse derrière le Machu Picchu que l’on voit sur toutes les photos.

Alors oui, tout comme nous, vous vous demandez sûrement, « Mais où y-a-t’il un chemin là dedans pour monter tout en haut ?« 

Et bien, il y en a bien un et c’est sans doute le plus vertigineux de tous ceux que nous avons croisé durant nos 5 semaines au Pérou … ^^ »

Bref, si l’aventure et la vue sensationnelle vous appelle, le billet est au même prix que la Montaña, à 80$ par personne mais attention car pour celui-ci, il n’y a « que » 400 places par jour et c’est souvent le ticket le plus prisé alors réservez bien à l’avance et même règle : respecter votre heure d’entrée sur le site 😉

Un journée mythique au plus proche des incas

Monter les marches du chemin de l’Inca

C’est à 6h que nous partons de l’hôtel en direction du Machu Picchu avec notre pique-nique sur le dos car nous comptons bien rester le plus longtemps possible là haut !! ^^

Après 10 minutes de marche, nous passons le 1er pont, 1er point de contrôle de nos billets. Et c’est parti pour une bonne demie heure de grimpe sur le célèbre escalier menant au site archéologique.

Même si au 1er abord, les marches peuvent faire peur, en fin de compte elles se montent facilement car le climat frais de la forêt est agréable.

C’est alors une fois le pied posé sur la dernière marche que nous hallucinons à la vue du monde qui se tient devant l’entrée du site. Et « ohh quelle surprise ! » quand on comprend que le guide est payant et que les seuls points pause toilettes ou encore boissons ne se trouvent qu’à l’extérieur du site.

Chouette, on est parti pour se retenir toute la journée :s

Le célèbre Machu Picchu

Je ne vais pas vous mentir, j’ai vraiment été déçue par cette grande merveille du monde. Et ce pour différentes raisons :

  • On essaye de le préserver au mieux mais vu la horde de touristes qui passent chaque jour, le site s’affaisse de plus en plus. Alors non je ne serai pas contre limiter encore plus le nombre de places par jour …
  • Côté préservation et soins du monument ça laisse à désirer comme dirait-on … aucune poubelle et aucun toilette dans le site … du coup des déchets à droite à gauche et des touristes qui ne se gênent pas d’uriner contre le peu d’arbre qu’il y a sur les lieux (mais les enfants à la limite on peut comprendre pourquoi … puisqu’il n’y a pas de toilettes).
  • Côté arnaque c’est pas mal non plus. Si vous voulez des explications vous n’aurez pas d’autre choix que de prendre un guide à vos frais supplémentaires bien sûr car ça n’est pas compris dans le prix faramineux du billet bien sûr … et non il n’y a même pas un seul panneau explicatif, pas un !!

Bref, ça, c’était le petit coup de gueule … mais bon, oui le Machu Picchu est à faire ! Regardez-moi ce site comme il est impressionnant et surprenant ! *-*

La porte du soleil : Intipunku

Il est facile de passer à côté sans en apercevoir le sentier alors faites attention au panneau. Le chemin en pierres qui vous y mènera se trouve au début de la visite, juste après avoir pris votre selfie Machu Picchu. ^^

Alors le chemin monte et il y a une bonne demie-heure de marche pour arriver à la porte du soleil, mais si vous n’avez pas pris le billet Montaña, je vous recommande vraiment ce point de vue sur le site archéologique car on a un chouette visuel panoramique sur toute la vallée =)

Et pas de panique, vous aurez le temps de tout visiter même si vous avez une heure à respecter pour le Huayna Picchu ou la Montaña car vous êtes autorisés avec ces deux billets à sortir et rentrer une seconde fois 😉

La magnifique ascension vertigineuse du Huayna Picchu

Quand vous achetez votre billet, vous avez deux horaires d’entrée. L’heure d’entrée pour le site archéologique et l’heure d’entrée au site optionnel que vous avez pris (ici pour nous le Huayna Picchu). Si vous passez cette dernière, vous ne pourrez plus y aller donc attention !

En tout cas, une chose est sûre, le Huayna Picchy n’est pas fait pour les personnes ayant le vertige … le chemin pour y monter est très physique, glissant, étroit et à flan de falaise mais la vue là haut est extraordinaire, sensations fortes assurées 😉

Encore un petit tour dans la cité que nous reverrons sans doute jamais … Il est vrai que Choquequirao restera mon préféré cependant le Machu Picchu est absolument fabuleux pour se rendre compte de ce que pouvait être la vie à l’époque des conquistadors. Visible de nul part du dessous qui lui, par contre, est visible de toute part depuis la ville archéologique mythique. Une position stratégique qui lui aura permis de rester debout le plus longtemps possible =)

Alors si vous aussi vous ne voulez pas voir tomber cette merveille ou espérer le faire découvrir à vos enfants un jour, n’oubliez pas qu’il y a mille façons de la visiter aujourd’hui en respectant et préservant ce lieu magique ! 😉

J’espère vous avoir donner l’envie de visiter ce site ou du moins vous avoir fait rêver d’y être =) N’hésitez pas à suivre notre périple de 5 semaines au Pérou par ici et surtout bon voyage 😉

* Marine *

(Article écrit en mars 2020)

20 applications indispensables pour voyager

mes applications voyage

Que l’on aime voyager près de chez soi ou à l’internationale, en mode 5* ou backpacker, que l’on parte à la dernière minute ou au contraire que l’on aime que tout soit préparé à l’avance … cela demande de la préparation et de l’organisation. Mais voilà, on est pas des machines et les vacances sont faites pour se reposer, alors quand on peut en profiter autant se faire aider par des applications ingénieuses et toutes créées pour ça.

Dans cet article, je vous partagerai donc les applications que j’utilise lors de chacun de mes voyages. Il en existe bien sûr une multitude … Mais je ne vous en citerai ici que 20 étant – pour moi – indispensables !!! 😉

Mes applications « transport ».

Trouver un billet d’avion pas cher

Hopper

Descriptif : Cette application vous aidera à trouver les prix les moins chers pour vos vols.

Les petits + : Son but simple et précis et surtout son tableau d’affichage ! Les prix n’augmentent pas si vous y retournez plusieurs fois de suite (contrairement aux sites comparateurs de vols). De plus, quand vous cherchez un vol, un calendrier annuel s’affiche en surlignant chaque jour d’une couleur rouge, orange, jaune ou verte. Ces couleurs correspondant au prix du billet (rouge le plus cher allant en dégressif vers la couleur vert pour les pris les moins cher). Ce calendrier permet d’avoir un visuel très clair sur les jours où les tarifs sont donc les moins chers.

Mon avis : Je ne m’en passe plus. J’en avais marre des prix hyper variables des sites comparateurs de vols (dont je parle dans mon article sur les 11 astuces pour un billet d’avion moins cher). L’application Hopper ne m’a jamais déçue. Je ne paye pas via celle-ci mais l’utilise pour connaître les prix les moins chers. Une fois que j’ai trouvé mon vol, je regarde quelle est la compagnie et j’achète mes billets directement sur leur site (pas de frais annexes comme ça =) ).

Mes applications pour me déplacer

Rome2Rio

Descriptif : Une application pour savoir comment aller de votre point A à votre point B dans n’importe quel pays.

Les petits + : Elle couvre tout le réseau mondial et offre plusieurs choix de transports que ce soit en bateau, en train, en avion, en bus ou en voiture. Pour chaque option apparaissent le prix, le temps de transport et les horaires (quand il s’agit d’un départ comme un train ou un bus).

Mon avis : Rien à dire sur son utilité car elle est vraiment complète et il est rare de tomber sur des informations erronées. Cependant le point qui reste peut être négatif est de ne pas pouvoir accéder directement aux sites des diverses compagnies de transports sur lesquels acheter le billet. Mais il ne s’agirait que d’un confort supplémentaire car finalement on a tout de même toutes les informations nécessaires demandées =)


Blablacar

Descriptif : Trouver un trajet en utilisant le covoiturage ou le bus.

Les petits + : Les trajets en covoiturage ou en bus sont nettement moins chers que si vous preniez seul votre voiture ou le train. Et le petit plus du coup, c’est son petit impact écolo qu’on aime forcément.

Mon avis : Depuis peu, on peut choisir entre le bus ou le covoiturage (avant Blablacar ne proposait que le covoiturage). Et étonnamment, on peut l’utiliser partout dans le monde. Alors je vous avoue ne jamais avoir essayé à l’international … En tout cas, dès que je me déplace en Europe, je l’utilise dès que mon trajet fait plus d’1 heure. Et quand je propose un long trajet, j’arrive souvent à remplir la voiture et à me faire au moins rembourser les péages ou la moitié du plein d’essence 😉


Maps.me

Descriptif : Navigation hors ligne pour se déplacer en ville ou en randonnée.

Les petits + : Pas besoin de connexion internet pour naviguer sur les cartes et suivre un itinéraire. Le gros avantage, c’est qu’il suffit simplement de télécharger les cartes qui nous intéressent avec le réseau internet avant notre voyage pour avoir la map disponible H24 sans réseau une fois sur place. Top ! De plus, on y trouve beaucoup plus de chemins que sur google maps.

Mon avis : Une merveille surtout pour ce qu’il s’agit de la randonnée ! Nous l’avons utilisé pour des treks hors des sentiers battus et sans balises au Pérou et on a toujours trouvé notre chemin grâce à l’application. Jamais je n’aurai pensé l’utiliser pour des chemins de randonnées, or même ceux là sont référencés : Top de chez top !

Mes applications « vitales »

Mes applis pour trouver un logement

Booking

Descriptif : Cette application permet de trouver un hôtel et de le réserver à n’importe quel moment et n’importe où.

Les petits + : Je pense que beaucoup de monde connaît cette appli et l’utilise … Mais pour ceux qui ne le savent pas, plus vous réservez avec l’application et plus vous avez des offres intéressantes ou des promotions sur vos prochains séjours. De plus, il existe beaucoup de filtres pour obtenir une recherche bien précise, c’est plutôt pratique !

Mon avis : Quand on voyage en mode backpacker et qu’on ne sait pas où dormir le lendemain, Booking est idéal. Cependant il est moins possible de privilégier les logements chez les locaux même si cela commence à changer un peu. Au Pérou nous avons réussi à trouver des logements chez l’habitant via l’appli mais ce n’est pas encore très répandu. Cela dit, chaque hôtel dispose de suffisamment de commentaires pour confirmer son choix et ça aide vraiment bien.


Airbnb

Descriptif : Trouver une location de vacances ou un logement proposé par des particuliers.

Les petits + : On se sent comme chez soi, du moins, je n’ai jamais été déçu. Le fait de pouvoir choisir en fonction de son mode de vacances : partager un logement avec d’autres voyageurs en ne louant qu’une chambre ou louer le logement entier. On trouve toutes sortes de tarifs du moins cher au plus élevé. Ici aussi vous pouvez obtenir des réductions en fonction du nombre de vos réservations.
Depuis peu, on peut aussi aller cuisiner local chez un hôte et déguster notre préparation ensemble –> une super idée pour manger local tout en partageant 😀

Mon avis : J’adore cette application car la communication avec l’hôte est très facile. Je m’en sers surtout pour réserver des locations pour plusieurs nuitées par exemple lors d’un city break ou lors d’un road trip où je resterai plusieurs jours dans une même ville. On se sent vraiment comme chez soi en laissant nos bagages rangés dans une armoire, disposant d’une cuisine ou encore pouvoir rentrer et sortir comme bon nous semble.

Mes applications pour … manger !? 😛

TripAdvisor

Descriptif : L’application idéale pour mêler à la fois réservation de vols, d’hôtels et avis restaurants.

Les petits + : Très simple d’utilisation. On peut y chercher tout type de choses en fonction de sa géolocalisation, des prix, des avis … Ces derniers sont d’ailleurs d’une aide précieuse quand il s’agit de faire un choix.

Mon avis : Je ne l’utilise que pour les restaurants quand je veux manger local dans un très bon restaurant ou que je veux retrouver des bons repas de chez moi comme une crêperie ou une raclette en plein Cusco (sii sii ça existe xP). Petit bémol de mon point de vue : les hôtels et restaurants qui y sont référencés sont souvent déjà bien connus et les locaux – quand on voyage à l’international – passe parfois à travers car ils ne sont pas encore bien développés. C’est dommage car j’ai parfois mieux manger dans un petit restaurant non référencé qui ne payait pas de mine que dans certains restaurants notés dans TripAdvisor pour lesquels l’addition était bien plus élevé. Alors faites attention aux avis surtout et ne vous fiez pas à l’apparence !! 😉


Foursquare

trouver un bon restaurant n'importe où dans le monde

Descriptif : Une application pour rechercher un restaurant, un café, un bar ou une sortie.

Les petits + : Trouver des restaurants LOCAUX !! Oui, enfin ! Ce que je reprochais donc à TripAdvisor se trouve ici, merveilleux ! Chaque voyageur fait parti de la « communauté » et peut ainsi ajouter lui-même un restaurant local en donnant son avis sur celui-ci. De plus, des filtres assez sympas existent dans la recherche : pas de chaîne de restaurant, happy hour, terrasse …

Mon avis : Je la connais depuis très peu de temps, je pourrais donc vous en parler après l’avoir essayé en Islande. En attendant, à 1ère vue, ce qui me plait vraiment ici, vous l’aurez compris, c’est de pouvoir manger local sans tomber sur des restaurants de luxe. Si vous connaissez cette appli, n’hésitez pas à mettre un petit avis en commentaire 😉

Mes applications « budget »

Pour convertir rapidement son argent

XE Convertisseur de devises

Descriptif : Comme son nom l’indique, cette appli permet de convertir n’importe quelle devise.

Les petits + : Le taux de change se met à jour chaque minute, plutôt pratique quand vous avez un vendeur prétendant convertir le prix en fonction du taux de change actuel alors que ce n’est pas vrai. Vous pouvez vérifier en tant réel ses dires ^^ De plus, toutes les devises y sont référencés.

Mon avis : Très pratique pour voir si vous ne vous faites pas avoir. Cependant, nous sommes bien d’accord qu’il faut tout de même avoir une idée des prix « normaux » avant d’arriver dans le pays visité. Histoire de savoir si le prix est le bon ou si vous devez négocier car on vous arnaque …

Des applications pour gérer ses dépenses

Travel Spend

Descriptif : Une appli pour gérer et suivre ses dépenses en voyage.

Les petits + : On peut y inscrire le prix de l’achat effectué dans la monnaie locale et obtenir le résultat en euro (ou dans sa devise habituelle). Chaque dépense peut être répertoriée dans une catégorie type logement, restaurant, activités, transport, etc. Un diagramme représentant les pourcentages de chaque catégorie permet d’en savoir davantage sur ses dépenses.

Mon avis : J’aime beaucoup le fait de pouvoir catégoriser chaque dépense afin de savoir pour combien m’a coûté chaque catégorie. Tout y est noté, un grand plus pour m’y retrouver lors de l’écriture de mes articles pour vous partager mes bons plans et le tarif de chacun =)


Tricount

Descriptif : Faire les comptes entre amis.

Les petits + : Le but est de rentrer chaque dépense est de notifier qui a payé et pour qui. Ensuite l’équilibre se fait entre les dépenses de chacun afin de savoir qui doit de l’argent à qui ou si les comptes sont équivalents pour chacun. Ainsi quand Quentin par exemple paye une activité pour nous deux à 30€ par exemple, l’équilibre me montre que je dois 15€ à Quentin … De plus, on peut ajouter au compte autant de personnes souhaitées. Ainsi, que vous ne partiez qu’à deux ou à 10, l’application s’occupe de faire les bons comptes pour faire des bons amis ;P

Mon avis : Superbe !! Une des applications les plus pratiques quand on part entre amis. Pas de prise de tête possible pour recalculer qui doit combien à qui. Il m’arrive même de l’utiliser en dehors du voyage. Bon … par contre attention à bien remplir les dépenses car si vous vous trompez de payeur par exemple et bien ça faussera tout …

Mes applications « pratiques »

Les applications pour s’organiser

Scannable ou PDF Scanner

mes applications organisation

Descriptif : Scanner vos documents importants pour les avoir en copie dans votre téléphone en cas de besoin.

Les petits + : L’image est de qualité et est sauvegardé en PDF. Vous n’avez ensuite plus qu’à la retrouver dans votre dossier adéquat en cas de besoin.

Mon avis : J’ai toujours eu pour habitude de tout photocopier pour les avoir dans une pochette dans mon sac resté à l’hôtel (billet d’avion, carte d’identité et passeport, carnet de vaccination …) mais voilà quand on les perd ou qu’il pleut et que tout est en miettes on se trouve bien embêté. Alors là aussi, je touche du bois, car je n’ai jamais eu besoin de sortir ces photocopies en cas de problèmes comme en cas de vol de pièce d’identité mais sans savoir, c’est vrai que l’application nous sauve bien la mise si jamais cela arrivait. A condition de ne pas se faire voler non plus son portable … –‘ Un petit conseil pour ça si jamais ça devait vous arriver –> envoyez vous par mail vos documents importants avant votre départ ainsi vous pourrez accéder à vos mails via les ordinateurs des diverses administrations 😉


Travor

Descriptif : Organisation de son carnet de voyage.

Les petits + : Les indispensables tels que les numéros d’urgence du pays, convertir des devises ou encore les documents importants sont référencés. Ensuite il est possible de suivre ses dépenses, de se créer des listes en tout genre (ce que je dois prendre, ce que je veux visiter, à faire …) et d’écrire son voyage comme un carnet de bord jour après jour. En gros l’application parfaite pour voyageurs =)

Mon avis : Les numéros d’urgence sont un plus car j’avoue, ce n’est vraiment pas la chose dont je me souci quand je voyage, il n’empêche que ça peut toujours servir… Ensuite, je trouve cette application formidable pour son côté liste (je suis une Madame listes en tout genre ^^ ») où la liste « choses à faire » revient pour chaque voyage. Et son carnet de bord est juste super pour y noter toutes les choses à ne pas oublier notamment pour l’écriture de mes prochains articles =)


Weather Pro

application météo partout dans le monde

Descriptif : Consulter les prévisions météo jusqu’à 7 jours pour n’importe quel lieu dans le monde.

Les petits + : Pouvoir avoir la météo n’importe où dans le monde … plutôt sympa pour savoir comment s’habiller et prévoir ou non le parapluie.

Mon avis : Bon cette appli est dans mon téléphone mais j’avoue rester toujours dubitative sur les prévisions faites surtout quand on se trouve dans un pays à la météo changeante comme quand on est proche de l’Equateur par exemple … Cependant, quand je visite une capitale ou quand je suis en court séjour, j’aime bien regardé la météo prévu pour la journée pour notamment faire les activités adéquates (genre du rafting quand il fait chaud ou faire les musées s’il pleut …).


Google Photos

mes applications pratiques

Descriptif : Espace de stockage gratuit pour les photos.

Les petits + : Stocker de nombreusessssssss photos tout en pouvant les organiser par albums.

Mon avis : C’est devenu un automatisme depuis le jour où j’ai perdu toutes les photos d’un weekend suite à une carte SD qui a rendu l’âme … ça ou un vol d’appareil photo, personnellement ce qui me rend le plus triste c’est surtout la perte des photos alors je ne prends plus de risque et j’enregistre tout dans google photos en les gardant sur la plate-forme jusqu’au jour où mon album photo est imprimé et où j’ai un double stockage dans mon disque dur externe.

Mes applis de survie ^^ »

Flush

mes applications pratiques : trouver des toilettes proches

Descriptif : Cette application vous trouve les toilettes les plus proche.

Les petits + : Simple et rapide quand on se trouve en situation critique ! De plus, les données fournies par l’appli géolocalise les toilettes sur une map et nous dit si celles-ci sont payantes ou non.

Mon avis : A première vue, cette application m’a bien fait marrer … il n’empêche qu’elle est hyper pratique quand une envie urgente se pointe. Surtout quand, 3 heures avant, on a déjà été se payer un café ou un coca pour en réalité juste pouvoir bénéficier des toilettes du restaurant … ^^ »


Refillmybottle

mes applications voyage pratiques

Descriptif : Une application pour trouver des endroits où il est possible de remplir sa gourde vide.

Les petits + : Le côté écolo : on évite d’acheter sans cesse des bouteilles en plastique et on privilégie les recharges des gourdes avec de l’eau potable. Notre planète ne nous en remerciera qu’un peu plus 😉

Mon avis : Plutôt que de partir avec 3 L d’eau dans son sac quand on visite un pays méditerranéen en plein été, c’est quand même top de ne pouvoir prendre qu’une gourde d’1 L et de la remplir au fil de la journée. En plus, j’adore le côté écolo !! 🙂

Mes applications pour communiquer

Google Translate

Descriptif : Traducteur

Les petits + : Toutes les langues y sont référencés et on peut soit dicter soit écrire. Très pratique quand on a oublié ce qu’un mot voulait dire dans un menu au restaurant ou lorsqu’on souhaite poser une question avec un vocabulaire un peu plus compliqué.

Mon avis : On ne va pas se mentir, je pense bien qu’elle est l’une des applications les plus utilisés dans le monde … En même temps, ça arrive à tout le monde de perdre un peu son anglais ou autre, surtout quand on a pas parlé la langue depuis un bout de temps ^^ Bref, on l’aura compris, je la trouve vraiment indispensable !


Duolingo

Descriptif : Apprendre une langue par de petites leçons journalières.

Les petits + : Un test se fait avant de commencer afin de voir à partir de quelle leçon il faut reprendre les « cours ». Mais si on le souhaite, il est possible de reprendre les bases. L’application propose des exercices complets que ce soit en compréhension écrite ou orale ou en production écrite ou orale. Ainsi toutes les compétences sont vues. De plus, chacun est libre d’aller à son rythme avec la régularité qu’il souhaite.

Mon avis : J’ai adoré !! J’ai appris l’espagnol grâce à cette application pour aller au Pérou et une fois là bas, aucun problème –> le rêve. Bon après j’avoue que j’étais très régulière et que j’y étais vraiment à fond, pas sûre que tout le monde tienne 45 mn par jour pendant 6 mois xD


Whatsapp

mes applications pratiques

Descriptif : Communiquer simplement et rapidement avec quiconque dans le monde.

Les petits + : Pouvoir communiquer via le réseau wifi avec n’importe qui dans le monde, qu’il s’agisse d’un numéro péruvien, américain ou français … Parler à l’international quoi ;P

Mon avis : Passer par la wifi n’est en soi pas réellement un problème, ça évite de payer et en même temps de rester trop sur son portable. Mais c’est forcement l’appli que j’utilise pour communiquer avec mes proches ou envoyer quelques photos quand je suis en voyage =)


Et voilà mes 20 applications indispensables pour partir en voyage, qu’il s’agisse d’un long de plusieurs semaines à l’autre bout du monde comme d’un court séjour en Europe. Je sais qu’il en existe bien d’autres mais le but n’est pas de passer le temps de son voyage sur son portable. Je parle donc bien de ces applications comme étant indispensables pour moi et je sais bien qu’elles ne le seront pas forcément pour vous j’en doute bien (surtout si vous êtes bilingue ^^ ») quoiqu’il en soit j’espère vous avoir apporté de belles découvertes ;P

N’hésitez pas à écrire un petit commentaire pour dire si vous êtes du même avis (ou pas :P) ou nous offrir d’autres innovations intéressantes que vous auriez testé.

* Marine *

(Article écrit en mars 2020)

Choquequirao : Comment visiter la plus mystérieuse des cités incas ?

Choquequirao, c’est cette cité inca encore méconnue du grand public … mais pourtant 10 fois plus impressionnantes que celle du Machu Picchu !! Mais alors pourquoi n’est-elle pas plus visitée ? Et bien, tout simplement car on ne peut y accéder qu’après 2 jours de marche …

Du coup, oubliez le tourisme de masse, appréciez l’âme inca que l’on ressent encore davantage et venez vous émerveiller devant le charme des ruines encore mieux préservées que celle du grand site reconnu par l’Unesco.

Je vous présenterai donc dans cet article tous les aspects pratiques pour rejoindre les lieux, vous raconterai la difficulté de ce trek mais également sa beauté incommensurable et vous expliquerai comment nous avons fait parti des premiers à nous rendre sur les grandes terrasses en contrebas de la cité.

Bienvenue à Choquequirao !!

Vue sur la place principale du Choquequirao

Comment rejoindre Choquequirao ?

Où se trouve Choquequirao ?

Et bien oui, avant de savoir comment rejoindre le site inca, il faut bien évidemment savoir le situer…

Celui-ci se trouve à 4h de route au nord-ouest de Cusco. On ne peut donc y accéder qu’en bus ou en taxi. Et le village le plus proche du début du trek se nomme Cachora.

Comment rejoindre le village de Cachora ?

Oubliez la course en taxi si vous voulez un transport à bas prix. En effet, peu de touristes se dirige vers cette destination du coup la course vous coûtera bien plus cher …

Prendre le bus avec la compagnie Bredde

Le plus simple reste donc de vous diriger vers la gare routière de Cusco au sud et d’acheter vos billets auprès de la seule compagnie allant dans cette direction –> Bredde.

Un billet Cusco – Abancay coûte 20 soles par personne (soit 5,5€). Cependant attention, précisez-bien au chauffeur que vous souhaitez vous arrêtez au croisement Ramal de Cachora !!

Jusqu’à ce point vous en aurez bien pour 3h30 de transport tout de même donc je vous conseille de prendre le bus en matinée (des bus partent à 6h, 8h, 10h et 13h tous les jours 😉 ).

Puis prendre le taxi

Une fois déposé au croisement Ramal de Cachora, il vous faudra continuer votre course jusqu’au village de Cachora en taxi. Et, pas de panique, vous n’aurez aucune difficulté à en trouver un puisque plusieurs chauffeurs se disputeront même pour votre course. N’hésitez donc surtout pas à marchander et négocier le plus bas prix car ils ne se priveront pas pour grossir leur tarif.

Au final, dans notre cas, ils nous énervaient tellement que nous sommes montés à bord d’un 4×4 qui partait en direction du village. Cela grâce à Arnaud et Lorena, un couple rencontré sur place qui partait aussi pour le trek du Choquequirao avec qui on sympathisera =) Le chauffeur nous fit un prix d’ami à 10 soles (2.5€) par personne le trajet.

Où dormir à Cachora ?

Vous aurez le choix car il existe de nombreux petits logements chez l’habitant à bas prix. Cependant nous avons fait le choix de nous faire plaisir avec un hôtel spacieux (grande chambre, douche bien chaude, terrasse et « restaurant ») avec une vue fantastique pour 32€ la nuit !!

Nous avons fait ce choix car le paysage était juste splendide et que nous savions que le trek allait être très difficile. Du coup nous voulions passer une bonne nuit avant de partir pour nos 4 jours de marche et récupérer avec une bonne nuit de sommeil au retour …

Voici l’adresse de la Casa Nostra !! 😉

Petit + : aucun souci pour laisser nos surplus de bagages =)

Comment revenir de Cachora à Cusco ?

Une information que l’on a beaucoup de mal à trouver !! Que ce soit sur internet ou des habitants du village … c’est la débrouille !

Si vous ne faites pas le trek avec une agence, vous n’aurez pas de transport privé alors je vous souhaite bon courage pour repartir.

Attention, je n’ai pas dit que c’était impossible !! Cependant, il vous faudra sûrement payer plus cher qu’à l’aller car vous ne pourrez avoir affaire qu’aux taxis et/ou locaux vous faisant payer le prix cher.

Faire du stop !

De notre côté, heureusement qu’Arnaud, le roi de la négoce, était là ;P En essayant de stopper un van touristique qui remontait vers Cusco, il nous a trouvé une voiture au carrefour de l’hôtel dont le chauffeur remontait vers le Ramal de Cachora. Pour 10 soles par personne, ouf !! Bon vu l’état de la voiture dont tous les voyants rouges étaient allumés on aurait pas mis plus xD

Continuer en taxi et « bus » local.

Par contre, une fois au Ramal, ne pensez pas à reprendre un bus comme à l’aller … Bah oui, dans ce sens n’imaginez même pas connaître les horaires de passage du bus ou même encore que le chauffeur de celui-ci s’arrête pour vous prendre …

Du coup, taxi obligatoire !! Et qui dit taxi hors des villes, dit gros fou au volant … on a bien flippé, on ne va pas vous mentir ^^ » celui-ci nous a déposé dans une ville un peu plus haut sur la route où nous avons pu continuer avec un transport local dans lequel nous étions 10 …

Et chanceux dans notre malaise sur la route, nous en avons eu au total pour le même prix que l’aller soit 30 soles au total. Top !

Le trek de Choquequirao

Début du trek de Choquequirao

Choquequirao est nommé par les Péruviens comme étant le trek le plus difficile de la région. Non pas par son altitude ou ses conditions météorologiques difficiles (quoique …) mais par ses dénivelés des plus impressionnants … Pour eux, le faire seul sans guide ni mule revêt du GROS challenge, on s’en est d’ailleurs vu félicité plus d’une fois par les habitants de la vallée et même par des guides croisés lors d’autres excursions … ^^

Alors je vous ferai la description du trek mais vous donnerez à la fin un conseil d’itinéraire mieux conçu pour prendre plaisir à fond. Car de notre côté nous sommes parti à pied de Cachora, chose que vraiment peu de monde fait pour partir de plus loin – directement du Mirador de Capuliyoc – et on comprend pourquoi puisque vous réduirez votre trek de 20 km ce qui n’est carrément pas négligeable …

En effet, de notre côté, nous en avons eu en tout sur les 4 jours pour :

  • 77 km de marche
  • environ 5200m de dénivelé positif (sii sii … ^^ »)
  • environ 4400m de dénivelé négatif (pas forcement mieux pour les articulations …)

On est bien loin du trek sympathique du Canyon de Colca ^^

1er jour du trek vers Choquequirao

Descriptif

  • Itinéraire : Cachora – Santa Rosa
  • Distance : 25 km
  • Durée : 6h30
  • Dénivelé positif : environ 600 mètres
  • Dénivelé négatif : 1500 mètres

Une 1ère journée en forme !

Après une bonne nuit reposante, au sein d’un paysage de dingue, on ne peut qu’être enthousiaste à partir. On est en forme et on en profite alors pour faire 25km ce 1er jour mais … quelle erreur !

Un début de randonnée calme

La 1ère partie de la journée est plutôt simple, un peu de montée, un peu de descente dans les chemins passant entre les fermes et les champs le tout dans un décor de montagne. Un premier aperçu très agréable puisque nous sommes seuls.

En effet, nous sommes les seuls à partir de Cachora, les autres randonneurs rejoignant directement le mirador de Capuliyoc en taxi car, de là, commence le « vrai » trek de Choquequirao.

De notre côté, nous ne regrettons pas car le calme et la découverte de la vallée nous apaisent.

Le seul moment qui nous lassera peut-être un peu, c’est quand nous rejoindrons la route pour rejoindre le mirador car on aura presque 5 km à faire le long de celle-ci.

Le mirador de Capuliyoc

Nous arrivons au point de départ du trek toujours en pleine forme –> les débuts forcement … ^^ »

Nous achetons le ticket d’entrée pour le site du Choquequirao à 60 soles par personne (~16€) obligatoire pour la visite de la cité. Attention à bien le garder sur vous car vous serez contrôlez une fois sur place.

Le mirador nous offre une vue fantastique et vertigineuse sur la vallée et el rio Apurimac en contrebas jusqu’où vous aurez le plaisir de descendre pour ensuite … tout remonter xD

Une fois le point de contrôle passé, vous arrivez enfin au départ du trek où vous pourrez commencer à apercevoir le tracé de l’itinéraire du trek dont la 1ère partie de la longue descente de 1400 mètres de dénivelé jusqu’au passage du pont.

Panorama début du trek Choquequirao

Une descente longue …

En effet, la descente de 1400 mètres sera longue d’autant plus qu’on apercevra que très tard la fin avec le pont passant au dessus de l’Apurimac …

La pente est raide et les articulations commencent à se sentir, la chaleur tape pleinement le flan de la montagne et nous prend à la tête, de plus le moindre coin d’ombre est déjà pris par d’autres randonneurs … les bouteilles d’eau se vident à une vitesse folle …

Heureusement que les paysages sont époustouflants …

Nous nous arrêtons pour manger un bon repas à Chiquisca pour 10 soles par personne et reprendre des forces avant la fin de la randonnée du jour qui nous semble encore loin.

Nous repartons pour 45 minutes de marche mais c’est pourtant usé que nous arriverons enfin à la rivière. On prendra alors le temps et le plaisir de tremper nos pieds brûlants et gonflés dans l’eau froide voire même de plonger entièrement dans une petite retenue d’eau un peu plus chaude pour Quentin ^^ »

Un dernier effort avant Santa Rosa

Le deal qu’on s’était donné, c’est que si on arrivait à Playa Rosalinas (le pont) avant 16h, on continuait jusqu’au campement de Santa Rosa pour éviter de faire les 1500 mètres de dénivelé positif en 1 seule fois le lendemain matin.

Heure d’arrivée au pont : 16h15 … bon et bah Deal accepté quand même !!

Mais en réalité, on aurait dû en rester là car on était loin de se douter qu’il restait encore une bonne heure et demie de marche sur une pente bien raide et que le camping serait rempli et disons-le clairement : répugnant !!

  • Les places de camping pas très entretenues …
  • Une seule douche sans lumière et les pieds dans la m**** à cause des toilettes dégueulasses juste en face.
  • La possibilité de manger … debout ou assis à terre. (Car le camping est tellement plein que le peu de places assises sont déjà prises).
  • Hyper bruyant !

Bref, ne dormez surtout pas à Santa Rosa !!

2ème jour de trek : jusqu’au camping Choquequirao

Descriptif

  • Itinéraire : Santa Rosa – Camping Choquequirao
  • Distance : ~ 9km
  • Durée : 3h
  • Dénivelé positif : ~ 1250m
  • Dénivelé négatif : ~ 200m

Un 2ème jour tempéré

Une montée sous le signe de la tempête

Hum … un matin dont on se serait bien passé … ^^ »

L’idée, c’était de se lever à 5h du matin pour pouvoir monter avec la fraîcheur du jour. Mais c’était sans compter sur la fatigue que Quentin s’est en réalité levé à 6h et que ça m’a agacé ! Du coup, on s’est bien pris la tête et on a vraiment commencé la montée que vers 7h30 … génial !! (Hum, j’avoue… signé Quentin)

Bon mise à part ce point, la montée est très raide, mais une fois qu’on a trouvé son rythme, elle se monte plutôt bien.

Le petit déjeuner étant très minimaliste ce matin là, on s’est donc arrêté au 1er campement à Marampata pour déjeuner vers 9h30.

Tracé 1er jour trek Choquequirao

En route vers le Choquequirao !! =D

La traversée du village de Marampata est des plus agréable. Posé en haut d’une crête, il est de toute part ensoleillé et la vie y abonde. Ce peut être également un très bon choix où dormir 🙂

Nous continuons notre chemin très doux en jambes parsemés de courtes montées et descentes jusqu’au camping.

Et on appréciera d’autant plus le chemin à partir du mirador Sunchupata où apparaitront au loin, les 1ères ruines du site inca Choquequirao. De nombreuses terrasses en contrebas et quelques ruines qu’on entre aperçoit au sommet du lieu.

Un émerveillement de surprise, notre 1ère rencontre avec le monde inca !!

Arrivée au camping

Nous arrivons au camping pour 12h alors décidons de planter la tente avant de manger pour repartir visiter une partie du site l’après-midi.

Le camping est plutôt spacieux, les sanitaires corrects mais le must est qu’il offre une superbe vue sur les montagnes et donne un accès très rapide à la partie basse comme haute du site de Choquequirao.

Visite des ruines basses du Choquequirao

Beaucoup de marches !!

Sur la partie basse de la cité Choquequirao on ne trouve que des terrasses. C’est donc en tout et pour tout encore 5 km de marche qui nous attendait à descendre jusqu’au lieu puis à vadrouiller entre les différentes terrasses et donc pas moins de 400m de dénivelé positif et le même en négatif.

Mais sincèrement Waouh !! N’hésitez pas une seconde c’est époustouflant !

Un lieu encore fermé aux visiteurs ?!

Euh … je crois bien que oui … Oups !!

En effet, aucune photo de ces terrasses sur le net, une porte ouverte qui devait normalement être fermée par un cadenas, la traversée d’un village d’architectes fantômes et aucune explication de cette partie ni sur Internet ni dans les guides …

En réalité, il s’agit d’un site qui est encore en état de « fouilles » donc normalement seuls les architectes ont le droit d’y mettre les pieds. Cependant, chanceux que nous étions, nous nous trouvions sur le site en pleine semaine de fête nationale … Or, au Pérou, quand c’est jour de fête c’est en fait semaine de fête, du coup personne sur le site !!!

Wouhouuuuuuuu, trop chouette !!!!

Une visite VIP

Bah en gros c’est vraiment ce qu’il s’est passé … On était absolument seuls sur le site, du coup on est revenu avec des clichés de dingue !!!

En voici quelques-uns dans la plus grande exclusivité !! 😉

3ème jour de trek : visite du Choquequirao et retour vers l’Apurimac

Visite de la partie haute du site de Choquequirao

La partie basse n’est que terrasses et d’après les archéologues, elles devraient relier la partie haute du site. Imaginez-donc un peu sa taille …

Effectivement, la cité, une fois les fouilles terminées, devrait être 2 fois plus grande que celle du Machu Picchu … Impressionnant non ?!

De plus, vous apprécierez d’autant plus car vous serez vraiment seuls contrairement aux 15 000 visiteurs journaliers du site inca le plus connu au monde et vous pourrez ressentir davantage l’esprit inca de par le calme, l’apaisement et la sérénité du Choquequirao.

La plaza principal et les ruines alentours

Les ruines sur la place principale sont beaucoup plus en état que celles du Machu Picchu. En plus, l’espace est vraiment très aéré, on prendra alors vraiment plaisir à se promener entre celles-ci en admirant la vue sensationnelle des vallées alentours. Certains en profiteront même pour méditer ou faire une séance de yoga … et on comprend vraiment pourquoi !

Les terrasses aux lamas

Elles sont la grande renommée du site. En effet, les incas ont introduits des pierres plus claires au sein des terrasses pour former des silhouettes de lamas.

Plutôt original, on aime les prendre en photos ou se prendre au jeu de poser à côté.

En descendant celles-ci, n’hésitez pas à continuer vers le petit mirador qui vous offrira une vue d’ensemble sur ces belles terrasses =)

Une visite qui restera gravé dans ma mémoire

Et bien oui, pour la petite histoire, le Choquequirao gardera une place des plus importantes dans mon cœur et cela durant toute ma vie. Non pas seulement pour la beauté de la cité mais également et surtout pour la demande en mariage que Quentin m’y a faite et à laquelle j’ai bien sûre dit OUI … =’D

Je ne vous en raconterai pas les détails mais ce fût un moment inoubliable ! C’est vrai au fond, une demande des moins classiques à 3800m d’altitude dans un lieu fantastique à l’autre bout du monde qui revêt de nos passions et de nos valeurs … que demander de plus ??

Te quiero tanto !!

Site archéologique Choquequirao

Retour vers Cachora

Le matin nous n’en avons pas moins marché … En effet, visiter un site archéologique inca demande de monter et descendre sans arrêt. Nous avons donc parcouru, uniquement le matin, 7 km avec un dénivelé positif de 550m tout de même …

Mais une fois rentrée au campement et après avoir rangé la tente et mangé, il fallait bien repartir, snif =(

Ce que nous avions descendu devait alors être remonté et inversement … Aïe !! :/

Descriptif

  • Itinéraire : Camping du Choquequirao – Chiquisca
  • Distance : 14km
  • Durée : 3h45
  • Dénivelé positif : 500m
  • Dénivelé négatif : 1500m

Qui dit descente ne dit pas forcement moins de fatigue !

En effet, si vous avez bien lu le descriptif de la montée du jour 2, vous vous souvenez qu’elle était raide et donc difficile.

Alors imaginez une montée raide, en sens inverse, ça devient une descente périlleuse. Les cailloux et le sol glissent sous les chaussures (merci les bâtons pour le coup) alors on est tout le temps sur la retenue et la lenteur pour éviter de se tordre un genou ou une cheville.

Mais alors ce fut des douleurs affreuses dans les articulations.

Imaginez-donc la courte montée jusqu’à Chiquisca … je n’en pouvais plus ! Alors comme il commençait à faire nuit, j’ai dit à Quentin d’avancer jusqu’au camping pour pouvoir monter la tente avant le coucher du soleil … Quand il eût fini et qu’il partait me rechercher, j’arrivais !! Bon timing ! ^^

Et je pense qu’on aura jamais autant apprécier une douche froide et un bon repas chaud à la Péruvienne x)

4ème jour du trek Choquequirao

Descriptif

  • Itinéraire : Chiquisca – Cachora
  • Distance : 17,5km
  • Durée : 5h
  • Dénivelé positif : ~ 1800m
  • Dénivelé négatif : ~ 200m

On a géré la montée !

Le flan de montagne sur lequel on devait grimper, on le savait, se trouvait en plein soleil à partir de 9h du matin … Le but c’était donc d’arriver avant 10h au mirador de Capuliyoc pour ne pas subir la montée comme nous avions vu certains le faire lors de notre 1er jour.

Nous avons donc replié bagage dans le noir dès 5h du matin (ce coup là, l’heure était respecté xP) (Oui oui, je confirme, signé Quentin), déjeuné à 6h et sommes parti aux alentours de 7h moins le quart : parfait !

Bon on aura fait un bout sous le soleil tout de même, mais uniquement la dernière partie que l’on voit s’abattre tel un mur devant nous au dernier air d’observation.

En tout cas on est arrivé en haut fatigué mais pas usé, ça fait plaisir !

Les 10km de trop ! =S

Bon pour les 10 derniers kilomètres, on aura vraiment pas fait les fiers … note pour la prochaine fois : écouter son corps !!

C’est vrai, on était bien une fois arrivée au mirador et on aurait dû en rester là pour rester sur une note positive …

Parce que ce dont on se souviendra c’est surtout qu’on a fini à la limite d’appeler les pompiers … On avait souvenir que cette partie était simple mais forcement le 1er jour on était frais … Mais en réalité, c’était les kilomètres de trop !

Les pas se faisaient de plus en plus lourds, la chaleur insupportable, les douleurs articulaires insoutenables et la tête commençait à tourner dangereusement … heureusement qu’ils nous restaient des bars énergétiques bien sucrés.

Bref, vous l’aurez compris, on se serait bien passé de cette fin de trek des plus douloureuses …

Et c’est là qu’on kiffera le lit douillet, la douche chaude, la terrasse ensoleillé et les pancakes au chocolat de la Casa Nostra durant toute l’après midi et la soirée !!

Longue route jusque Cachora

Itinéraire conseillé

C’est suite à notre expérience que nous pouvons vous partager l’itinéraire qui serait d’après nous idéal si nous devions le refaire …

  • Jour 1 : Cachora – Playa Rosalina
    (Parce que dormir à côté de la rivière Apurimac ça doit être très reposant et le site avait l’air vraiment sympa. De plus, la montée du lendemain est à l’ombre jusqu’à 11h en juillet-août donc pas de panique vous aurez le temps !)
  • Jour 2 : Playa Rosalina – Camping de Choquequirao
    (Monter le matin pendant 3 heures, posez-vous au très sympathique village de Marampata pour y déjeuner et reprenez tranquillement en début d’après-midi pour rejoindre le camping du site archéologique 😉 )
  • Jour 3 : Visite du site de Choquequirao
    Prenez la journée pour visiter le site qui en vaut vraiment la peine, autant les terrasses basses que les ruines hautes. Vous pouvez retourner en fin de journée vers Marampata pour que votre journée du lendemain soit plus calme.
  • Jour 4 : Choquequirao – Chiquisca ou Marampata – Chiquisca
    Si vous avez décidé de dormir au village pour que la 4ème journée soit moins longue, vous pouvez aussi faire le choix d’avancer plus loin que Chiquisca cependant je n’ai eu aucun écho du dernier camping se trouvant entre Chiquisca et le mirador de Capuliyoc …
  • Jour 5 : Chiquisca – Mirador de Capuliyoc
    Si la force est encore avec vous, alors vous pouvez continuer jusque Cachora à pied … La 2ème option si vous n’en pouvez plus, c’est de prendre un taxi pour rentrer à l’hôtel et profiter pleinement de votre après-midi farniente ^^

Un trek difficile mais incroyable !!

Non je ne dis pas uniquement cela car j’y ai accepté une demande en mariage mais le trek de Choquequirao c’est tout simplement du pur trekking comme on l’aime !!

Dépassement de soi, paysages époustouflants, sérénité en pleine nature, apaisement au sein d’une cité inca dans laquelle les émotions sont bouleversées et site archéologique exceptionnel et unique de par son esprit isolé du monde.

Malheureusement des projets touristiques du type construction d’un téléphérique ainsi que « Pass 2 sites » regroupant le Machu Picchu et le Choquequirao sont en prévisions. Alors même si les locaux de la vallée refusent pour l’instant la chose, on sait tous que cela arrivera un jour malgrè tout =/

Alors si vous aimez l’aventure et l’inoubliable hors des sentiers battus, n’hésitez plus et n’attendez plus pour venir apprécier ce joyaux inca avant qu’il ne soit trop tard !!

* Marine * (Relu par Quentin 🙂 )

(Article écrit en décembre 2019)

Comment économiser plus de 200€ par mois pour voyager ?

économiser pour voyager

On ne va pas se mentir, même s’il existe des modes de voyages à faible coût comme le backpacking, voyager coûte de l’argent ! Mais l’argent part vite de nos jours, qu’on le veuille ou non, c’est pourquoi économiser est important.

Je vous donnerai donc dans cet article mes petites astuces pour réussir à économiser 200€ et plus par mois (je dis bien et plus car tout dépend de votre salaire nous sommes bien d’accord …).

Nous ferons donc dans un premier temps le topo sur les dépenses « obligatoires » de la vie de tous les jours et parlerons dans un second temps des petites choses qui peuvent vous faire économiser sur ses dépenses qu’on aimerait bien éviter 😉

Alors si toi aussi tu veux voyager mais que tu galères à économiser, alors c’est par ici ! 😉

Quelles sont les dépenses « obligatoires » du quotidien ?

Loyer et charges

dépense obligatoire mensuel d'un loyer

S’il y a bien un premier investissement coûteux et régulier, c’est bien évidemment le loyer. Que l’on habite un appartement ou une maison et que l’on souhaite un minimum de confort, on peut déjà vite compter 500€ de loyer mensuel minimum

Ouille !! 1ère claque !!

Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il faut y ajouter les charges … Alors on peut souvent éviter les dépenses faramineuses en louant un appartement dans lequel les charges sont comprises – ou ajoutées – dans le montant du loyer. Quoique … attention parfois aux arnaques de certains propriétaires …

Enfin bref, si on compte l’eau, l’électricité et le gaz on arrive vite à 100€ par mois (surtout en hiver quand on chauffe un peu plus).

La voiture

prêt ou leasing de voiture

Un prêt ou un leasing

A part avoir pour prêt la voiture de Papa Maman, une voiture, pour en avoir une, il faut bien la payer. Soit via un prêt soit par du leasing.

En tout cas on est d’accord, tout ça, ça coûte … Et il faut parfois monter jusqu’à 300€ par mois pour un prêt malheureusement … :/

Heureux le jour où cette voiture nous appartiendra enfin !!

Des pleins d’essences

Et oui, si une voiture rapportait de l’argent, ça se saurait ^^ » En plus de l’achat de notre superbe cacahuète, il faut ajouter les pleins d’essences qui ne font bien sûr qu’augmenter …

Malheureusement aujourd’hui, il faut bien compter 40€ minimum pour un plein complet de diesel =/

Les frais annexes

Par là, je parle des révisions auto, des contrôles techniques ou des taxes de circulation (vive la Belgique xD).

Alors, soit, ce sont des dépenses occasionnelles, mais ce sont tout de même des dépenses qui piquent dans nos économies … du coup elles sont tout de même à prévoir.

De mon côté, je prévois toujours un minimum de 350€ par an pour ce genre de frais (quand ce n’est pas plus … =/)

Quand je vous dis qu’une voiture c’est un gouffre !!! =O

Se nourrir !!!

dépenses obligatoires mensuels alimentaire

Ici je ne pourrais pas faire de généralité au niveau budget car nous ne consommons pas tous la même chose.

Sachez seulement que pour deux, nous arrivons à ne dépenser qu’entre 200 et 300€ de courses par mois sans nous priver.

Astuces pour économiser au niveau des courses !

Pour cela c’est très simple : lors de mon emménagement, j’achète pour mes 1ères courses absolument tout !! Mais quand je vous dis tout, c’est tout !! Tout type de conserves, tout type de viande, de boissons, de condiments … de sorte à ne manquer absolument de rien dans mon cellier. Je suis ainsi libre de manger ce que je veux quand je veux !

Mais attention ! N’achetez tout que pour ce qui se conserve comme cité ci-dessus, évitez d’acheter des fruits et légumes ou encore des produits laitiers à foison au risque de ne pas savoir tout manger avant la date de péremption.

En gros, mes premières courses sont très coûteuses (pas loin de 200€) cependant quand je retourne faire les courses une fois par semaine, je n’achète alors que le frais et ne rachète que ce qui a été consommé de ma réserve. Ainsi je n’en ai généralement que pour 50€ =)

Pour les intéressé(e)s, une liste de ma réserve arrivera bientôt dans un article que j’écrirais sur ma façon de consommer économiquement et écologiquement 😉

Les frais obligatoires

dépenses de forfaits wifi et téléphone

Assurances en tout genre

Dans la liste on retrouve :

  • l’assurance santé –> qui grimpe vite à 40€ si vous portez des lunettes
  • une assurance habitation –> tout dépend de vos m² et de votre lieu d’habitation, on prendra une moyenne de 20€
  • l’assurance auto –> qui grimpe vite à 60€ également pour une complète (en France bien sûr car en Belgique on est plus sur du 1000€ par an pour une mini omnium …)
  • si besoin, une assurance professionnelle –> pour certains métiers uniquement, à hauteur de 30€ / an

Forfaits en tout genre

Je ne parlerai ici que des forfaits « vitaux ». Et encore car si je ne parlais que pour ma personne, je me passerai bien de la télé …

  • le forfait téléphone : je compte ici une moyenne de 30€ par mois tout en sachant qu’il existe bien évidemment des forfaits nettement moins chers.
  • le forfait box (wifi, télé, téléphone) : une moyenne de 40€

Attention, je ne compterais pas ici des forfaits type Spotify, Netflix et autres dans le sens où il ne s’agit que de loisirs et que l’on peut très bien se débrouiller sans …

TOTAL DES DÉPENSES « OBLIGATOIRES »

total des dépenses "obligatoires"

Bon attention … voici LA claque ultime !!

Si on reprend le total de toutes les dépenses on arrive à un total de 1450€ par mois … ='(

Effectivement avec un montant pareil, si on veut se faire un peu plaisir avec un abonnement au sport, 1 resto par mois, 1 verre ou encore 1 ciné bah adieu les économies !! D’autant plus quand on doit ajouter les impôts généralement à hauteur d’un mois de salaire par an … — »

Mais ATTENTION !!!

Il s’agit ici d’un montant « moyen », je suis bien consciente que l’on peut s’en sortir pour beaucoup moins et c’est d’ailleurs pour cela que j’écris cet article … De plus, je préfère toujours – comme pour mes budgets voyages – grossir le chiffre pour au final, rester sur une bonne surprise ou être prévoyant au niveau de n’importe quel pépin.

Comment réussir à économiser sur ces dépenses « obligatoires » ?

économiser pour voyager

Les astuces qui suivent fonctionnent et ont été approuvés par de nombreuses personnes. Grâce à celles-ci j’ai su économiser jusqu’à 800€ certains mois tout en me faisant plaisir.

Mais là encore attention !!! Se faire plaisir ne veut pas dire abuser et sortir tous les vendredis et samedis soir en s’offrant 4 verres par soir …

Tout est relatif !! Économiser, c’est faire attention à ses dépenses et faire attention à ses dépenses demandent de changer ses habitudes …

A ce propos, pour ceux qui n’arriverait pas à modifier leurs habitudes, je vous propose le programme suivant : Life Challenging Progam et Le Notebook de l’Action qui font des miracles…

Comment économiser sur le loyer ?

La solution la plus simple est souvent celle du couple. Les frais sont divisés pas deux et on vit avec la personne que l’on aime donc tout est censé rouler à merveilles…

Mais tout le monde n’est pas en couple … Alors d’autres solutions existent !

économiser en vivant à plusieurs

Économiser en vivant en colocation

Pour moi LA solution idéale !! C’est de cette manière que j’ai su économiser pendant 2 ans. Payer un loyer avec charges comprises 300€ par mois dans une maison de 130m² … le top !!

Une économie de moitié par rapport à la vie en solo … si c’est pas dingue !!

Et pour les réticents et asociales, pas de panique, la coloc’ ce n’est pas que pour les étudiants fêtards … j’avais 25 ans quand j’ai commencé et je voulais me poser … j’ai trouvé une coloc’ pépère avec uniquement des « salariés » 😉

Économiser en vivant chez les parents

Je n’apporte aucun jugement à cela, bien au contraire. Car quand on a la chance de bien s’entendre avec ses parents c’est une aubaine ! Moi je n’ai pas su, simplement car je n’avais pas le même mode de vie qu’eux …

Alors si vous habitez chez vos parents :

  • soit ceux-ci acceptent de vous loger gratuitement pendant un temps (personnellement rien que par respect je ne m’en vois pas capable surtout si mon salaire tombe tous les mois …)
  • soit vous vous mettez en accord pour leur verser un petit loyer chaque mois à hauteur du prix de vos consommations en nourriture et charges … 😉 entre 200 et 300€ par mois ça me parait raisonnable =)

Économiser en achetant !?

économiser en achetant plutôt qu'en louant

Un peu étrange comme raisonnement et pourtant …

Alors effectivement ce n’est pas évident d’économiser en achetant, cependant je veux simplement dire par là que si vous pouvez acheter le plus vite possible plutôt que de louer en « jetant » l’argent par les fenêtres faites-le !!

Et il est encore possible d’économiser si vous ne faites un prêt que de 300€ …

Je m’explique !!

Petit exemple avec une connaissance qui a fait un achat d’appartement avec ses parents … ils se sont ainsi partagés le prêt et la propriété en 2/3 – 1/3 de sorte à ce que mon ami ne paye qu’un faible montant tout en logeant dans l’appartement.

Autre solution : achetez un bien et louez-le ainsi vous n’aurez pas de prêt à payer directement puisque ce sera le locataire qui paiera ce montant en tant que loyer 😉 ou achetez un bien et louer une des chambres ainsi vous ne paierez que la moitié de votre prêt … 😉

Vous voyez de nombreuses astuces existent !! 😛

Comment économiser sur les charges ?

Ce point est un peu relié à l’écologie et c’est plutôt cool mais là encore cela demande des changements d’habitudes …

Économiser l’eau ?

L’eau n’est pas en soit ce qui coûte le plus cher … mais la préserver est toujours utile autant pour notre planète que pour nous.

Ainsi je ne vais pas vous demander de faire la vaisselle sous la pluie … mais quelques astuces existent.

Récupérer l’eau !! L’eau de la douche ou du bain pour arroser vos plantes, l’eau du bain pour votre machine à laver ou vos toilettes … Remplissez une bouteille d’eau et placez-là dans la réserve d’eau de votre chasse d’eau ainsi vous consommerez moins d’eau en tirant cette dernière.

Il en existe bien d’autres …

Économiser le gaz et/ou l’électricité ?

économiser le chauffage en mettant des pulls et buvant des boissons chaudes

Là encore il suffit de petits gestes quotidiens que vous pourrez retrouver prochainement dans un article sur mes petits gestes écolos. Je vous en cite quelques-uns en attendant :

  • ne chauffez jamais à plus de 20° votre habitation et ne chauffez que les pièces dans lesquels vous vivez quotidiennement (bureau, cuisine …).
  • mettez des pulls, posez-vous avec un plaid si vous avez froid.
  • fermez bien toutes les portes et bouchez toutes les arrivées d’air qui causent des courants d’air froid.
  • ne chauffez pas vos chambres, vos couvertures vous réchaufferont après 5mn au lit, de plus votre corps vous en remerciera car il n’est pas bon de dormir dans une pièce chaude
  • mettez un couvercle sur vos casseroles pour cuisiner, ça cuira plus vite et vous consommerez de ce fait moins de gaz ou d’électricité.
  • aérez votre habitation 10mn par jour (un concept que je n’ai pas encore bien compris mais pourtant oui ça réchauffe bien plus vite votre habitation quand vous la chauffez)

Enfin voilà quelques astuces parmi tant d’autres …

Et grâce à ces petites choses vous pouvez gagner jusqu’à la moitié sur vos dépenses.

Comment économiser sur les frais de voiture ?

N’en achetez pas et vivez sans !

En effet, vous ne pourrez pas faire d’économie sur votre assurance auto, sur vos révisions ainsi que tout simplement sur un prêt voiture.

Alors la solution nec plus ultra c’est de ne pas avoir de voiture !!

Bon on oublie cette option bien sûr si vous vivez à la campagne loin de tout ou si vous avez des enfants … Car on est bien d’accord, cette solution n’est parfaite que quand on vit à la ville :/ Il n’empêche que cela vous fera économiser le prix du prêt et de l’assurance soit quasiment 400€ par mois.

Utiliser les transports en commun

économiser en prenant les transports en commun

La plupart des entreprises aujourd’hui rembourse de moitié les abonnements de train et autres transports types métros, tramways ou bus.

Or un abonnement coûte en moyenne 60€ par mois ce qui vous reviendra donc à 30€ seulement. On est donc gagnant de loin contre les 2 ou 3 pleins que l’on paye par mois aux environs de 100€ par mois.

C’est donc tout bénéf’ et en plus c’est bon pour la santé de se déplacer à pied ^^

Utiliser le covoiturage

Que vous preniez votre propre véhicule ou que vous payez un conducteur pour vous emmener sur votre lieu de travail, croyez-moi vous serez gagnant sur votre consommation d’essence et votre argent.

Il existe de nombreux sites proposant cela ou alors si vous voulez évitez les frais annexes de ces dits sites, covoiturez en famille ou avec vos collègues et arrangez-vous entre vous 😉

Comment économiser sur ses courses ?

N’achetez pas les marques !

« Oui mais le reste c’est pas bon ! »

Ah ? Et sinon, vous avez testés ? Parce que moi oui, et je n’ai aucune honte à dire que je vais faire certains achats au Lidl ou au Aldi car étonnamment ils sont tout aussi bons voir meilleurs que ceux des magasins plus chers …

En plus, qui a dit que le prix assurait un bon aliment ? oO

Achetez en gros

Quand je dis acheter en gros, il s’agit de la quantité. En effet, en général, plus vous prenez un volume important moins le prix au kilo est important alors n’hésitez pas à acheter en volume car les économies seront là à la fin du mois.

Achetez à la ferme ou chez le producteur près de chez vous 😉

économiser en achetant local

Beaucoup ont tendance à croire qu’acheter local coûte plus cher. Or c’est une bien belle idée reçue !!

Car en vérité acheter chez votre fermier de village ou auprès du producteur local sur le marché vous reviendra bien moins cher. D’abord car lui aussi est gagnant – puisqu’il n’a ni de prix de transport ni de quelconque autre taxe industrielle – et car vous bénéficiez des fruits et légumes de saisons non importés et donc non taxés …

25kg de pommes de terre pour 8€ … qui dit mieux ? ^^

Astuce de la réserve de nourriture

Comme cité plus haut, avoir une réserve qu’il faut simplement « recharger » vous coûtera moins cher que d’acheter sans avoir d’idées de ce que vous avez ou n’avez pas.

Et petit + : ne faites pas vos courses quand vous avez faim car ça vous fait acheter tout et n’importe quoi ^^ »

Enfin, avec toutes ces astuces j’arrive au montant indiqué plus haut, 250€ par mois pour deux soit environ 150€ pour tout seul si on aime se faire plaisir ^^

Comment économiser sur les frais « obligatoires » type assurances et forfaits ?

Minimiser les assurances

Je veux dire par là, ne prenez que le nécessaire !!

Pour votre assurance maladie, on prendra l’option hospitalisation car en effet, personne n’est à l’abri d’une maladie grave ou d’un accident malheureusement.

Cependant ne prenez pas des frais supplémentaires d’assurance chez le dentiste par exemple, si vous savez que vous n’y allez qu’une fois tous les 3 ans pour vérifier si vous n’avez pas de carie. 1 rendez-vous non remboursé sur 3 ans vous coûtera nettement moins cher que le surplus d’assurance que vous aurez payé chaque mois pour « rien »…

Il en est de même pour l’assurance auto … si cela fait 10 ans que vous n’avez jamais eu d’accidents, il y a des chances pour que ça continue alors pourquoi prendre l’assurance la plus haut de gamme ?

A vous de voir 😉

Comparer pour avoir la moins chère

économiser en faisant appel à un courtier en assurance

Faites appel à un courtier en assurances qui vous trouvera la moins chère ou demandez différents devis à différentes assurances. Le temps passé à cela ou l’argent dépensé pour un courtier vous sera vite rendu par les gains que vous ferez par la suite.

A vous, l’assurance la moins chère du marché 😉

Avec ces astuces, j’ai su baisser mon assurance santé et mon assurance auto de 20€ chacune 😉

Prendre les forfaits de bases

Prenez le forfait le moins cher ! Alors oui cela ne vous permettra pas d’avoir un gros chiffre de Go en 4G mais croyez-moi ça vous fera du bien de passer moins de temps sur votre portable et de vous connecter uniquement quand un réseau wifi gratuit sera disponible 😉

Dans la même optique, banissez la box avec abonnement télé et ne prenez que la wifi, après tout, les films et séries se trouvent très bien sur internet alors branchez votre ordinateur à votre écran télé via un cable HDMI et c’est parti 😉

20€ le forfait téléphone au lieu de 35 et 20€ la box wifi solo contre 40 avec l’abonnement télé 😉

Total des économies faites sur un mois ?!

Si je me base sur tous les tarifs et économies citées ci-dessus j’arrive à des montants mensuels de dépenses « obligatoires » à 920€.

J’ai donc fait une économie de presque 550€ comparé au montant initial

On les prends non ?

économiser pour voyager

Alors bien sûr, ces économies demandent beaucoup de changement d’habitudes mais je vous ai montré par cet article qu’économiser c’est possible et même sans se priver !!

En effet, je dépense moi même jusqu’à 200€ de loisirs par mois (sport, resto, sorties, shopping …) alors même si j’ajoute ce montant il y a toujours moyen de mettre de côté … il faut juste le vouloir 😉

J’espère que cet article vous aidera et vous servira =) et si vous avez d’autres astuces à partager alors n’hésitez pas à mettre un petit commentaire 😉

Dans la suite des économies, n’hésitez pas à aller lire les autres articles en lien comme celui des « 11 astuces pour un billet d’avion moins cher » =)

A très vite pour de nouvelles astuces 😉

* Marine *

Le lac Titicaca et ses îles étonnantes

pêcher au milieu du lac Titicaca

Renommé pour être le lac navigable le plus haut du monde avec ses 3810 mètres d’altitude, c’est au lac Titicaca que nous avons poursuivi notre road-trip au Pérou. Changement total de décor après les montagnes de la région d’Arequipa puisque les îles et l’eau nous attendaient.

C’est donc au plus proche de l’habitant que nous avons découvert ces tant renommés îles Uros faites de roseaux en apprenant à y vivre ainsi que l’île Taquile où règne le calme et la sérénité.

Alors si vous voulez connaître l’expérience du lac Titicaca sans l’affluence touristique, c’est par ici 😉

Côté pratique

Comment rejoindre le lac Titicaca ?

En bus

Si vous avez lu les articles précédents sur le Pérou, vous aurez bien évidemment compris que le bus reste le transport le moins cher et le plus simple.

Pour le confort tout dépend de la compagnie que vous prendrez mais personnellement si vous voyagez de nuit et que vous souhaitez dormir correctement en toute sérénité par rapport à la conduite du chauffeur, Cruzdelsur sera parfait.

Le trajet de nuit Arequipa – Puno nous aura coûté 21.5€ par personne pour une durée de 6h30.

Puno, ville au bord du lac Titicaca
La ville de Puno

En train

La solution la plus coûteuse puisqu’il n’existe pas de billet simple et que vous paierez un « tour » à partir de 202$ par personne. Oui oui vous avez bien lu …

De plus, le train ne peut se prendre qu’au départ ou en destination de Cusco et ne propose que des départs les lundi, jeudi et samedi.

En avion

Vous pourrez trouver des vols low-cost vers Juliaca pour 60€ par personne mais attention car il vous faudra rajouter le transport jusque Puno ensuite.

De plus, même si l’avion parait au départ être le transport le plus rapide, faites attention car vous devrez arriver au moins 2 heures à l’avance à l’aéroport et attendre vos bagages à l’arrivée et compter le temps de transport jusque Puno en plus …

Où dormir à proximité du lac ?

Puno est la ville de départ principale pour les îles, vous y trouverez hôtels, restaurants et agences sans problème.

Personnellement, je n’ai vraiment pas aimé la ville. Pollutions, froid glacial, mauvaises odeurs, grande pauvreté et quartiers malfamés … Alors, soit, ces 4 caractéristiques étaient peut-être accentuées par une grande manifestation qui avait lieu dans tout le pays… En tout cas c’est là bas que nous sommes tombés malade. Coïncidences ou pas … je n’en garde vraiment pas un bon souvenir.

Bref, vous l’aurez compris, si vous devez passer une nuit ou deux dans l’attente de visiter les îles du lac Titicaca, ce sera amplement suffisant.

Pour cela, je vous conseille vraiment l’hôtel Olimpo Inn. L’accueil y est très agréable et le service est arrangeant et à l’écoute, les chambres très correctes et leur petit déjeuner juste délicieux 😛

Le lieu est tout proche du marché mais plutôt excentré de la Plaza de armas ce qui permet vraiment d’être au calme. Vous serez à 10 minutes à pied de la gare routière et à 15 -20 minutes de la place d’armes et du port principal.

Panorama sur le lac Titicaca

Court séjour sur les îles du lac Titicaca.

Passer par une agence ?

Surtout pas !!!

Les prix sont exorbitants contrairement à ce que nous avons payé et vous vous retrouvez avec une horde de touristes à courir entre les îles et les visites en perdant tout l’intérêt de vivre la culture du Titicaca.

Alors bien sûr si vous n’avez clairement pas le temps, vous ferez comme tout le monde mais sincèrement ce serait bien dommage.

Dormir sur le lac chez l’habitant !!

En aymara, Titicaca signifie « puma de pierre ». Ce nom provient apparemment de la forme féline du lac vue depuis le ciel (bon je vous l’accorde il faut être très inventif ^^).

carte du lac Titicaca

C’est Javier qui nous l’aura expliqué.

Javier, c’est le fils de Felix et Felix c’est un péruvien qui vit sur les îles Uros depuis sa naissance.

C’est chez eux que nous avons passé un séjour dans les îles et c’est lui qui nous a arrangé notre séjour entier sur le lac.

En gros, l’idée était de passer 1 journée entière au sein de sa famille, de dormir sur son île et le lendemain de nous emmener au bateau en direction de l’île Taquile où nous voulions dormir également une nuit chez l’habitant. Mais voilà, ça ne se fait pas et le truc compliqué c’était de pouvoir effectuer le trajet aller-retour en bateau sur 2 jours et non pas 1.

C’est donc à Felix que nous avions tout payé puisqu’il s’est occupé de tout en ayant même résolu l’incompréhension du guide pour notre retour en bateau : un coup de fil suffisait à résoudre le problème – à savoir, si nous avions réellement payé ou non.

Du coup, si vous souhaitez le contacter n’hésitez pas à me demander son whatsapp par mail ou sur ma page facebook 😉 Son fils Javier parle français pour ceux qui auraient peur de ne pas s’en sortir en espagnol ^^ »

Dormir sur les îles Uros

Départ pour une journée culturelle sur le lac

Rendez-vous au port Kalapaja

A la demande de Felix, nous nous étions donné rendez-vous au port Kalapaja (le port non touristique) à 9h30 pour pouvoir profiter de la journée entière.

Bien évidemment les taxis ne connaissent pas ce port … c’est pourquoi Javier nous avait envoyé un plan via whatsapp 😉 Prévoyant eheh !! 😛

Pour payer le carburant du bateau et venir nous chercher à l’aéroport, il nous avait demandé 20 soles par personne (soit 4€). Il fallait également compté 8 soles par personne pour l’entrée sur les îles du lac Titicaca.

Des rencontres attendrissantes

Après avoir trouvé un taxi pour 10 soles pour aller vers le port, nous rencontrons enfin Felix ! Un petit homme rond aux habits colorés – comme le veut la tradition – avec un sourire des plus lumineux … quelle joie et quelle bonheur !! 😀

Nous embarquons alors dans son petit bateau de fortune qui fonctionne très bien et nous dirigeons vers son île où nous attend sa famille.

Voici donc le temps de bienvenu où nous saluons tout le monde, nous présentons et prenons nos quartiers avant de repartir pour une visite des environs des îles Uros.

Que deviennent les îles Uros ?

Felix nous emmène alors à la découverte de sa culture et de ce qu’a été sa vie jusqu’à aujourd’hui en nous parlant des changements avec l’arrivée massive du tourisme.

Nous passons dans un 1er temps devant toutes les îles « artificielles » décorées pour le tourisme où les habitants jouent la comédie à longueur de journée pour accueillir des groupes.

Il se désole de voir autant de monde arriver chaque jour dans de grosses embarcations puisqu’elles polluent ses îles, les abîment beaucoup plus vite et n’est plus au calme. Mais c’est malgré lui qu’il en voit pourtant les avantages financiers et qu’il dit aimer le fait que le monde s’intéresse à leur culture qui – il le sait – est très différente de celles des pays de l’hémisphère nord.

A la découverte du lac et de ses secrets

Une fois le carburant récupéré et l’école montrée au bout du village, nous quittons le « village » flottant pour sortir dans les marais de roseaux.

Nous croisons un couple de pêcheurs au filet et plus loin un des fils de Felix, lui aussi en train de pêcher, à pied nu sur une embarcation flottante à moitié dans l’eau. Nous avons froid pour lui.

Felix nous explique alors que les poissons se font de plus en plus rares à cause de la pollution des gros bateaux touristiques qui passent chaque jour non loin des îles et qu’avec leurs petits bateaux à eux ils ne peuvent pas se permettre d’aller beaucoup plus loin pour en chercher.

Nous goûterons par ailleurs à la racine de « totora » (le roseau) au goût très doux ressemblant à celui des pousses de soja. En effet, en plus de s’en servir pour construire leurs îles, la totora est également une de leur grande ressource alimentaire.

C’est ensuite sur l’île de sa maman – qui aura vécu plus de 100 ans sur le lac – que nous apprendrons que tout ce qui provient du lac les aide à se nourrir mais également à se soigner. Comme par exemple, le sang des poules d’eaux leur servait à soigner les crises d’épilepsie.

Je ne pourrais vous raconter tout ce que nous avons appris … mais je vous laisse apprécier quelques clichés 😉

Une après-midi bercée par la houle du lac

Nous rentrons aux alentours de 12h30 et mangeons notre pique-nique sur les transats emmitouflés de tous nos pulls. En effet, le vent est froid et la météo sur le lac est rarement chaude. Nous avons déjà de la chance, il ne pleut pas ! Ouf !!

C’est après une petite sieste que Javier vient nous chercher pour un petit cours d’histoire du lac Titicaca. Il nous en apprendra beaucoup, notamment sur l’origine du nom évoqué plus haut et nous échangerons pendant 2 heures sur ses conditions de vie à lui.

Curieusement, il parle français, nous nous intéressons donc à la scolarité au Pérou et sur ses ambitions futur quant au fait de rester vivre sur le lac avec sa famille ou partir.

S’en suit le moment « télé » où, fier, Felix et Javier nous montre un reportage dans lequel ils apparaissent. La vidéo nous apprend comment les îles sont construites sur 3 mètres d’épaisseurs de totora et sur lesquelles on rajoute à chaque semestre une couche pour contrer le coulage régulier de l’île.

On apprendra également qu’une nouvelle île se construit à chaque mariage en cadeau des familles pour la nouvelle vie des mariés. Un reportage très intéressant !

Arrive le soir … gelant !!

Le mot n’est pas faible … En effet, c’est à la tombée de la nuit que l’on comprendra pourquoi il y a 7 couvertures sur le lit … D’autant plus, quand en pleine nuit, nous remarquerons que ça ne suffit pas ^^ »

Mais au delà du froid, nous continuons à profiter de la vie Uros et dégustons une excellente préparation à la truite du lac avant d’aller nous coucher avec la bouillotte aux pieds 😛

Une famille formidable !!

Porter les habits traditionnels 😛

Un dernier attrait à aller voir Felix. Celui-ci se prend au jeu de nous habiller comme les vrais Uros. A nous les couleurs flamboyantes et les tissus chauds –> on comprend mieux maintenant leur résistance au froid ^^

Felix nous apprend quelques pas de danses traditionnels, nous envoie flotter sur une petite île qu’il a construite exprès et nous prend en photo. Ça fait très « cliché touristique » mais ça nous fait plutôt rire et on se prête nous aussi au jeu car c’est ça aussi les moments de partage. Et voir Felix avec son grand sourire ça n’a juste pas de prix !! ^^

Des adieux difficiles

Oui nous n’avons passé qu’1 journée et demie sur les îles en compagnie de Felix et sa famille mais quelle richesse d’échanger et de rire avec des gens du bout du monde. Un proverbe dit que le seul langage universel sera à jamais le rire et les sourires …

Et je le confirme. Car même si on ne parle pas la même langue, qu’on ne vit pas de la même façon, c’est toujours le rire qui nous unit. Et voir le sourire de Felix, de Javier et de sa famille au quotidien malgré les conditions très rudes de leur vie c’est juste une bouffée d’air pur et une claque au visage par rapport à notre égoïsme de « riche ».

Nous avons donc passé un peu moins de 2 jours formidables avec des inconnus mais nous avions pourtant tous les larmes aux yeux en nous disant au revoir…

Séjour sur l’île Taquile

Heureux d’avoir échapper aux tours organisés !

Nous quittons alors Felix qui nous amène à un autre bateau – lui touristique – devant nous mener jusqu’à l’île Taquile avec un groupe de touriste. Notre hôte s’explique avec le guide pour lui dire que nous l’avons déjà payé et que nous ne ferons que l’aller avec lui, le retour étant prévu pour le lendemain.

Heureusement pour nous, nous ne ferons que le trajet avec eux car force est de constater qu’il s’agit effectivement d’un bel attrape-touriste.

Globalement, les touristes passent la veille sur les îles Uros dans un « hôtel » flottant mais pas du tout chez l’habitant – ou du moins pas comme nous le prétendons – et partent sur l’île Taquile le 2ème jour avant de rentrer le soir au port de Puno.

Mais le passage sur l’île Taquile sera vraiment des plus rapides pour eux puisque le bateau nous dépose en bas de l’île, il faut ensuite monter jusqu’en haut pour aller manger pendant 1 heure et si la chance est avec vous, vous pourrez aller voir la place 30 minutes avant de repartir pour le bateau …

Bref, il y a mieux tout de même ! Surtout que, notons-le, il y a 2h30 de navigation sur le lac entre les îles Uros et l’île Taquile soit 5h de navigation pour 2h sur l’île — ».

A la découverte de l’île Taquile

Arrivée chez l’habitant

Après avoir mangé avec le groupe, nous nous sommes dirigés vers la maison d’Ines et Felipe au Sumaq Wasi où nous y avons dormi pour 25$ (alors oui c’est plus cher que la moyenne des prix au Pérou, mais pour dormir sur les îles, il vous faudra mettre au minimum ce prix là …).

Un petit havre de paix au milieu des cultures et des fermettes et en face du lac majestueux Titicaca. Une petite chambre et une petite salle d’eau nous y attende et à la grande surprise de Quentin, de l’eau chaude dans la salle de bain extérieur – l’eau étant chauffé à la chaleur des rayons du soleil. =)

Quant à l’accueil, elle fut dans un 1er temps plutôt froide jusqu’à ce que l’on comprenne que notre espagnol n’était pas assez fluide pour qu’Ines se sente à l’aise avec nous. Cependant les échanges avec elle et sa fille pendant le repas du soir et le petit déjeuner furent très enrichissants quant à l’apprentissage de leur culture si spécifique.

Randonnée autour de l’île pour apprécier le lac Titicaca

Ayant l’après midi libre, nous nous sommes empressés de partir à la découverte de l’île avant que le soleil ne se couche.

Nous avons alors découvert des ruines, des élevages de bétails, des cultures en terrasses et des locaux intrigués de notre passage. En effet, rare sont les touristes qui restent dormir une nuit à Taquile, et leur tranquillité a l’air de leur tenir à cœur mais on comprend aisément pourquoi quand on se promène dans cette atmosphère paisible et calme.

Nous découvrirons de superbes paysages notamment avec vue du coucher de soleil sur le lac pour notre plus grand plaisir.

Fin d’un séjour qui nous laisse sur une grande remise en question

Il ne nous reste plus qu’une matinée pour profiter de la sérénité du lac Titicaca et de ses îles … C’est alors sur le trajet du retour que nous nous questionnons sur notre façon de vivre.

On peut se demander pourquoi les habitants vivant sur le lac Titicaca s’obstinent tellement à continuer à vivre dans des conditions aussi dures quand aujourd’hui tout est tellement plus simple ?! Mais on comprend tout de même cette idée de perdurer une culture quand chaque jour nous oublions la notre … et quand chaque jour nous oublions la simplicité de vivre et de sourire pour la moindre raison.

Ce passage chez l’habitant nous aura transformé c’est sûr !

C’est pourquoi je ne peux que vous conseiller de privilégier ce mode de voyage car au final il n’est pas plus cher qu’un tour organisé (145 soles par personne – soit 40€ – pour les 3 jours tout organisé par Felix + les 25$ pour deux de la nuit à Taquile).

J’espère que vous aurez l’envie et le courage de continuer votre itinéraire vers cette région plein sud du Pérou et j’espère surtout que vous y passerez un aussi bon moment que nous.

Dans l’attente de vos retours heureux =)

* Marine *

(Article écrit en novembre 2019)

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