11 astuces pour un billet d’avion moins cher

destination billet d'avion moins cher

Partir à l’autre bout du monde c’est chouette mais c’est aussi coûteux … :/ Et oui, le billet d’avion est souvent le coût le plus important du budget total accordé aux vacances. C’est pourquoi on vous donne toutes les astuces dans cet article pour payer votre vol le moins cher possible mais on vous parle également des vérités et vices cachés des comparateurs de vols ou compagnies low cost.

1ère astuce : Le choix de la destination.

Cela parait évident et pourtant …

En effet, si vous habitez Paris, votre vol ne vous coûtera pas le même prix si vous partez en Europe ou à l’autre bout du monde.

Petit exemple :

  • Paris – Rome (aller-retour) : 70€ par personne
  • Paris – Lima (aller-retour) : 1000€ par personne

En sachant qu’il en existe des vols bien plus chers pour les destinations lointaines qui demandent plus d’une journée de transfert comme Hawaï ou la Nouvelle-Zélande …

Bref, vous l’aurez compris, si votre but n’est pas de dépasser 1000€ les deux semaines de vacances, oubliez les pays lointains. Bah oui, chose plutôt logique : plus il y a d’heures de vols plus le billet d’avion sera cher (et l’empreinte carbone on en parle ?! =S).

aéroport tableau billet d'avion moins cher

2ème astuce : Comparer les prix de vos billets d’avion en fonction des différents aéroports.

Si vous habitez dans une région dans laquelle vous avez le choix de prendre différents aéroports, je vous conseille de comparer les prix en fonction des différents lieux.

Par exemple : vous habitez Lille et pouvez partir soit de Paris soit de Bruxelles (on oublie Lesquin pour ses vols internationaux bien trop chers ^^ »).

C’était notre cas pour partir au Pérou. A Paris, on gagnait 200€ par personne par rapport au départ de Brussels. Le choix d’avoir un billet d’avion moins cher et d’économiser 400€ pour deux parait donc évident !! ^^

Par contre, pour l’Islande, l’avantage portait sur Brussels…

D’où l’importance de comparer 😉

Petite astuce + :

Privilégiez les grands aéroports internationaux !! Ils offrent beaucoup plus de choix de vols et donc des prix nettement plus variables que dans les petits aéroports. Et ceci se comprend fortement, puisque si vous partez par exemple de Rennes, la compagnie vous fera forcement passer par Paris … en gros vous paierez un vol en plus, celui de Rennes – Paris.

3ème astuce : Choisir la bonne période.

Les périodes hors vacances scolaires

Les compagnies le savent très bien … pas besoin de chercher très loin, il suffit de taper n’importe quelle destination sans date sur une application « comparateur de prix » et vous verrez toutes les vacances scolaires en rouge ou orange c’est à dire proposant des prix bien plus chers que quand les jours apparaissent en vert.

Donc effectivement, si vous le pouvez, privilégiez le hors vacances scolaires, vous pourrez gagner jusqu’à 600€ par personne sur les destinations lointaines. C’est loin d’être négligeable …

Les périodes non touristiques

Par périodes non touristiques je parle des moussons en Asie ou encore de la saison des pluies pour l’Amérique du sud.

Là encore les compagnies savent très bien que ce n’est pas la meilleure saison pour eux du coup, plutôt que de faire partir des vols à moitié vide (ou à moitié plein ?!), ils bradent les billets pour remplir l’avion.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec des vols avec des réductions de 70% pour la Grèce en janvier, février et mars par exemple.

Ou encore trouver des vols à 539€ aller-retour vers la Nouvelle-Zélande plutôt que 1200€ en plein mois d’août … mais quand on sait qu’il fait vraiment pourri à cette période forcément … Après tout si vous savez supporter le froid, le coupe-vent et la cape de pluie, libre à vous de partir 😉

partir hors période scolaire pour avoir un billet d'avion moins cher

4ème astuce : Privilégiez certaines heures de vols pour avoir des billets d’avions moins cher.

Désolé de vous décevoir, mais si vous voulez avoir votre billet d’avion le moins cher possible, il faudra faire des concessions. Et parmi celles-ci on compte les départs de vols à des heures farfelus …

Quand je dis « farfelus » je parle bien sûr de tard dans la soirée ou de très tôt le matin (genre 5h du mat’ …). Alors oui, c’est difficile au niveau organisation mais quand on sait que l’on peut gagner jusqu’à 200€ par personne simplement en partant à 5h du matin plutôt qu’à 9 heures, si on est vraiment dans le « payer le moins possible », on acceptera volontiers.

Et là je vous demanderai bien votre retour par rapport au fait de dormir dans un aéroport … xD Je l’ai déjà fait 3 fois pour ma part et étonnamment c’est moins difficile que ça en a l’air ^^

Attention, il peut également s’agir d’arrivée tardive ou au contraire très tôt le matin. A vous donc de prévoir avec votre hébergement sur place en amont (je vous explique tout ça dans un prochain article 😉 ).

partir à des horaires moins avantageux pour un billet d'avion moins cher

5ème astuce : Privilégiez les vols avec escales.

Si vous partez à l’autre bout du monde, il est évident que vous paierez plus cher votre vol s’il n’y a aucune escale et que c’est un direct. Alors oui votre transfert sera plus long s’il y a des escales mais de nouveau, les prix peuvent varier entre 150 voire 300€ par personne pour certaines destinations entre le vol direct et celui avec escale(s).

Alors pas de panique, vous ne devez pas reprendre vos bagages en soute à chaque aéroport, la compagnie se charge de faire le suivi.

Cependant – et croyez-moi pour en avoir fait l’expérience 2 fois – prenez des escales de plus de 2 heures à l’aéroport auquel cas vous risquez de ne pas récupérer vos bagages à l’arrivée car la compagnie n’aura pas eu le temps de les transférer dans l’autre avion et que vos bagages se trouvent en réalité dans le vol suivant …

Petite astuce si vous avez le temps :

Prenez une longue escale de 10 heures en pleine journée et allez visiter la ville dans laquelle vous faites escale 😉

escales pour un billet d'avion moins cher qu'en direct

6ème astuce : Acheter son billet d’avion au bon moment.

Je vous en parlai dans mon article budget en Italie et je vous confirme ici cette astuce qui est peut-être à mon goût la plus importante mais quand est-ce ce bon moment ?

Entre 5 et 6 mois à l’avance

Personnellement ça a toujours été la valeur sûre pour moi … Quelques exemples :

  • Billets d’avion AR (aller-retour) réservés pour l’Islande début janvier pour la période juillet/août : 380€ par personne.
  • Si je les avais acheté en avril, les prix augmentaient déjà de 200€ par personne soit 580€ par personne.
  • Billets d’avion aller pour Rome réservé en février pour le mois de juillet : 35€ par personne.
  • Si je les avais pris en mai, le prix était passé à 70€ par personne …

En gros, il n’y a pas de miracle, vu que vous êtes parmi les premiers à acheter votre billet d’avion pour ce vol, vous bénéficiez de l’avantage de payer moins cher.

A la dernière minute

C’est plutôt osé voire risqué, on ne va pas se mentir. Mais effectivement si vous vous décidez à la dernière minute (genre 1 mois ou moins avant de partir) vous aurez des prix imbattables.

En effet, les compagnies voulant absolument remplir leur avion avant le départ se mettent à brader les dernières places.

Donc si vous êtes du style à partir sur un coup de tête sans avoir d’importance sur la destination, cette option est idéale 😉

7ème astuce : Partir en semaine.

Partir le samedi et le dimanche c’est bien sûr plus arrangeant pour prendre ses congés mais ce n’est pas un gros avantage au niveau du tarif des billets d’avion.

En effet, une fois de plus, vous pourrez avoir une différence des prix d’environ 200€ par personne si vous partez le mardi ou jeudi à la place des jours de weekend.

Donc si vous le pouvez, privilégiez un départ et un retour en pleine semaine 😉

8ème astuce : Profiter des promotions des différentes compagnies aériennes.

Et oui, les compagnies, elles aussi, font des soldes. Incroyable non ?

Pour savoir quand celles-ci font leurs promotions, inscrivez-vous à leur newsletter via leur page internet ou abonnez-vous à leur page facebook pour suivre leurs actualités et en être les premiers informés.

Alors j’en suis bien consciente, on ne va pas s’inscrire à toutes les compagnies. Mais si vous avez déjà une idée de votre destination prochaine, n’hésitez pas à rechercher les compagnies qui effectuent régulièrement des vols vers celle-ci et inscrivez-vous un an avant votre départ à leur « page ».

Si vous souhaitez partir au Canada ou aux Etats-Unis par exemple, inscrivez-vous aux compagnies les plus connues pour cette destination : Icelandair, AirCanada ou encore British Airways …

C’est de cette manière que j’ai eu mes billets d’avion pour un prix dérisoire pour la période estivale direction l’Islande. Habituellement les billets se vendent à 550€ par personne pour cette période, or je les ai eu pour 200€ de moins en bénéficiant des promos du nouvel an 😉

Les 8 astuces données ci-dessus sont plutôt simples à appliquer pourtant elles sont rarement citées au contraire de 2 des 3 suivantes dont je vais vous parler plutôt négativement …

En effet, je ne mettrai pas la 9ème et 11ème astuces – étant pourtant les plus connues – en valeur car j’en ai fait plusieurs fois les frais … Je vous les citerai donc bien évidemment mais en vous mettant en garde des vices cachés de celles-ci 😉

9ème astuce : Utiliser les comparateurs de vols.

Il en existe plus d’un (kayak ; skyscanner ; edreams et bien d’autres encore) cependant je ne suis pas pour.

Tout le monde vous dira de les utiliser car « waouh c’est génial » mais personnellement il y a bien trop de vices cachés à mon goût et quand on ne s’y connait pas plus que ça on se fait parfois bien avoir …

Les prix augmentent si vous ne l’achetez pas tout de suite.

Je m’explique …

Le serveur fonctionne de telle manière à ce que, plus vous rechercherez le même vol plus les prix augmenteront.

En gros si la 1ère fois vous tombez sur un prix hyper attrayant mais que vous ne vous décidez pas dans l’immédiat, la fois suivante le prix de ce même vol aura augmenté de 20€ et plus encore si vous y retournez 3 fois ou plus … vous dites au revoir à votre billet d’avion moins cher.

Alors certains vous diront qu’il suffit de se connecter avec un autre ordinateur ayant une autre adresse IP, d’effacer son historique ou encore de se connecter via un autre ordinateur à une autre adresse postale … mais personnellement, ça n’a absolument jamais marcher pour moi.

Alors oui je ne suis peut être pas douée – qui sait ?! – mais là encore je ne pense pas puisque je suis convaincue que nos conversations sont constamment enregistrées sur portable et autres donc à partir de là si notre portable est présent lors de nos recherches de vols et bien impossible de changer « d’adresse IP » … j’en ai le parfait exemple avec les annonces de robes de mariage vus sur mon pc alors que je n’en avais absolument fait aucune recherche mais simplement parlé à mes proches intéressés… à vous de vous faire votre propre idée :

« Big brother is watching you ! » –> référence au roman et film 1984 😉

Beaucoup trop de frais à ajouter au billet d’avion

Bah oui, ce serait trop beau, un billet d’avion aussi peu cher … vous allez jusqu’à la page de paiement où tout à coup :

« Beh comment ça se fait, le billet d’avion a augmenté par rapport à la page précédente ?!« 

Et bien oui, des frais de dossier s’y sont ajoutés, des assurances multiples proposées, des paiements de siège etc.

Je vous en montre l’exemple parfait avec mon billet d’avion aller-retour pour l’Islande pour la pleine période estivale.

  • Prix sans passer par les sites comparateurs : 387€
  • Prix en passant par un site comparateur : 416€ pourtant affiché au départ à 305€ –> on a donc eu une hausse du prix de plus de 100€, c’est tout de même hallucinant !!

Comment explique t’on cela ? Tout simplement par l’ajout de plusieurs frais « obligatoire » à prendre avant l’achat final :

  • Tout d’abord les bagages en soute (non compris dans le prix de base) pour un coût de 59€.
  • Ensuite le choix des places à 10€ le trajet (soit 20€ pour l’aller-retour) alors qu’en passant directement par le site de la compagnie, on ne les paye absolument pas.
  • On continue dans le délire avec 6€ de frais pour le suivi des bagages au cas où ceux-ci aurez été retardé ou perdu …
  • Et pour finir les frais de dossier du site comparateur à un minimum de 25€
  • On arrive donc à la hausse total de 111€ –> Sympa le site soit disant moins cher …
payer son billet d'avion moins cher en ligne

10ème astuce : Utiliser directement les sites web des compagnies pour un billet d’avion moins cher.

Ma solution face à la 9ème astuce douteuse !! 😉

Je vous donne donc mon astuce : utiliser l’application portable « Hopper » !

C’est une application « comparateur de vol » qui n’utilise aucune hausse des vols après plusieurs aller-retour sur la page.

Regardez alors quelle est la compagnie qui effectue le vol qui vous intéresse et surtout … acheter votre billet d’avion directement sur le site marchand de cette compagnie pour ne pas vous faire avoir par des frais annexes et bénéficier du service « call center » en cas de besoins.

Ainsi comme montré ci-dessus, vous gagnerez tout de même 30 à 50€ par rapport à l’achat de ce même billet d’avion sur le site comparateur 😉

11ème astuce : Les offres de billets d’avion des compagnies low-cost.

La solution TOP !!

Euh … non !! Absolument pas et pour cause … Peut-être bien pour les petits trajets allant jusqu’à 2 heures de vol avec bagage en cabine mais au delà … on ne le conseille vraiment mais alors vraiment pas !!

Oubliez le confort !

Si vous avez un long courrier, je vous le déconseille car

  • vous aurez de grandes difficultés à dormir car les sièges ne sont vraiment pas terribles
  • prenez votre doudoune car la climatisation est à fond !
  • vous ne bénéficierez ni de repas gratuit ni de divertissement du type tablette avec films et jeux …
  • la plupart du temps vous paierez pour vos bagages en soute
low cost pour un billet d'avion moins cher

Frais supplémentaires et conditions.

Le low cost c’est bien quand on prend le prix du billet d’avion le moins cher mais quand on regarde bien les conditions on tombe sur juste le bagage en cabine, le repas non compris et le siège payant …

Bref vous l’aurez compris, moins cher veut en fait dire que vous ne payez pas les services que vous payez habituellement dans un billet d’avion de ce fait un peu plus cher mais tout de même plus confort … et sincèrement c’est tout de même le minimum car croyez moi, faire 7 heures de vol dans des sièges inconfortables, dans le froid et sans manger bah c’est vraiment pas cool !

En gros, si vous voulez de ce fait passer sur un billet plus « confort » via cette même compagnie soit disant « low cost » le billet avoisinera les prix habituels des autres compagnies … alors n’hésitez pas et prenez la compagnie approuvée plutôt que celles qui ne sont pas vraiment connus pour leurs éloges …

Attention aux arnaques !!

Les bagages

Les compagnies low cost ont toujours le don de changer leurs dimensions de bagages en cabine … surtout pour des dimensions toujours plus petites … du coup vous êtes habitués aux anciennes « mesures » et arrivé au comptoir on vous sort gentiment :

« Excusez-moi mais vos sacs ne passent pas en cabine, vous devez payez 50€ par bagages ! » dixit Ryanair que je ne me gênerai pas de citer …

Ahah merci beaucoup pour la surprise !! Prends ça dans ta f…. !! –‘

Bref, heureusement nous avions enregistré un bagage en soute de 23kg à 100€ pour l’aller-retour pour notre équipement de trek mais voici que …

« Non Monsieur, je suis désolé mais le bagage n’est pas enregistré dans mon ordinateur. » C’est une blague ?? Le virement est passé sur le compte en banque et rien n’apparaît ???

Imaginez notre rage quand, au retour, la dame de l’accueil nous annonce que nous l’avions bien à l’aller aussi …

Nous voilà donc à payer 4 sacs en soute alors que ceux-ci étaient en réalité bien payé.

Une réclamation ou un remboursement ? Mais quelle réclamation ? Nous n’avons aucune preuve que nous n’avons pas eu le bagage payé à l’aller …

1ère arnaque !!!

attention aux dimensions bagages

Le surbooking !?

Kesako ?

Le surbooking c’est quand une compagnie continue à vendre des billets d’avion pour le vol alors qu’il n’y a en réalité plus de place disponible pour celui-ci. En général, les compagnies le font pour éviter les changements de dernières minutes d’un certain pourcentage de passagers qui annulent, échangent ou ne prennent pas leur vol. Ainsi leur avion sera tout de même plein puisqu’ils auront vendu plus de places.

Comment savoir si un vol est surbooké ?

Quand sur le site marchand il ne reste plus qu’une place, que vous l’achetez et qu’en réalité, le site affiche toujours cette place sur le vol alors que vous êtes censé avoir pris la dernière place …

Si c’est votre cas, pas de panique !!

Vous recevrez peut-être comme moi un message de la compagnie vous disant que votre vol est annulé (sans excuse). Or ce n’est absolument pas vrai !!!

Allez à l’aéroport le plus tôt possible !! Ainsi, allez vous enregistrer le plus vite possible à votre vol. Si vous arrivez avant la plupart des voyageurs de ce même vol, vous serez enregistré et pourrez prendre celui-ci. En gros, c’est un peu au premier arrivé premier servi … — »

Alors pas de panique si vous n’êtes pas arrivé à temps … vous ne pourrez effectivement pas partir pour ce vol, mais serez soit indemnisé par la compagnie soit redirigé dans un avion qui partira le lendemain (la compagnie est censée vous payer l’hébergement et les repas jusqu’à ce départ).

Mais attention !! Malheureusement le surbooking n’arrive pas qu’aux compagnies low cost … faites-y attention pour n’importe laquelle d’entre elles.

avoir un billet d'avion moins cher

Bref, vous l’aurez compris pour avoir un billet d’avion mois cher, ces dernières astuces sont à prendre avec prudence, cependant elles ne sont pas pour autant à éliminer, prenez juste des précautions par rapport à celles-ci.

J’espère vous avoir bien aider avec cet article en essayant de vous donner toutes mes petites astuces qui me permettent de voyager souvent et à petit prix. Comme quoi, tout est possible 😉

Si vous avez aimé cet article ou si vous avez quelques pistes supplémentaires, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire 😉

ps : très bientôt je vous offrirai un ebook sur « comment bien préparer ses vacances à l’internationale ? » avec toutes mes petites astuces alors si vous êtes intéressés pour recevoir celui-ci gratuitement, n’hésitez pas à laisser votre adresse e-mail sur la fenêtre qui s’ouvre dans la page d’accueil 😉

A très vite !!

* Marine *

(Article écrit en janvier 2020)

Le charme du Canyon de Colca

Admiration au canyon de Colca

Notre itinéraire de 5 semaines au Pérou nous amenait, après la côte et la ville d’Arequipa, à parcourir la région du même nom vers le magnifique canyon de Colca pour y faire un trek. Sa renommée se doit à son classement de plus grand canyon du monde. En effet, de sa profondeur de 3000 mètres, il égale le grand Canyon des Etats-Unis d’Amérique. Mais attention, car d’après les dernières nouvelles, il se serait fait détrôner par son voisin le canyon de Cotahuasi qui se situe juste un peu plus au nord.

En tout cas, une chose est sûre, le canyon de Colca reste un immanquable du Pérou de par sa beauté, sa force, son immensité mais aussi sa culture et ses célèbres vols de condors.

Je vous raconterai donc dans cet article nos 4 jours dans le canyon en commençant bien évidemment par les modalités mais en vous parlant de ce trek juste incroyable, de cette nature silencieuse et de la culture festive qui y règne dans les villages. Alors c’est parti 😉

Informations pratico-pratiques !! ;P

Comment se rendre à Colca ?

Première chose primordiale à savoir : vous n’accéderez au canyon que depuis Arequipa. En effet, les routes sont sinueuses et le lieu plutôt « perdu », du coup les transports vous menant à Chivay – la capitale du canyon – ne partent que de la capitale de la région. Cependant, les transports partent à toute heure que ce soit la nuit ou le jour 😉

En bus

De nouveau, comme partout au Pérou, le bus sera votre meilleur allié. Le prix du billet est dérisoire : 20 soles par personne soit 40 soles par personne le trajet aller-retour.

Pour l’aller il vous faudra prendre les tickets à la gare routière d’Arequipa. Cependant pour le retour cela risque d’être plus difficile sauf si vous prenez directement le billet aller-retour depuis la grande ville. Si vous ne prenez que le retour comme nous, vous ne pouvez pas réserver votre place dans le bus alors il vous faudra venir 1h30 voire 2h avant le départ pour être sûr d’avoir une place.

Quoique …

La compagnie Los Milagros n’a rien voulu savoir et ne voulait absolument pas nous vendre de ticket 1 heure avant le départ en nous prétextant qu’il n’y avait qu’à monter dans le bus … nous nous sommes fait virer 2 ou 3 fois de notre place par des locaux qui avaient, eux, des tickets … pour finalement nous retrouver à l’extérieur du bus car plus de places assises … grrr !!!

On prendra alors la compagnie Andalucia qui, elle, a accepté de nous vendre 2 tickets. Et finalement, c’est plus loin sur la route, que nous étions content de ne pas avoir pris le 1er bus dont le conducteur s’avérait être un vrai chauffard au volant en nous doublant à flan de falaise à plus de 90 km/h. Bref vous l’aurez compris je ne conseille nullement la compagnie Los Milagros.

Aucun souci avec Reyna et Andalucia 😉 Le trajet durera entre 3h30 et 5h selon le nombre d’arrêts que le chauffeur effectuera pour les locaux …

Compagnie de transport Andalucia

En agence

Nous n’avons pas été en agence mais avons directement demandé à l’accueil de notre hôtel de nous réserver 2 allers vers Cabanaconde pour 70 soles pour 2.

Bien évidemment c’est plus cher, cependant nous partions pour un trek avec nos gros sacs et appeler le taxi pour aller jusqu’à la gare routière pour y prendre un bus nous aurait coûté tout autant. De plus un point non négligeable : le minivan est plus confortable et vient nous chercher à 3h du matin (ou 4h si vous connaissez bien l’esprit péruvien –« ) pour apprécier le vol des condors au mirador Cruz del Condor à 8h donc pas besoin d’y retourner =)

Pour info : les agences proposent le package 2 jours / 1 nuit tout compris pour dormir dans un oasis au fond du Colca et voir le Cruz del condor.

Personnellement je vous le déconseille car le canyon ne mérite pas cette course effrénée où vous n’aurez ni le temps d’admirer le lieu ni le temps de profiter … Et sincèrement un trek dans le canyon se fait très bien seul, les chemins sont très clairs, les locaux vous aident si besoin et de tout manière vous pourrez trouver n’importe quel itinéraire de trek sur Maps.me (testé et approuvé par nos soins ^^).

Car oui, le réseau au Pérou est une tuerie !! On a même halluciné en captant à 5000 m d’altitude ou en plein milieu du lac Titicaca oO

Où dormir ?

Normalement il n’est pas nécessaire de réserver votre hôtel à l’avance sauf bien évidemment si vous arrivez en pleine semaine de fête chrétienne.

Ouf !! Nous y avons pensé ^^ »

C’est à la Posada del Conde non loin de la plaza de armas que nous avons posé nos sacs pour 1 nuit avant notre trek et que nous avons pu y laisser le non indispensable pendant 3 jours.

La nuit nous a coûté 20€, petit déjeuner compris et douche chaude, oui oui chaude 😀

Entrée du parc payant ?!

Et oui vous avez bien lu, le canyon de Colca est payant et vous n’y couperez pas car la route passe par le péage …

On pourrait encore se dire que c’est une lubie touristique et parler de vol soit … sauf que quand on voit la propreté des lieux et que l’on sait que cet argent sert à construire les infrastructures pour mieux nous recevoir, on n’y voit guère d’inconvénients. Enfin ce n’est que mon point de vue …

Quoiqu’il en soit, l’entrée au canyon coûte 70 soles par personne (soit 18€) et est valable 1 semaine. D’où l’intérêt de rester pour un trek de 3 ou 4 jours et de rester 1 journée ou 2 à profiter de la culture de quelques villages locaux 😉

ATTENTION !

N’oubliez pas votre « pass » dans un sac laissé à l’hôtel le temps de votre trek ou ne le perdez pas car les locaux vous contrôlent notamment à l’entrée et à la sortie de Cabanaconde. Et il n’est guère possible de les contourner … :/ Si vous ne l’avez pas, vous devrez le repayer …

1 journée festive à Cabanaconde

Une arrivée … mitigée !

Cabanaconde c’est tout simplement le village d’où part la plupart des treks que l’on peut faire dans le canyon de Colca. Et c’est souvent là que les bus ou agences vous déposent.

La journée n’a déjà pas bien commencé car l’agence, au lieu de venir nous chercher à 3h du matin comme prévu, est arrivé avec 1 heure de retard. Alors quand vous êtes réveillés à l’heure et qu’en plus personne autour de vous à l’accueil de l’hôtel n’a l’air de s’inquiéter, ça a le don d’agacer un peu…

Malheureusement on apprendra à nos dépends dans les jours qui suivront que c’est en fait une habitude au Pérou — »

Bref, une fois assise dans le mini van, pas moyen de dormir (nous avons compté en tout 52 ralentisseurs entre Arequipa et Chivay, imaginez …). L’histoire du péage où les locaux se permettaient de nous passer devant sous prétexte qu’ils sont dans l’urgence … et enfin les 20 potes backpackers qui se sont retrouvés dans le van en mode lequel parlera le plus fort ?! Hum …

Bref, les bus avec les locaux c’est qd mm plus calmes…

El mirador Cruz del condor

Après le péage, petit arrêt au mirador pour observer le vol des condors. On les aura vu sans souci, et c’est vrai que leur envergure est impressionnante =O mais on ne va pas se mentir, on évitera le zoom car ils ne sont vraiment pas photogéniques ^^ »

Un arrêt minute puisque le chauffeur ne nous a permis de rester que 10mn … Cependant, vu le monde présent là haut et mon adoration pour les lieux touristiques, je n’en demandais pas plus …

Nous sommes repartis pour arriver à Cabanaconde 15 minutes plus tard dans une vitalité et une énergie étonnante surtout à 9 heures du matin …

Une journée de festivité chrétienne

Une journée pour nous … une semaine pour eux !! xD

En effet, là bas, quand on fait la fête c’est pour de vrai. La nuit, la musique retentissait jusqu’à 4h du matin et reprenait à 6h … mais quand dorment-ils ? oO

En tout cas, c’était un moment culturel que l’on attendait pas mais auquel nous étions ravi d’assister =)

Jeunes péruviennes en habits festifs

Trek de 3 jours dans le canyon de Colca

1er jour de trek au Colca

Descriptif

  • Itinéraire : Cabanaconde – Llahuar
  • Distance : environ 13 km
  • Durée : 3h
  • Dénivelé positif : ~ 400m
  • Dénivelé négatif : 1200m

Un des gros avantages du canyon de Colca : les itinéraires se trouvent sur Maps.me donc pas de panique à avoir si jamais vous n’êtes pas sûr de votre direction.

Cependant, ce sera surtout pour le 2ème jour qu’il nous aura servi car le 1er et dernier sont très simples, le tracé mène quasiment directement au point d’arrivée.

Un départ amusant ?!

Nos sacs sont prêts, nous partons. Après 15 minutes de marche :

« Stop ! Montrez-moi vos droits d’entrée ?« 

Et nous voilà retournant nos sacs à la recherche de nos entrées payées la veille. Quentin courra même retourner à l’hôtel, pensant l’avoir oublié dans son autre sac. Je reste seul à attendre en surveillant nos 2 sacs en espérant que l’énorme porc noir de l’aller ne viennent pas fouiner la terre à mes pieds (gros éclats de rire après coup soit dis en passant xD).

Ne voyant toujours pas mon cher et tendre revenir, je me mets à fouiller moi-même son sac … et … que trouve t’on en fouillant ??? Les Tickets bien sûr !!!!! (Je vais l’étriper !!! [Humour sarcastique, vous imaginez ma tête à la vue des deux entrées]) –> Bon bah, il ne reste plus qu’à l’attendre ! 😀 ^^ »

Enfin, tout est bien qui fini bien. Une fois la « douane » passée, nous marchons jusqu’aux falaises du canyon où nous en prenons absolument plein la vue !! O.O

Canyon de Colca

Sublime canyon !!

Une fois ce point passé, la descente commence alors entre nature sèche et cactus de 3 mètres de haut. Pas de doute nous sommes bien dans les paysages arides d’Amérique du sud !

Et quel n’est pas notre splendeur quand deux condors se mettent à planer juste au dessus de nos têtes. Dans un 1er temps effrayé par leur vol très proche et dans un 2ème temps émerveillé par la douceur, la grâce et la force de ce rapace !!

Nous continuons notre descente et pique-niquons à l’ombre car oui, la chaleur est bien présente. Je vous laisse admirer notre vue depuis notre table ^^

L’arrivée à Llahuar

Pour arriver à Llahuar, il vous faudra traverser el rio Colca en contrebas. Une petite portion de descente raide et ennuyeuse vous attendra jusqu’au pont puis il vous restera 2 km avant d’arriver au fameux lieu.

Les paysages sur le chemin sont toujours aussi éblouissants mais le plus agréable restera celui depuis les bains d’eaux chaudes naturels accolés à l’hôtel Llahuar Lodge que nous avions pris où de jolis petits cabanons vous attendent pour la nuit.

La randonnée de ce jour n’étant pas longue, vous vous doutez bien du temps passé dans l’eau chaude et des conversations joyeuses partagés avec d’autres backpackers que l’on retrouvera le lendemain également =) D’autant plus surpris car il s’agissait d’amis belges 😛

Vue du Colca depuis Llahuar

2ème jour de trek au Colca

Descriptif

  • Itinéraire : Llahuar – Sangalle
  • Distance : ~ 11 km
  • Durée : 3h
  • Dénivelé positif : 700m
  • Dénivelé négatif : ~ 600m

Prendre de la hauteur sur le Colca

L’itinéraire du jour offre la possibilité depuis Llahuar de prendre un colectivo vous approchant de Sangalle à 10h.

Vous vous doutez bien qu’on y a dit non … Et nous avons eu raison car même si la randonnée passe un long moment par la route, nous avons réussi à l’éviter pour notre plus grand plaisir en tombant sur des superbes panoramas. Nous prenons le temps de quelques photos et repartons pour la descente vers Sangalle.

Panorama sur les montagnes du Colca

Farniente à Sangalle

Nous arrivons en début d’après midi dans un lieu des plus verts alors que tout est désertique autour … le paysage typique des oasis =)

Les amis ayant pris le colectivo nous attendent à la piscine, nous posons nos sacs à l’hôtel et profitons de la farniente sous le soleil à discuter. Le pur bonheur !!

3ème jour de trek

Descriptif

  • Itinéraire : Sangalle – Cabanaconde
  • Distance : 5.5km
  • Durée : ~ 2h30
  • Dénivelé positif : ~ 1100m
  • Dénivelé négatif : /

Te lever tôt tu devras !

Bon ça n’a rien d’une obligation … seulement si vous voulez monter au frais en éviter les fortes chaleurs qui tombent sur le flan de la montagne dès 8h30 du matin, il vaudrait mieux partir tôt.

Réveil donc à 5h du matin –> ouille ça pique !!

Et début de marche à la frontale vers 6h du matin … hum, ok on est parti beaucoup plus tard que les autres xD

Sportive sera l’ascension …

Globalement, l’ascension est physique car oui 1000 mètres de dénivelé positif sur seulement 4 km de distance ça pique !!! Mais sincèrement le terrain est plutôt praticable et une fois que l’on trouve son rythme, ce n’est pas tellement un supplice comme on le pensait aux vues de la courbe d’altitude.

On tombe sur d’impressionnantes concrétions rocheuses et une fois arrivée en haut, c’est la joie d’avoir réussi qui nous submerge =)

Trek terminé, petit goût d’amertume … Nous devons quitté cet endroit fabuleux où nous avons fait de très belles rencontres :

  • un couple en tour du monde qui donne sacrément envie de partir voir des tas d’autres pays
  • une famille avec 2 enfants épanouis et ouverts sur le monde qui donnent envie d’offrir la même chose en tant qu’éducation à nos propres enfants futurs …

Mais voilà, nous repartons chercher un bus, nous disons au revoir dans l’espoir de se recroiser plus loin, et continuons notre route vers de nouveaux horizons : en avant toute pour le lac Titicaca !! 😀

* Marine *

(Article écrit en septembre 2019)

Arequipa et ses trésors

Panorama sur le volcan Misti

Parti pour un voyage de 5 semaines et voulant monter en altitude par palier pour pouvoir s’acclimater plus facilement au pays, c’est après la côte que nous nous sommes dirigés vers la magnifique Arequipa à 2335 mètres d’altitude. Sachant qu’il s’agit de la 2ème plus grande ville du Pérou, le tourisme nous faisait peur mais c’est sans compter la beauté et la culture de la cité que nous avons laissé de côté ce point.

En avant donc pour :

  • Les édifices impressionnants et colorés tels que le monastère Santa Catalina ou la place d’armes,
  • Le plein de culture entre musées, marchés locaux, costumes traditionnels et dégustation culinaire péruvienne et enfin,
  • Une bouffée d’air pur des réserves naturelles que nous offre Salinas y Aguada Blanca ou le canyon de Colca.

Informations pratiques sur Arequipa

Un peu d’histoire

Arequipa est la 2ème ville la plus peuplée au Pérou. Alors même si elle impressionne de par sa taille, sa localisation au sud du pays lui permet de bénéficier d’un soleil radieux reflétant sa beauté avec les belles couleurs de ses rues. Et sa population ne manquera pas de vous faire vivre local en amenant joie, sourire et fêtes.

La cité est entouré de 3 volcans impressionnants dont le tant vénéré Misti et ses 5825m d’altitude, le Pichu-Pichu à 5664m et le grand Chachani culminant à 6075 mètres de hauteur. Vous pourrez d’ailleurs apprécier le « sillar » – cette pierre volcanique blanche – servant de matériau de construction des monuments, églises et casonas.

Comment rejoindre Arequipa ?

La meilleure solution : le bus.

Ce n’est ni l’option la plus rapide ni la plus confortable – quoique … – cependant elle reste l’option la moins coûteuse. En venant de Paracas, nous en avions pour une journée de transport (13 heures si je ne me trompes pas …) mais n’avons payé que 70$ pour deux personnes avec la compagnie Cruz del Sur que je recommande.

Premièrement car elle est très sûre au niveau conduite –> le chauffeur ne roule jamais plus vite que 90km/h et ne double pas quand il se trouve sur une route au bord d’une falaise …, deuxièmement pour le confort –> repas (pas forcément 5 étoiles mais on a à manger au moins …), couverture, oreiller et siège très inclinable pour pouvoir dormir.

Quant au choix d’avoir fait le trajet de jour plutôt que de nuit (pour éviter de perdre une journée en transport), il s’agissait de pouvoir profiter du paysage. En effet, si vous réservez vos sièges à l’avance, je vous conseille ceux tout devant au 2ème étage, vous pourrez bénéficier d’une vue à 180° 😉

Autres solutions

  • Le train : le plus confortable mais le plus touristique et surtout le plus cher … de plus, il est très difficile d’obtenir des places sans « tour » avec couchage dans le train ou avec une disponibilité de jour de départ très restreint … Bref, je vous le déconseille surtout pour un voyage économique car quand je dis cher, je parle bien de 300$ minimum le trajet … — »
  • L’avion : pas forcement le plus cher car des vols low cost réguliers existent pour 50€ par exemple cependant ce ne sera pas forcement le plus rapide dans le sens où il faut arriver 2h avant le départ à l’aéroport et que vous attendrez ensuite vos bagages en soute etc. A vous de voir 😉
  • La voiture de location : peut être une bonne idée mais prenez garde aux façons de conduire sur place car le code de la route au Pérou, ça n’existe pas vraiment … tout le monde s’insère où il veut et quand il veut … Attention !
  • Le taxi : très cher sauf si vous divisez les frais avec d’autres voyageurs, cependant attention au conducteur qui n’aura pas forcement une conduite sage…

Comment circuler à Arequipa ?

A pied pardi !!

Sincèrement le Arequipa touristique se fait très bien à pied. Vous pourrez essayer les bus locaux mais j’ai beau avoir voyagé aux quatre coins de la planète ou eu échos des transports des différents pays, le réseau de bus de la ville d’Arequipa est un méli-mélo incompréhensible. Chaque bus est censé passer à certains arrêts … mais rien ne matérialise ces arrêts justement … donc quand on est simple touriste, merci bien … ^^ »

Alors si l’idée folle vous vient d’essayer ou même que vous avez testé, faites-moi signe car ça m’intéresse =)

Autrement, si vraiment vous êtes dans le besoin d’un transport, alors le taxi sera votre meilleur ami, mais surtout une chose !! Renseignez-vous sur les tarifs et NÉGOCIEZ !! Je n’ai jamais vu un pays marchant autant à la négociation que les pays maghrébins xD

Visiter la magnifique ville d’Arequipa

S’imprégner de la cité par son architecture lumineuse

La place d’armes

Rien de tel pour prendre goût à la vie Arequipéenne que de flâner dans ses rues et ruelles. Quand le style colonial fait place nette au niveau architectural de la plupart des casonas et monuments, au niveau des églises, cloîtres et monastères, c’est le style baroque qui prend le dessus.

Ainsi rien de tel que de vadrouiller autour de la Plaza de Armas pour se faire une idée de cette architecture aux couleurs claires.

La place, elle, est vivante de par son tumulte mouvement, sa musique, ses habitants aux costumes traditionnels et sa décoration entre palmiers et luminaires féeriques.

Venez le soir, elle est encore plus jolie et sa cathédrale construite de sillar parait encore plus blanche.

Pour le petit bonus qui nous a fait penser à chez nous : ses orgues ont été construit en Belgique et l’un d’eux taillé à Lille 😛

Cathédrale d'Arequipa

El claustro de la compañia

Si vous vous dirigez vers le sud de la place, n’hésitez pas à aller voir l’église et le complexe de la compagnie qui valent vraiment le détour.

Mais deux pas plus loin, n’oubliez surtout pas de passer dans le cloître de la compagnie car ses deux cours cerclés de piliers sculptés sont vraiment très belles à voir. Vous pourrez également monté à l’étage pour les voir des hauteurs ainsi que pour admirer la vue sur le Misti.

Outre son architecture, le cloître sert aujourd’hui de « centre commercial » mêlant galeries d’art et magasins spécialisés dans les vêtements en alpagas (attention au prix, vous pouvez trouver 5 fois moins chers auprès des femmes des villages dans les montagnes).

El convento de la recoleta

Vous n’y trouverez absolument personne !

Alors soit, il n’est pas aussi impressionnant que le couvent Santa Catalina, pourtant si vous aimez les bibliothèques anciennes type Christophe Colomb ou Harry Potter alors il faut absolument que vous passiez par ici !

Le couvent de la Recoleta est sobre. Pas de couleurs affriolantes ni de petites portes, ici tout est simplicité et vous pourrez apprendre diverses choses sur la nature ou la culture péruvienne en traversant ses différentes salles.

L’entrée par personne est de 10 soles (2.5€) mais on appréciera les payer quand on arrivera dans la sublime bibliothèque ancienne datant du XVème siècle qui s’y trouve. Je vous laisse admirer 😉

Pour l’emplacement, elle se trouve de l’autre côté del rio Chili (la rivière), dans la 1ère rue parallèle à celui-ci.

Vivre la culture Aréquipéenne.

Le marché

Que ce soit à Arequipa ou dans une autre grande ville Péruvienne, une visite s’impose au marché local.

C’est le lieu le plus important si vous voulez goûter et toucher aux produits locaux. Ici place aux :

  • Fruits et légumes frais –> et qui dit fruits frais dit forcément jus de fruits frais 😛
  • Mille et une légumineuses et pommes de terre *-*
  • Fromages et viandes du pays
  • Tissus multiples d’alpagas : bonnets, vêtements, plaids etc.
  • Produits artisanaux : sculptures de bois, céramiques, petites bricoles en tout genre
  • … et j’en passe

Place aux dégustations culinaires !

Arequipa est très renommée pour sa gastronomie alors n’hésitez pas à manger de nouvelles choses dans les restaurants traditionnels et EXIT la pizza et le burger bien connu.

Personnellement je n’ai été déçu en rien. Même pas par le ceviche de Paracas malgré mon amour pour le poisson cru … ^^ »

Ici nous avons essayé beaucoup de plats différents dont la pièce de viande d’alpaga (viande rouge un peu dur en goût type gibier) et diverses entrées à base d’avocat dont la meilleure pour moi : palta a la reina 😛

Enfin, on ne va pas se mentir, la bonne nourriture européenne nous manquait, surtout en tant que dessert … On a donc dégusté une crêpe chez « La petite française » et manger des pâtes fraîches à la « Pasta Canteen » : gros craquage !! ><

L’incroyable Monastère Santa Catalina

S’il y a bien un lieu qui fait tant la renommée d’Arequipa, c’est sans nul doute le célèbre Monasterio Santa Catalina.

Petites formalités

Situé au nord de la Plaza de Armas, l’entrée vous coûtera 40 soles par personne (soit 10€) et la visite vous prendra au minimum 2 heures. Des guides parlant toutes les langues seront directement sur place si besoin.

Personnellement, ne pas mettre le prix serait dommage car quand vous verrez les photos vous voudrez forcément y mettre les pieds. Et selon moi, la visite indiquée de 2 heures peut vous prendre vite 2 heures de plus si vous prenez vraiment le temps de lire tous les descriptifs et d’aller dans chaque petit recoin.

Petite astuce : le monastère est ouvert tous les jours à partir de 9h du matin mais le meilleur moment selon nous est d’y aller le dimanche matin. Dimanche matin car les locaux se trouveront à la messe et les touristes généralement arrivés du samedi feront la grasse matinée.

Alors à vous le lieu et les photos sans personne 😀

Un peu d’histoire

Le magnifique monastère d’Arequipa a été fondé en 1579 et n’a été ouvert au public que depuis les années 1970. Il abrite encore aujourd’hui quelques nonnes ayant fait vœux d’isolement total. Parmi les plus connues – dont vous apprendrez un peu plus sur leur vie durant la visite – Doña Maria, la 1ère habitante du monastère et la sœur Ana de Los Angeles aux incroyables dons de voyance et de guérisons.

On appréciera se faufiler dans les ruelles espagnoles aux teintes ocres, brunes et rouges avant de passer dans les minuscules chambres-cellules et cuisines aux portes de plus en plus petites. On se donnera alors une idée de ce que pouvait être la vie monacale tout en passant par les beaux cloîtres aux couleurs apaisantes bleues et orangées.

S’y perdre entre ses mille lumières, couleurs, fleurs et peintures sera vraiment plaisant. Et surtout n’oubliez pas, juste avant le cloître Mayor de monter apprécier la vue sur le Misti mais surtout pour voir la grandeur du monastère.

La région d’Arequipa

Arequipa est bien sûre une ville mais également la capitale de la région du même nom.

Alors il reste bien évidemment beaucoup de choses à voir à Arequipa. Je n’ai parlé que de ce qui pour moi vaut vraiment la peine cependant il est possible de poursuivre la visite. En se cultivant davantage dans les divers musées de la ville. Ou en flânant dans les parcs urbains du nord par exemple. Mais on peut aussi profiter d’un peu de shopping dans le quartier nord-ouest sur l’autre rive du Misti en allant profiter d’une superbe vue sur la ville au mirador de Yanahuara 😉

Un bol d’air pur dans la région ?

Si au contraire vous rêvez du grand air et ne comptez que sur les grands espaces comme ce que nous sommes venus chercher alors les choix multiples s’offriront à vous.

  • Le canyon de Cotahuasi : il vous faudra tout de même un jour de route. Celui-ci est très peu touristique car trop loin des itinéraires des vacanciers au court laps de temps donc parfait pour un grand bol d’air pur et de sérénité.
  • Le canyon de Colca : plus touristique car plus proche de la ville. Les agences ne manqueront pas de vous proposer des tours tout organisés pour des treks de 2 jours la plupart du temps. Cependant on peut très bien y aller seul et se trouver un itinéraire loin de tout ce monde –> c’est par ici ! 😉
  • La réserve naturelle Salinas y Aguada Blanca : si vous n’avez pas le temps d’aller voir les sublimes Altiplanos de Bolivie, la réserve des Salinas y Aguada Blanca sera une excellente alternative et vous sublimera. En plus, elle est très peu connue donc peu touristique, chouette !! On vous donne tous les détails par ici 😉

J’espère vous avoir donné envie de venir visiter Arequipa, en tout cas, de mon point de vue, elle reste la plus jolie ville du Pérou car moins touristique que Cusco et plus vivante culturellement. Alors si vous prévoyez un séjour dans ce magnifique pays, s’il vous plait ne passez pas à côté de cette magnifique ville et de sa région !!

Et si vous voulez la suite de nos aventures dans les réserves naturelles, suivez-nous et à très vite pour de nouvelles épopées ;P

* Marine *

(Article écrit en septembre 2019)

La réserve nationale de Paracas

VTT dans le désert

Se situant sur la côte à 3h au sud de Lima, cette réserve fut notre 1er stop. Ne venant pas chercher ici, au Pérou, le monde mais bien les paysages, le calme et la sérénité des montagnes, à peine notre vol arrivé et 1 nuit à la capitale passée que nous voilà déjà dans un bus pour Paracas à 10h du matin 😉

Nous n’avons passé que 2 jours dans la réserve car une fois les attraits touristiques faits, la ville est plutôt vide … Cependant ce fut 2 journées fantastiques puisque ce lieu reste une étape incontournable si vous aimez la nature sauvage et la vie marine. On vous détaille notre 1er coup de cœur ici, alors c’est parti !! 😉

Paracas et sa magnifique réserve nationale !

L’argument principal de notre venue sur la côte fût bien sûr cette si belle réserve tant renommée. Un désert de dunes rocheuses et sableuses plongeant directement sur une côte de falaises où la vie sauvage ne peut être qu’extraordinaire.

Comment y aller et combien ça coûte ?

De nombreuses options s’offriront à vous : que ce soit le quad ou buggies pour 2 ou 3h, le tour organisé en bus ou en taxi ou encore, pour les plus courageux, le VTT pour 1/2 journée ou la journée entière.

Le quad (ou buggy).

La 1ère option est la plus onéreuse. Les 2 ou 3h d’activités avec guide vous coûteront tout de même 80 soles. Et franchement à part faire « Vroum vroum » je n’en vois pas grand intérêt si ce n’est passer un après-midi dans l’assourdissement du moteur, la poussière que vous enverra votre camarade de devant ou encore polluer l’environnement naturel de certaines espèces qu’on ne trouve que dans ce lieu (de plus, vous les ferez fuir à votre arrivée avec le bruit du moteur …). Bref … vous l’aurez compris je ne suis pas pour …

Le taxi ou le bus

Pour la 2ère option, vous aurez 2 à 3h de visite pour un tarif très aléatoire allant de 25 soles à 80…. Alors pourquoi autant d’écart ?? Et bien, vous apprendrez vite qu’au Pérou, tout se joue à la négociation, donc … à vous de jouer 😉

Le VTT

La dernière option – le VTT – est celle que nous avons choisie car de notre point de vue la plus intéressante. Les guides vous annonceront 50 soles la journée, mais nous avons réussi à l’avoir pour 35 soles par personne pour 7h dans le parc avec l’agence « Pacific Group Paracas » 😉

1 journée à pédaler dans la réserve de Paracas !!

Si vous voulez prendre votre temps tout en vous posant à chaque point d’intérêt, le VTT est l’option rêvée. Soit, plus physique … mais 10 fois plus authentique.

Et quand on parle de sport … oui ça en est ! Mais ce n’était pas aussi dur que ce que l’on aurait pu pensé. En effet, l’itinéraire laisse place à des chemins goudronnés ou des sentiers sableux mais dur … ouf !! ^^ (vous pouvez vous en convaincre via les photos ci-dessus :P)

Pour vous donnez notre itinéraire, voici un petit plan touristique qui pourra vous aider !

Plan réserve Paracas

Supay

Sans savoir si la météo serait de notre côté – il faisait très gris ce jour là – et comme nous étions en pleine forme, nous nous sommes décidé à aller au plus loin tout de suite.

Direction Supay, le point d’attrait le plus au sud sur le plan touristique de la réserve.

Et c’est parti pour 1 bonne heure de vélo à travers le désert de dunes des plus silencieux et apaisant =) Nous croiserons au passage quelques fossiles … et quelques montées et descentes aussi x)

Panorama désert Paracas

A notre arrivée au point donné, quel ne fut pas notre étonnement, à la vue de ces magnifiques falaises blanches et cette sérénité profonde agrémentée du bruit des vagues et de quelques cris d’oiseaux sauvages.

Une merveille, d’autant plus que nous étions simplement accompagné de 2 pêcheurs étalant leurs filets sur la plage.

La catedral

Une fois passé un peu de temps au 1er point de vue, direction la Catedral en longeant la côte.

Et c’est ici que nous apercevrons nos premières colonies d’oiseaux. En effet, ces derniers viennent y nicher car sont en sécurité puisque personne ne pourra venir les déranger à cause du courant important et des risques de chute de roche.

Et oui, avant la Catedral était bien plus imposante que le « simple » gros bloc de roches actuellement présent puisqu’en 2007, un tremblement de terre a presque entièrement détruit la structure… :/

Cependant, le spectacle reste très agréable, je vous laisse apprécier 😉

Falaise de la côte de Paracas

La plage de Yumaque

Nous continuons notre périple en remontant le long de la côte pour arriver sur la longue plage de Yumaque.

Ici on aura le plaisir d’observer la faune : entre les oiseaux plongeant à pic pour pêcher les poissons, les envolées de pélicans et les dauphins que l’on peut voir remonter à la surface de temps à autre … l’apaisement nous gagne.

Quel plaisir également de pouvoir tremper ses pieds ou simplement toucher l’eau du Pacifique *-*

ps : il est possible de faire du camping sauvage dans la réserve … alors si vous appréciez le bruit des vagues, je pense que cette plage pourra être idéale pour cela 😉

La célèbre Playa Roja de Paracas

Sûrement le point pour lequel la réserve nationale est la plus connue. Sa célèbre côte d’ocre rempli de fer qui offre une sublime couleur rouge à la roche.

Pour y arriver nous avons rouler hors des sentiers balisés pour un peu plus de plaisir, et pour se sentir un peu comme sur Mars ^^

Une fois arrivé sur les hauteurs, on peut alors apprécier la vue de cette très belle plage mais aussi de la « cuvette » où se situe le petit port de Lagunilla où l’on peut manger de très bons plats au poisson 😛

C’est ensuite sur le point de vue sur la Playa Roja que l’on s’arrêtera forcément 😉

Playa Roja Paracas

Lagunilla

N’ayant rien prévu pour manger le midi, nous faisons bien sûr une halte repas au petit port de Lagunilla où nous mangerons un excellent Ceviche 😛 (n’hésitez pas à négocier entre les 3 ou 4 petits restaurants, les menus sont relativement tous les mêmes 😉 ).

Si vous le pouvez, asseyez vous à une table qui vous offre une belle vue sur la mer et l’océan, vous pourrez observer par la même occasion les pélicans noirs et autres espèces (sur la route du retour nous avons surpris dans son trou une très rare « chouette des terriers » =)).

L’observation des flamants roses

Dernière étape de la journée –> les flamants roses !!

C’est donc après avoir bien mangé que nous sommes partis en direction de notre dernier point de visite dans la réserve. Retour donc vers le nord près du musée de l’entrée du parc.

Ici, un long chemin menant aux flamants roses est dessiné. Nous posons donc nos vélos et marchons un peu – ohh ce que ça fait du bien de se dégourdir un peu les jambes ^^

Arrivé au point de vue, plusieurs flamants roses et colonies diverses sont visibles 🙂

Petits trucs à savoir !!

Entrée sur le site

L’entrée dans la réserve nationale n’est évidemment pas gratuite … et bien oui, qui dit réserve dit préservation et on ne va pas se mentir cela coûte forcement quelque chose.

Il vous faudra compter 10 soles / personne (soit environ 2,5€) en supplément de la réservation de votre VTT ou buggy … Cependant certaines agences touristiques tels que les bus peuvent vous le proposer dans le prix cependant attention, il faut que celui-ci soit noter sur votre « bon de commande » car oui les Péruviens sont les rois de la magouille … Je ne dis pas ça en l’air, mais nous en avons eu l’expérience …

Il est apparemment possible de payer moins cher les 2 taxes de Paracas et des Îles Ballestas si vous les combinez en partant avec la même agence pour les 2 sorties.

A quelle période de l’année visiter la réserve nationale de Paracas ?

Vous l’aurez sans doute remarquer, nous n’avons pas visiter la réserve à la belle saison. En effet, si la saison sèche est idéale pour visiter les Andes, ce n’est pas le cas pour ce qu’il s’agit de la côté.

Si vous voulez bénéficier des grosses chaleurs et du soleil, il vous faudra venir entre janvier et avril.

En juillet / août vous aurez ce temps gris. Mais voilà tout, je vous conseillerai tout de même cette période.

Mais pourquoi ?

  • Période touristique au top puisque vous serez quasiment seuls !! Le top pour profiter de cet apaisement naturel et surtout pour faire des photos canons 😉
  • Les prix des diverses activités. Et oui, comme à cette période l’afflux touristique n’est pas, les agences et restaurants vous feront souvent des prix cassés alors profitez-en 😉

Les Iles Ballestas à « deux pas » de Paracas

A deux pas n’est pas vraiment la meilleure expression puisqu’en réalité on ne peut y aller qu’en bateau ^^ C’est donc au départ de la Marina Turistica que nous partons en mode « bibendum » en destination des îles aux alentours de 7h du matin.

C’est après une petite demie heure de navigation que nous arrivons devant le célèbre Candelabro peu avant de repartir et d’apercevoir enfin la réserve des îles si riche en espèces d’oiseaux.

On aura le droit à toute l’histoire du Candelabro en passant … et vous, vous y voyez quoi ? Un chandelier, un cactus … ? Autre chose encore ?

Candelabro : cactus ou chandelier ?

Une fois sur place, on découvre des milliers d’oiseaux – si ce n’est peu être des millions … – volant au dessus de nos têtes, couvant, plongeant pour pêcher, se reposant …

Parmi les espèces on verra des zarzillos (mouettes), des chuitas (cormorans à pattes rouges), des pélicans ou encore les « piqueros peruano » produisant un engrais très important pour le Pérou.

Parmi les plus surprenants et attendus, nous avons eu la chance de voir les pingouins de Humboldt, les urubus à tête rouge (ou vautour aura) et des lions de mers ^^

Mais je dois avouer que ce qui m’a le plus surpris – mise à part le fait de devoir mettre son k-way pour éviter de se prendre une fiente de la nuée d’oiseaux volant au dessus de nos têtes – c’est la colonie juste énormeeeeee et impressionnante se trouvant sur l’une des îles …

Je me suis amusée et vous laisse découvrir ce que l’on a plus souvent l’habitude de voir dans des reportages sur National Géographic x)

C’est ensuite un magnifique spectacle que nous ont offert les dauphins et phoques pendant le retour vers Paracas en nous suivant 🙂

Combien ça coûte ?

A cette saison, nous n’avons payer « que » 30 soles par personne (au lieu de 40 en pleine saison). Pas difficile à trouver puisque c’est l’hôtel qui s’est occupé de tout, un mini van venant nous chercher le matin même.

A cela, n’oubliez pas – là aussi – le droit d’entrée qui revient à 16 soles / personne (environ 4€). Mais comme dit plus haut, il est possible d’avoir une légère réduction si vous achetez les deux entrées (îles Ballestas + réserve de Paracas) en même temps.

Que faire d’autres à Paracas ?

Hum …

Manger pardi !!

Et bien oui, vous êtes sur la côte alors mangez du poisson !! Vous ne l’aurez jamais aussi peu cher dans le reste du Pérou croyez moi 😉

Et du poisson frais !! Ohhh que oui, la cuisinière qui est allée chercher son poisson juste après notre commande en revenant avec celui-ci du marché d’à côté, c’est véridique !!!

Et même si vous n’êtes pas friand de poisson cru tout comme moi qui ne mange même pas de sushi, croyez-moi le Ceviche est un vrai délice !! ;D

Globalement le restaurant ici vous coûtera 20 soles / personne (environ 5€) pour un menu entrée + plat. Les jus frais sont à ajouter et valent généralement 10 soles mais … qu’est ce que c’est bon !!

Pour avoir des menus moins chers, c’est possible, mais il vous faudra aller dans les quartiers reculés du port. Nous avons trouvé chez une famille qui proposait 4 tables, un menu avec soupe et hamburger pour 8 soles / personne 😉 Il faut juste oser aller « chez l’habitant » où l’on marge parfois mieux et surtout plus copieusement 😛

Faire le tour rapide de Paracas

Rapide c’est le mot … oui, malheureusement Paracas est la ville balnéaire par excellence où – à part pour ses deux attractions phares – on a vite fait le tour.

Si vous avez une journée supplémentaire, pas de souci, allez vous promener au musée maritime, faites le tour du port ou visitez les arrières de la ville en construction 😉

Ou prélassez-vous sur le port tout simplement =)

Dans tous les cas, malgré ce dernier point, je vous le garanti, Paracas est vraiment un lieu à visiter. Son esprit des plus sauvages intrigue et apaise, rien de mieux pour commencer un périple et se mettre en condition pour le reste du voyage !!

Alors n’hésitez plus un instant et placez-le dans votre itinéraire maintenant 😉

* Marine *

(Article écrit en septembre 2019)

Lipari et Salina, deux îles éoliennes au charme caché.

Les îles éoliennes sont bien sûr renommées pour leurs célèbres volcans actifs que sont le Vulcano et le Stromboli. Cependant, l’archipel regorge de richesses et enchante par ses couleurs et sa vie méditerranéenne. Je vous emmènerai donc visiter dans cet article, deux autres îles très jolies pour lesquelles quelques jours doivent être consacrés pour le plus grand plaisir. Je vous ferai grimper un nouveau sommet sur l’île de Salina et vous ferai profiter des activités balnéaires de l’île de Lipari. Alors suivez-moi, c’est par ici 😉

Vulcano depuis Lipari

Lipari, la grande.

Outre le fait que Lipari soit la capitale de l’archipel c’est aussi la plus grande île. Mais également la plus équipée touristiquement parlant, non pas seulement par ses infrastructures mais aussi de par sa diversité d’activités.

Informations pratiques.

Comment y accéder ?

A part la voie maritime, je ne vois pas d’autres moyens. A la nage peut-être … en tout cas même un jet privé ne pourrait atterrir car Lipari est l’une des plus anciennes îles de l’archipel et revêt de surcroît de paysages vallonnés dû à l’ancienne activité volcanique. Aucune piste d’atterrissage à l’horizon … désolé ^^’’

Bref… un peu de sérieux !

Pour aller à Lipari, rien de plus simple. Etant l’île « capitale », vous pouvez y arriver de n’importe quelle autre île, de Messina, de Milazzo ou même de Palerme ou de Naples en bateau ou hydroglisseur.

Où dormir et comment se déplacer ?

Pour ce qu’il s’agit de dormir, vous aurez de nombreux choix à Lipari que ce soit en hôtel, en auberge ou en airbnb. Mais de notre côté nous avons préféré le calme et la sérénité en logeant dans de petits appartements à Canetto, un petit village situé un peu plus au nord de la ville de Lipari.

Des bus assurent les liaisons entre ces deux villes ainsi qu’avec deux autres villages de l’île. Vous en aurez pour 7€ le carnet de 6 tickets. Il s’agit de l’agence Urso Bus qui propose également des tours organisés sur l’île. Vous trouverez les horaires ainsi que les lieux desservis sur cette page !!

Autre option, vous pourrez également trouver très facilement des locations de voitures ou de scooters à la journée sur le port de Sottomonastero de Lipari (celui où débarquent les hydroglisseurs).

Mais si vos pieds sont habitués aux sentiers vallonnés, alors ils seront votre meilleur moyen de transport pour aller visiter les merveilles de l’île 😉

Visiter la ville de Lipari.

Se promener simplement dans la jolie ville de Lipari est très authentique. Vous croiserez ses petites ruelles typiques italiennes et méditerranéenne au charme indémodable et pourrez croiser de ci et là des petits magasins d’artisans ou de petites épiceries locales. C’est donc ici, que vous viendrez faire vos emplettes et que vous pourrez ramener quelques beaux souvenirs de poteries par exemple.

Quelle est l’histoire de l’île ?

Pour en connaître davantage sur l’histoire de la ville, la visite du Castello s’impose. Ce château – étant plus exactement une citadelle – domine le port car il se trouve perché sur un petit mont rocheux. Au-dessous, les archéologues ont trouvé de nombreux vestiges datant de la Préhistoire, aujourd’hui exposés dans le musée archéologique des îles éoliennes.

Ce musée archéologique comporte notamment 3 sections importantes. La 1ère abrite des reconstitutions nécrophages dont l’une d’entre elles date de l’âge de bronze. Cette partie peut cependant choquer les enfants puisqu’il y a la présence d’urnes funéraires dans lesquels se trouvent encore des corps recroquevillés. Vous verrez également de nombreux sarcophages. La 2ème thématique dont la collection est impressionnante est celle des masques de théâtres représentant des visages marqués de sentiments forts, cela étant bien évidemment inspiré des tragédies grecques de l’époque. Quant à la dernière partie, vous pourrez en savoir davantage sur la vulcanologie des îles (mais seulement si vous comprenez l’italien malheureusement, car rien n’est écrit ni en anglais ni en français).

Si ce musée vous intéresse, il est ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche matin. L’entrée vous coûtera 6€ (3€ pour les tarifs réduits).

Puis, avant d’aller visiter le reste de l’île à pied, en deux roues ou en bateau, n’hésitez pas à aller boire un verre de boissons fraîches en terrasse sur le petit port typique de pêcheurs Marina Corta qui se trouve au sud de la ville.

Randonnée aux mille panoramas.

Tout le monde aura tendance à vous parler du belvédère dei Quattrocchi à 3km vers l’ouest de Lipari, mais ce sera vers la Punta del Perciato au sud de l’île que nous déciderons d’aller.

Depuis Lipari, il vous faudra marcher vers le sud, dans un premier temps, sur la route en partageant votre chemin avec très peu de voiture. Mais vous retrouverez très vite un chemin pédestre des plus agréable puisqu’il longe toute la côte de l’île en vous offrant des vues des plus attrayantes.

C’est alors à travers un chemin vallonée que vous marcherez parmi la végétation méditerranéenne. Laissez donc place aux euphorbes, genêts, bruyères et nombreux arbres fleuris face à une mer à perte de vue. Et tout cela, s’il vous plait, face au très photogénique et impressionnant Vulcano ;P

Les côtes rocheuses basaltiques

C’est en arrivant alors sur la pointe sud de l’île que vous commencerez à grimper dans les sentiers rocheux aux bords des falaises. Prenez garde car … « the rolling stones » (ahah, pardon il fallait que je la fasse ^^’’).

Plus haut, vous tomberez sur quelques arbres, le moment d’en profiter pour pique-niquer ou manger un petit casse-croûte (mais attention aux guêpes qui aimeront, elles aussi, vos fruits juteux :P).

Face à vous, toujours ce magnifique Vulcano, vu sous une autre facette. Et en contrebas dans la mer, les doigts figés du dieu Eole. Outre la croyance légendaire, il s’agit en réalité de très anciennes traces d’une lointaine éruption sous-marine. Ces pics rocheux sont plus communément appelés les « Faraglioni ».

Si vous continuez jusqu’à la pointe de la Punta de Perciato, vous verrez de l’autre côté de l’île, sur le versant ouest, des décors de cartes postales qui vous permettront d’admirer les roches basaltiques et volcaniques aux couleurs ocre de l’archipel. De plus, vous aurez également une très belle vue sur les autres îles un peu moins connues que sont Aliculi et Filiculi.

Si vous avez des difficultés à trouver le chemin vers ce point de vue, rien de plus facile, demandez alors aux habitants la direction de l’observatoire.

Et petit conseil : prenez bien soin de prendre beaucoup d’eau, de la crème solaire et une casquette car même si vous faites la balade le matin, le soleil tape déjà très fort et vous n’aurez presque aucun point en chemin pour vous mettre à l’ombre :s

Le tour de l’île en bateau.

Si l’on veut faire le tour de l’île dans sa globalité tout en prenant son temps, il vous faudra tout de même quelques jours. Cependant, n’ayant qu’une journée de visite à Lipari, nous devions trouver la solution qui permettrait à la fois de voir les lieux magnifiques de l’île tout en profitant de l’ambiance balnéaire. L’activité toute trouvée était donc un tour en bateau « privé » de Lipari.

Certains pêcheurs ou habitants proposent leur service à la demi-journée ou à l’heure. (Autrement vous trouverez facilement des agences le proposant le long du port.) Le bateau que nous avions trouvé proposait un « toit » sur lequel s’allonger pour bronzer bien sûr xP Nous avons payé 250€ la demi-journée. Alors oui ce n’est pas donné mais nous étions 12… Donc cela revenait à payer une petit vingtaine d’euros par personne donc, plutôt cool 😛

Et oui, je ne vous rappellerai pas, bien évidemment que, plus on est nombreux en voyage, moins on paye

Notre guide du moment nous a donc permis de nous arrêter à chaque point d’intérêt afin de pouvoir observer la faune marine en snorkeling ou les roches volcaniques de la côte formant parfois de petites grottes.

C’est la fin de la journée qui nous révéla l’un des plus beaux sites de Lipari : la grande carrière de Pierre Ponce se trouvant au nord de la grande ville. Cette pierre des plus blanches est très légère et poreuse et est extraite afin de l’utiliser comme matériau de construction, engrais ou détergent.

Ces carrières formées par d’anciennes éruptions du Monte Pelato constituaient anciennement une grande richesse sur l’île cependant les installations sont aujourd’hui désaffectées.

Autres activités à faire à Lipari.

Il existe de nombreuses autres randonnées sur l’île – notamment celle menant aux carrières de pierre ponce – mais aussi de nombreuses plages où se prélasser ou y faire du snorkeling.

Quattropani.

C’est un petit village très peu touristique où vous pourrez garer votre véhicule et parcourir les quelques merveilles aux alentours à pied. Parmi celles-ci, vous commencerez par la visite des anciennes carrières de kaolin pour vous diriger ensuite non loin de la mer vers les termes de San Calogero. La balade vous prendra 3 heures aller-retour. Quant au village, lui, il se trouve au nord-ouest de Lipari et est très apaisant.

La plage.

Et oui, étant sur une île, c’est bien sûr un incontournable. Quoique plutôt compliqué puisque l’archipel est très escarpé et les plages de sables se font rares et sont souvent difficiles d’accès.

Celle de Canetto (au nord de Lipari) est parsemé de galets et est la plus facile d’accès. On appréciera en fin de soirée un petit barbecue improvisé avec le coucher de soleil sur les flancs de falaises se trouvant face à la plage. Surtout que le soir, la plage est plutôt déserte et donc très calme …

Il en existe bien évidemment d’autres telle que celle de Valle Muria sur le versant sud-ouest de l’île mais malheureusement des plus bondée au mois d’août.

Et si l’envie d’un bon restaurant vous vient en fin de journée, n’hésitez pas à aller déguster une excellente pizza chez Da merlo entre la route de Canetto et Lipari 😉

Salina et ses volcans jumeaux.

L’histoire de l’île.

Si vous êtes un amoureux de la nature, alors c’est ici qu’il faut venir. Les chemins pédestres sont parsemés de végétation diverses en tout point et la vallée séparant les deux volcans est dédiée à l’agriculture vignoble.

Même si les volcans sont prétendus être jumeaux, ce n’est en réalité pas du tout le cas. D’un côté, le Monte dei Porri culmine à 860 mètres d’altitude et de l’autre, le 2ème volcan le plus haut de l’archipel – le Monte Fossa delle Felci – que l’on vient gravir avec ses 962 mètres de dénivelés positifs.

Comment y aller ?

Cette île est accessible depuis Naples ou la Sicile (Messine, Palerme ou Milazzo) mais uniquement de Lipari pour ce qu’il s’agit des départs réguliers de l’archipel. En effet, vous pourrez tout de même venir des autres îles, mais les hydroglisseurs seront nettement moins fréquents.

L’ascension du Monte Fossa delle Felci.

C’est en arrivant au port de Santa Marina Salina que nous débuterons une ascension des plus raides de notre séjour. En effet, la montée des 962 mètres se fait avec un moindre kilométrage, dites alors bonjour aux escaliers et aux pentes raides jusqu’au sommet et de surcroît sous un soleil de plomb.

Une fois au sommet, la vue sur le volcan jumeau et la végétation luxuriante est sublime. N’hésitez pas à traverser les petits sentiers parsemés de fougères pour monter encore plus haut.

Quant à la descente, elle sera des plus agréables à travers les chemins emplis d’épines des différents pins de la forêt. Et quoi de mieux, que de terminer par une bonne baignade reposante et chaude dû aux diverses émanations de chaleurs volcaniques sous-marine.

Salina est l’une des îles les moins fréquentées de l’archipel mais a pourtant une belle renommée en matière de vin. En effet, si vous voulez une petite dégustation culinaire bien typique de l’archipel à l’apéro ou avec un bon dessert, n’hésitez surtout pas à tremper vos lèvres dans un bon verre de Malvoisie. Ce vin doux fait la réputation de l’île notamment car il est fait tout en gardant les traditions vinicoles ancestrales =)

Et oui, l’archipel éolien est connu pour ses volcans, mais j’espère vous avoir donner envie de venir non pas uniquement pour cela mais également pour la richesse méditerranéenne qu’offre ses îles. Alors n’hésitez plus, et venez profiter des eaux turquoises de la méditerranée 😉

* Marine *

Guide, Portage, Refuge … Pour ou contre ?

S’il y a bien question à débattre chez les trekkeurs, ce serait bien celle-ci : guide ou pas guide? En effet, il y a deux écoles : celle des « pour » et celle des « contre ». Cependant elle ne se résume pas nécessairement à cette simple réponse…

En effet, comme dans tout avis il faut des arguments … Or, autant les « pour » que les « contre » ont leurs raisons parfois bonnes ou mauvaises … Bref !

Dans cet article je vous propose donc les avantages (l’école « pour ») et les inconvénients (l’école « contre ») pour chacun des points débats. Cependant attention car au delà d’annoncer des arguments en faveur de chaque école, il faut bien évidemment tenir compte d’un paramètre des plus importants : la destination !!

Les arguments 0 contestation en faveur du guide !

Bien que l’on puisse débattre sur les pour et les contre, le point nec plus ultra est bien sûr la destination. En effet, l’avis ne sera pas le même si vous partez pour un trek en Ethiopie, au Népal, au Canada ou dans les Alpes …

La sécurité !

Je n’ai évidemment pas nommé l’Ethiopie pour rien … en effet si j’en parle c’est parce que j’en ai les preuves. Que vous y alliez pour un safari ou pour voir le magnifique volcan Dallol, malheureusement vous aurez besoin d’un guide voire même de militaires …

Et oui, certains pays font rêver de par leurs paysages cependant beaucoup sont en guerre civile et ceci n’est pas à prendre à la légère … Preuve et exemple : en Ethiopie – justement – 5 touristes ont voulu tenté le Dallol par leur propre moyen … malheureusement ils ont été tué par balles par des « fous » qui passaient par là … (et si vous n’en avez pas entendu parler c’est tout simplement parce que les médias s’en foutent … désolé d’être vulgaire mais c’est la réalité … pays d’Afrique + touristes non francophones = pas important ! –‘).

Alors soit, le danger est partout … cela dit, si vous regardez sur le site des différentes ambassades, vous y trouverez toutes les informations nécessaires sur l’état actuel des choses dans chacun des pays. Donc, je ne dis pas qu’il ne faut pas y aller, seulement faites attention et prenez vos précautions : ne jouez pas les Warriors pour soit disant prouver à tout le monde que c’est possible … car ce n’est malheureusement pas le cas de tous …

La sûreté !

En cas de malaises, un guide peut aider …

J’ai ensuite cité le Népal … j’aurai pu aussi dire la cordillère des Andes … bref dans l’idée ici, je vous parlerai de sûreté au niveau santé. Car dans ces pays là on monte très haut en altitude … et qui dit haut dit mal des montagnes. Or vous savez tous comme moi que celui-ci peut arriver n’importe quand et avec divers symptômes plus ou moins importants.

En effet, on peut très bien s’acclimater à l’altitude comme pas du tout et cela même si l’on respecte correctement les paliers. Je n’en ai pour ma part jamais fait les frais (je touche du bois) cependant une fatigue ou une baisse de tension arrivant juste avant votre départ peut amener votre corps à réagir différemment face à l’altitude.

Bref, ce n’est pas le sujet ici … j’en parlerai dans un autre article 😉

Cependant, j’explique cela pour vous faire comprendre qu’un guide dans ces montagnes n’est guère inutile … En effet, celui-ci vivant dans ce pays saura parfaitement quoi faire si vous n’allez pas bien (comme vous donnez des plantes à mâcher par exemple [oui j’ai testé la coca au Pérou et ça marche … ^^’]) ou saura où vous emmenez si cela tournait vraiment mal (hôpitaux, médecins, pharmacies ou … chamans du village, why not ?! xP).

En cas de dangers naturels

La sûreté vaut alors également pour les refuges ! Prenons l’exemple où vous êtes en trek au Canada ou dans n’importe quel autre milieu sauvage, que vous croisez non loin de votre campement des traces fraîches d’animal quelconque … je pense que si vous disposez d’un refuge, l’option sera favorable pour la nuit !! xD

Guide : pour ou contre ?

Les arguments 0 contestation, vous l’aurez compris, jouent en la faveur du guide … mais effectivement dans les Alpes on n’en voit guère l’utilité. Alors : pour ou contre ?

selfie atlas trek challenge avec l'équipe et le guide

Avantages du guide

Les visites commentées par un guide

« Les visites ? Comment ça ? »

Bah oui quoi … Visites comme visites guidées. Et oui ça arrive. Prenez le Pérou par exemple … Vous partez pour le trek de Choquequirao (la cité inca encore méconnu du tourisme de masse) et arrivez sur le site. Trop cool ! A votre retour tout le monde vous demande : « c’était bien ? et alors c’est quoi l’histoire du site ? » Et vous voilà à ressortir texto ce que vous avez lu dans le guide du routard parce que vous n’avez eu aucune autre explication une fois sur le site …

Quel flop ! =(

Bon, vous l’aurez compris c’est ce qu’il m’est arrivé … En effet, là haut, pas une pancarte explicative, juste des murs et des terrasses …

Bref, vous l’aurez compris, le guide vous sert dans ce genre de situations puisqu’il vous apportera beaucoup plus d’informations que vous n’en trouverez dans votre bouquin … :/

Dans d’autres cas, si vous décidez de faire l’ascension d’un volcan actif, ce peut être plus intéressant d’avoir des explications sur la vulcanologie si votre guide est également vulcanologue que de monter seul et qu’en plus vous n’y connaissez rien … 😉

La sécurité

Je ne reviendrai que brièvement sur ce point puisque j’en ai parlé ci-dessus.

Effectivement, dans certains pays en conflits ou guerres civiles, il est bien évidemment conseillé de prendre un guide. Premièrement vous vous trouverez avec quelqu’un du pays donc on se méfiera moins de vous ou on vous cherchera moins d’ennuis. Deuxièmement celui-ci connait parfaitement son pays donc il vous fera passer par les chemins les plus sûrs.

Dans le cas des volcans, de nouveau, si ce dernier est actif je vous conseille de prendre un guide car cela peut vraiment être dangereux. Certains pays ont d’ailleurs pris les devants … il est par exemple interdit de monter sur l’Etna ou le Stromboli sans guide.

La sûreté amené par le guide

J’en ai également déjà fait référence avec la santé. En effet, dans les pays à haute altitude, il vaut mieux être accompagné si jamais vous avez des symptômes du mal des montagnes ou même que vous vous foulez une cheville. Il sera où aller, comment vous soigner et surtout … parler aux habitants pour leur demander conseil.

Oui le langage n’est pas à négliger. Car quand on s’aventure vraiment hors des sentiers battus, on croise des habitants parlant des dialectes qui nous sont totalement inconnus. Je vous mets au défi de parler Quechua avec les Péruviens même quand votre espagnol est bon !! C’est du vécu … xD

Ensuite il y a la sûreté à proprement parlé. Combien ai-je entendu ou lu de « Je rêve d’aller dans ce pays mais on me dit que ce n’est pas une bonne idée … comment je peux faire ? Je suis vraiment partagé …« .

La solution est toute trouvée … prenez un guide dans les zones pour lesquelles vous n’êtes pas sûr si vous avez besoin d’être simplement rassuré. Vous profiterez de votre voyage sans avoir de boule au ventre dans la crainte qu’il ne vous arrive quelque chose.

Prenons par exemple mon expérience au Maroc : il m’était impensable, suite à l’assassinat des deux jeunes femmes norvégiennes à Imlil, de partir faire l’ascension du Mont Toubkal par mes propres moyens, le guide était forcement obligatoire (pour me rassurer et profiter pleinement du trek) !

Le laisser-aller

Bon d’accord, si on fait un trek c’est pour tout le côté aventure du début à la fin : l’itinéraire, la débrouille, le défi et le paysage. Mais il y a du bon aussi au côté guide …

Ne rien faire, juste suivre !! O.O

Impensable pour certains, je me doute et comprends tout à fait car je suis de l’école de la débrouille aussi. Mais prenons l’exemple où on a envie de partir mais qu’on a vraiment pas le temps de préparer son séjour et que la moindre chose dont on ait besoin c’est : Souffler !

Et bien le guide devient alors notre meilleur ami : il connait le chemin par cœur (on a donc juste à le suivre), il peut nous apprendre certaines choses sur le milieu naturel par lequel on passe (comme la provenance de cette roche violacée par exemple …) et il nous fait souvent passer par THE landscape !!! Il connait son pays et veut qu’on en prenne plein la vue, juste top ! 😀

Petit point également non négligeable : il est souvent accompagné de son équipe de porteurs et … d’un cuisinier. Ça vous plairait pas vous, de temps en temps, après votre journée de randonnée d’arriver sur un campement où votre tente est déjà prête (ou votre lit) et où le repas vous attend sur le feu ?? Plutôt que de courir monter sa tente avant que le soleil ne se couche et de devoir préparer son super bon repas lyophilisé sur son réchaud à la frontale pendant que les moustiques vous dévorent ??

Mouahahah !! Vous voyez que c’est un bon argument ??!! xD

Inconvénients du guide

Le prix

« 650$ par personne pour partir 4 jours en trek avec un guide ? Mais je suis pas Crésus moi !! =O« 

Bon si c’est ce prix là, c’est qu’il y a bien des gens pour le payer … c’est bien triste –‘ Bref, ok les guides doivent vivre mais quand on sait qu’ils ne touchent parfois que 10% de ce budget et que les agences gardent tout, c’est pour moi conforter cette pratique de l’abus …

Enfin bon … Oui un guide, ce n’est pas donné ! Et effectivement, quand on voyage avec un petit budget on ne peut vraiment pas se le permettre …

Petite astuce cependant si vous souhaitez tout de même un guide mais pour un peu moins cher et surtout pour payer directement la personne : trouvez des guides indépendants (sur les réseaux sociaux ou sur les forums).

En passant par eux vous savez où va votre argent, vous tomberez sur des guides adorables qui font cela par passion et vous pourrez gagner jusqu’à 50% sur les prix d’agences …

L’aventure sans guide

Non ce n’est pas parce que les gens sont pauvres qu’ils se rabattent sur la randonnée en montagnes ou qu’ils ne payent pas de guide … — »

Comme dit juste au dessus, ce qu’on aime en trek c’est l’aventure. Le côté un peu sauvage où l’on se débrouille par ses propres moyens, le retour à la nature en toute simplicité, le calme, le défi et le bien-être.

Bref, s’il faut vous en convaincre je vous renvoie à mon article précédent sur les bienfaits de la randonnée … si si croyez-moi marcher ça fait vraiment du bien ^^

Mules ou porteurs : pour ou contre ?

Quand on fait appel à un guide, on a souvent affaire à toute l’artillerie avec. Effectivement un guide d’agence travaille avec une équipe de muletiers (ou porteurs) et un cuisinier. Un guide indépendant, lui, fera le choix de travailler avec ou non.

Mais il existe aussi dans certains pays, la possibilité de prendre chacun indépendamment. Ainsi, au Pérou, vous pouvez très bien faire appel à des muletiers sans avoir nécessairement besoin d’un guide. Cependant il y a de fâcheux inconvénients …

Mules sur le chemin avec le guide

Inconvénients du portage

La maltraitance

Nous en avons fait les frais au Pérou. L’idée de base était de partir faire le trek de Choquequirao et de relier à pied le Machu Picchu à l’aide de muletiers (sans guide). Mais … c’était sans compter l’état des mules …

Je ne mâcherais pas mes mots … il s’agit ni plus ni moins de maltraitance ! Je monte à cheval depuis longtemps et croyez-moi je n’ai jamais vu une bête avoir aussi peur de l’homme… J’ai tant bien que mal tenté de les caresser mais à 2 mètres de distance, les mules ruent et reculent de peur d’être blessé.

Pour vous convaincre davantage, oui nous avons vu des bêtes avec l’encolure en sang qui coulait goûte à goûte sur le sol et oui nous avons vu ces touristes énormes et affreux qui restaient sur leur dos même quand la pauvre bête s’arrêtait devant une montée de 500 mètres de dénivelé en faisant passer le message qu’elle n’en pouvait plus … mais bien sûr le muletier est bien derrière en train de la fouetter et de lui projeter des cailloux pour qu’elle avance …

Bref, cet argument est plus que décisif ! Cependant attention, ce n’est pas le cas partout : au Maroc les mules sont adorables et leur propriétaire les bichonnent. Donc un simple test pour savoir s’il est conseillé ou non de faire appel aux muletiers : approchez les mules, observez leur réaction et « examinez »-les pour voir si elles sont blessées.

Le mal-être et la surexploitation

Les sherpas et porteurs au Népal ou ailleurs, on en parle ou pas ??

Personnellement, faire porter des sacs de 50 kg à des gars qui font exactement le même itinéraire que vous avec autant de dénivelé c’est plutôt culotté. Alors OK, ils connaissent le tracé par coeur et le font au moins 10 fois par an mais quand même …

On connait tous leur espérance de vie avec de telles conditions, rare sont ceux qui passent les 50 ans ou alors qui y arrivent sans être un vrai légume avec un dos et des articulations complètement cassés. Et on comprend très bien pourquoi, pas besoin d’explication …

Alors me direz-vous … c’est leur gagne pain … soit … Mais on ne pourrait pas leur donner d’autres idées plutôt que de se tuer la santé. Ou si vraiment ils doivent servir à quelque chose d’utile … ramassez les déchets sur votre route et vous vous partagerez les charges de manière équitable durant le trek 😉

L’autonomie

Quand je parle autonomie, je parle de faire ce que l’on veut. Un exemple : un coin de campement vous branche pour la nuit et vous aimeriez bien vous y posez : super !

« Ahhh oé mais nan en fait !! oO Le muletier est déjà devant … OHHHHH EHHHH Muletier, tu reviens ???  » XD

Hum, effectivement la plupart du temps, le muletier, il trace sa route … c’est vrai quoi, ils sont lents ces touristes du dimanche ! ^^ »

Bon c’est un exemple parmi tant d’autres mais effectivement ne pas avoir toutes ses affaires peut vraiment être très embêtant … (petite blague en passant : imaginez si vous oubliez votre papier toilettes ? O.O Vive la nature !!! xD)

L’aventure , encore et toujours ! 😀

Bah oui, on sera toujours plus fier de dire à tout le monde ou simplement pour soi d’avoir fait un trek en autonomie complète avec un gros sac : c’est qui le/la Warrior ?? =P

C’est ça aussi le challenge, de se dire qu’on est capable de le faire puis au final qu’on l’a fait !! =D

Avantages du portage

Léger comme une plume !

Bon évidemment on sait tous très bien qu’en randonnée avoir un sac léger comme une plume c’est bien sûr impossible même si on donne la majorité de nos affaires aux porteurs (dixit les 2 ou 3 litres d’eau dans ton sac pour la journée Ahah !!).

Cela dit quand on peut passer d’un sac de 12 kg avec tente, sac de couchage et tout le nécessaire de trekking à un sac de 5 kg avec juste le nécessaire pour la journée comme son coupe-vent, ses en-cas et son eau c’est juste jouissif.

D’autant plus quand on a un dénivelé de plus de 1500 mètres qui nous attend …

Les articulations et le dos souffriront moins et on transpirera beaucoup moins aussi (Est ce que mon tee-shirt sera entièrement trempé dans le dos aujourd’hui ? Test !! 😀 ).

Moins de fatigue, plus de résistance !

Le 1er avantage rejoint le second. Si on est plus léger, on se dépense forcément moins. Et en plus de soulager notre corps, on se fatigue moins car nous portons moins et du coup on tient plus longtemps.

On grillera moins ses cartouches, d’autant plus si on part pour un trek de 2 ou 3 semaines … Il faut une sacrée condition physique pour partir dans ce genre de défi en totale autonomie … Donc si on veut moins de fatigue pour tenir davantage le rythme, les mules ou porteurs seront les bienvenus pour promouvoir à la réussite de notre challenge 😉

A la rencontre de l’habitant

Au delà du simple fait qu’il s’agisse de leur gagne-pain, si vous essayez un peu de discuter ou de rire avec vos porteurs ou muletiers, vous pourrez partager de très beaux moments. De plus, ils connaissent leur région mieux que personne (voire beaucoup plus qu’un guide qui n’est pas forcement natif du lieu) et pourront partager avec vous sur leurs coutumes, leur façon de vivre et leur culture.

De surcroît quand ils demandent un pourboire, contrairement à d’autres professions, c’est parce que les gars, bah … ils n’ont vraiment rien =/

Quoi qu’on en dise, comme dit plus haut, il s’agit ni plus ni moins de leur boulot. Ils sont payés à ça et n’ont, pour la plupart, pas beaucoup d’autres choix possibles quand il faut subvenir aux besoins ne serait-ce qu’alimentaires de leur famille restée au village.

Refuge : pour ou contre ?

Que vous ayez un guide ou non vous serez parfois confronté à choisir entre la tente et le refuge pour votre couchage. Alors même si de nombreuses destinations permettent et proposent les deux le choix est parfois difficile.

Mais le choix n’est cependant pas forcement à faire lorsqu’il vous sera imposé. Soit il n’y aura tout simplement pas de refuge sur votre itinéraire soit les couchages en refuge seront obligatoires comme par exemple sur la via alpina qui couvre le parcours de la chaîne des Dolomites en Italie.

Refuge Les champis, "guide, refuge, portage, pour ou contre ?"
Refuge « Les Champis »

Avantages du refuge

Un toit chaud =D

Qui n’a pas rêvé d’un bon feu de cheminée dans une pièce fermée le soir d’une journée de randonnée ??

On ne va pas se mentir, ce qu’il manque sous la tente c’est bien la chaleur. Alors si un refuge nous permet d’être à l’abri d’une tempête, de la pluie ou du vent pendant la nuit, on ne va pas le refuser. Je pense qu’on connait tous la galère de la tente mouillée à replier le lendemain ou de la rosée, même par jour de beau temps, qui a humidifié nos chaussures de randos …

Des tables, de vrais toilettes, des douches …

Ohhhh joie d’avoir de vrais toilettes, une douche (chaude –> si si ça arrive avec les panneaux solaires ;P) et des tables avec bancs où l’on aura pas les fesses toutes moites en se relevant …. Ou tout simplement d’avoir un sol plat pour poser son réchaud …

Au revoir la toilette au gant dans le ruisseau gelé de la montagne, la casserole rempli d’eau qu’on renverse par maladresse parce qu’on la pose de travers sur un foutu caillou …

Hum … !! Ok j’avoue, on n’y tient à son minimum de confort quand même ^^ »

Un ravitaillement provisions

Qui dit refuge dit souvent ravitaillement provisions. C’est le moment de racheter des fruits frais, des pâtes mais surtout de l’eau !!!

(Bon vous verrez vite que ce n’est pas toujours le cas … et si j’ai d’ailleurs quelque chose à bien critiquer sur la Corse ce serait celui-ci. Car quand on voit qu’au Pérou les refuges, même à 4000 mètres d’altitude passé, sont continuellement ravitaillés et que sur le GR 20 on vous sort « ahhh désolé j’ai plus rien sauf un pain de mie à 18€ » mais WHAT ????? Vive la France et ses gros riches !! [bah oui 1500€ pour un guide pour 15 jours de randos sans navette, sans ravito et sans refuge faut pas se foutre trop du monde non plus …])

Inconvénients du refuge

Passer une bonne nuit, vraiment ?

Ok il fait chaud dans un refuge (quoi que …) mais dans une tente il fait parfois meilleur vous savez ? Ca ne vous est jamais arrivé de vous réveiller en pleine nuit dans un dortoir transpirant comme un dingue parce que la chaleur du groupe de 10 personnes avec vous à tellement réchauffer la pièce qu’on se croirait aux Maldives ?? oO

Bah moi si. Et sincèrement je me trouve beaucoup mieux dans une tente confinée à 2 car la température y est toujours agréable. A part ceux faisant de l’alpinisme ou de la très haute altitude : vous avez déjà eu trop froid ou trop chaud ?? Je ne pense pas.

Bon et si on prend aussi le paramètre inconnu dans le dortoir … je vous souhaite bonne chance pour ne pas tomber sur au moins un bon ronfleur Ahah xD

Les incivilités

Sa tente, on la gère seul, on laisse le lieu tel qu’il était la veille sans y laisser nos poubelles (quoique … j’ai déjà vu des randonneurs tout laisser sur place, c’est malheureux — »).

Et bien, qui ose dire qu’il n’a jamais été dans un refuge où les douches étaient dégoûtantes si on y passait le dernier, les toilettes redécorés en peinture, les déchets quelconque laissés sur place ou tout simplement des odeurs à en vomir …. ?

Et qu’en est-il des personnes se croyant seuls et parlant à toute heure en hurlant ou en faisant un boucan de dingue en partant très tôt le matin ? Quand il ne s’agit pas parfois d’allumer toutes les lumières … — » ?

C’est autant d’incivilités dont on aimerait se passer. Hors en camping sous tente, on a beau dire mais au moins ces trucs là on les a pas … Il vaut mieux parfois préféré son petit coin solo finalement !

La saleté

La saleté rejoint les incivilités. Effectivement laisser un endroit propre comme il a été trouvé dérange apparemment certaines personnes. De l’irrespect total !

Attention je ne fais pas une généralité, il m’est bien sûr arriver d’aller dans des refuges très propres le restant même après 2 nuits … Il ne s’agit ni plus ni moins, comme dans tout cet article d’essayer de voir en quoi guide, porteurs ou refuges ont du bon ou du mauvais.

Libre à vous de vous en faire votre opinion, ceci n’est donné qu’à titre de vous aider à choisir ou non l’utilité de ceux-ci. D’ailleurs si vous avez des points à ajouter ou même à critiquer, n’hésitez pas à écrire un petit commentaire puisqu’il s’agit d’une question à débattre 😉

* Marine *

Atlas trek challenge : l’ascension du mont Toubkal

panorama sur le haut atlas marocain

Après notre propre défi de 5 semaines de trek au Pérou, c’était sans compter sur la folle idée de deux chefs d’entreprise que nous nous sommes lancés vers l’ascension du plus haut sommet d’Afrique du nord : le mont Toubkal trônant à 4167 mètres d’altitude dans le haut Atlas marocain.

C’est après s’être éclaté en travaillant avec nous il y a deux ans pour leur défi Blade Roller Challenge qui consistait à faire le tour du lac Léman en roller, qu’ils nous ont appelé pour renouveler l’aventure. Cette fois-ci pour un trek …

C’est alors un vrai nouveau défi car les 2 associés n’ont absolument aucune expérience en randonnée, leur « balade » la plus élevée en montagnes se limitant à 1800 mètres d’altitude … C’est donc pendant 5 mois qu’ils suivront notre entraînement (le même que le nôtre pour le Pérou que vous pourrez trouver dans cet article !!) avant de partir le jour J pour leur challenge 😉

selfie défi toubkal

1er jour du trek : la mise en jambe !

Descriptif du trek

  • Itinéraire : Imlil (1700) – Tamsoult (2250)
  • Distance : 10km
  • Durée : 3h
  • Dénivelé positif : 900m
  • Dénivelé négatif : 250m

Un départ tout doux

Après une arrivée des plus chaotique la veille (ou très tôt le matin) à 2h, c’est après une courte nuit que nous nous levons aux alentours de 7h30. Un excellent petit déjeuner dans un salon très typique nous attend avant de partir pour 2h de route vers Imlil en pleine montagne.

La ville est très vite laissée derrière nous pour notre plus grand plaisir vers les immensités de l’Atlas 🙂 C’est vers 10h30 que nous arriverons et vers 11h que nous commencerons après avoir donné nos gros sacs aux muletiers et regardé la carte avec nos guides. Oui oui « NOS » ^^ Nous avons été chanceux puisque notre guide Abdou était accompagné d’un stagiaire…

Une pente douce pour commencer le trek

Pour commencer le trek, il faut tout d’abord sortir de la ville d’Imlil. On marchera donc dans un premier temps dans les chemins rocailleux nous faisant passé entre les habitations puis ensuite dans les bois aux belles couleurs de l’automne entre rives et rivières.

C’est une fois montée un peu plus sur les hauteurs que nous nous arrêterons après 1h30 de marche pour « pique-niquer » ce que nous a concocté notre cuisinier avec de simples bonbonnes de gaz. On aura le droit à une bonne salade de crudités fraîche suivie de légumes mijotées aux épices marocaines avec quelques pâtes. Le tout devant un panorama formidable sur la ville quittée plus tôt.

Mmhhh pas de doute, nous sommes bien au Maroc 😛

Repas face à Imlil

Une fin de randonnée agréable

C’est après 2h de pause méridienne (et oui, le repas au Maroc c’est sacré !!! xP) que nous repartons en pleine forme pour le peu de dénivelé positif qu’il nous reste et 1 heure de descente très calme. Nous prenons le temps de profiter du paysage qui s’avère juste splendide puisque l’on peut admirer l’étendue de l’Atlas jusqu’à un horizon incertain.

Vue des hauteurs sur le haut atlas

Refuge en vue !!

Nous verrons alors apparaître aux alentours de 16h notre refuge. Celui-ci posé sur les hauteurs d’une terre agricole surplombe la vallée verte, sans doute la dernière partie de verdure que nous verrons avant notre retour à Imlil.

L’heure de l’arrivée sonne, ça y est le 1er jour est fait !! Nos challengers sont heureux et fiers d’eux mais ne se doutent pas vraiment de la journée qui les attend le lendemain … Mais comme nous le dira Abdou « chaque jour à la fois » ! 😉

Nous admirons la tombée du jour en terrasse et la descente des sommets des bergers et de leurs troupeaux de chèvre qui sautent tels de vrais cabris sans aucune difficulté dans cette pente rocailleuse et raide.

Les nuages tombent sur le refuge, l’heure de manger arrive pour notre plus grand réconfort : un peu de chaleur avec un bon potage et une succulente tajine de légumes !! 🙂

Tamsoult haut atlas

2ème jour du trek : Dénivelé positif +++ Aïe !

Descriptif du trek

  • Itinéraire : Tamsoult (2250) – Refuge du Toubkal (3150)
  • Distance : ~13 km
  • Durée : 4h30
  • Dénivelé positif : 1584m
  • Dénivelé négatif : 400m

Une 1ère partie de montée bucolique =)

C’est après un bon petit déjeuner que la journée débuta aux alentours de 8h du matin. Le frais de l’altitude se fait sentir au petit matin mais heureusement pour nous, il s’agissait de tout le contraire durant la nuit puisque nous avons eu trop chaud dans nos sacs de couchage.

Quelques mètres d’ascension et nous arrivons au panneau d’entrée du parc naturel du Toubkal. Un 1er pas rassurant et agréable pour tous : enfin !! 🙂

Nous grimperons dans un 1er temps entre 2 versants de montagnes entre roches et cascades qui nous raviront les yeux. Nos courageux entrepreneurs commencent à comprendre notre passion pour la randonnée en montagnes … ^^

Une 2ème partie plutôt … difficile !

Nos deux compères arrivent en haut de cette 1ère partie très fiers mais c’est sans compter la demande de l’un d’entre eux sur le nombre de dénivelé parcouru …

« Que 300 mètres de fait ??? Il nous en reste … + de 1000 ?? » Hum … oui c’est bien ça.

1er coup dur, ils se rendent tous les deux compte que ça ne va pas être si simple car malgré eux le cardio n’est pas aussi présent qu’espéré et les effets de l’altitude et du manque d’oxygène se font sentir.

On se maintient donc au rythme du plus « lent » car 1ère règle en montagne : trouver son rythme. C’est donc pour ne pas griller les cartouches et éviter le malaise qu’on y va « doucement mais sûrement » ! Le soutien les encourage davantage et la motivation se remet en route 😉

Un petit arrêt fruits secs de 15mn nous redonne à tous des forces devant un superbe panorama avant de repartir pour la dernière ligne droite de montée.

panorama trek haut atlas

L’arrivée au sommet et la pause midi : Enfin !!

C’est après 3 heures de montée acharnée que nous arrivons enfin au sommet à 3500 mètres d’altitude. L’euphorie est présente, plus de montée ; enfin !

Le haut Atlas nous montre ses sommets rocheux les plus abruptes en nous offrant un panorama formidable. Nous admirons alors pour la 1ère fois le sommet du Mont Toubkal qui nous attend pour le lendemain 😀

La montée est finie, oui, mais nous avons tous faim !! Courage, la pause n’est qu’à 10mn de marche sur les chemins escarpés et rocailleux – mais pour de magnifiques clichées 🙂 C’est sur un petit plateau avant la descente finale que nous nous poserons et profiterons d’un repos bien mérité sous les rayons du soleil qui nous réchauffe.

Vue sommet Toubkal trek

Descente vers le refuge du Toubkal

C’est juste avant de repartir que j’aurai la chance d’apercevoir un gypaète qui ressemble à un grand aigle. Ceux-ci vivent dans l’Atlas mais il est assez rare d’en voir donc c’est avec un grand enthousiasme que je l’admire (moi et mon amour pour la vie sauvage ^^’).

Il ne restera qu’une heure de marche pour atteindre le refuge du Toubkal. La descente est douce et calme, ce qui fait du bien à tous.

L’arrivée au refuge se fait bruyamment, en effet nous sommes loin d’être les seuls. Arrivée un peu plus tôt en fin de journée, nous nous tournons les pouces et essayons de trouver un coin cosy à grand peine … les salons sont bruyants et l’extérieur des plus froids … mais nous n’avons qu’une chose en tête …

L’ascension du lendemain !

Nous mangeons tôt et allons nous coucher tôt car le réveil sera … tard dans la nuit ou … très tôt le matin ?! A chacun de voir ;P

3ème jour de trek : l’ascension du Mont Toubkal ! =D

Descriptif du trek

  • Itinéraire : Refuge du Toubkal (3150) – Sommet du Toubkal (4167) – Armed (2000)
  • Distance : 19 km
  • Durée : 9h
  • Dénivelé positif : 1050m
  • Dénivelé négatif : 2300m

Ascension de nuit jusqu’au sommet du Mont Toubkal !

Réveil : 4h30, petit déjeuner : 5h, départ : 5h30.

Une 1ère pour nos « débutants » : « on va vraiment monter de nuit juste à la lumière de notre frontale ? » Et bien oui !! C’est pendant 2h que nous arpenterons la montée jusqu’au plus haut sommet d’Afrique du nord à la frontale.

Arrivé à 4000 mètres, le lever du jour nous sonne d’enlever la lampe mais le froid glaciaire dû à l’altitude nous demande de s’armer de couches : place aux gants (double pourquoi pas …), aux cache-cou, cache-oreilles et bonnets !!

Le froid et le vent glacial nous tenaille, les mains se crispent et les fourmis se font ressentir dans tous les muscles. Plus que 167 mètres de dénivelé avant l’arrivée finale.

Finalement nous ne resterons que 5 à 10 minutes au sommet pour éviter de geler complètement sur place mais le souvenir de la réussite incroyable restera gravé à jamais !!

Congratulations Guys !! 😉

panorama sur le haut atlas marocain

Une fin de trek très longue.

Une fois montée c’est très bien mais il faut bien redescendre à un moment. La montée avait plutôt l’air simple – en effet, le fait de ne pas voir le trajet restant dans le noir a permis de ne pas déstabiliser nos grimpeurs tout en leur permettant de garder leur motivation au plus haut point.

Cependant si celle-ci était « simple », la descente jusqu’au refuge elle, n’est pas une rigolade puisque les rochers et la caillasse par laquelle nous étions passé nous fait souvent glisser. Les articulations en prennent un coup.

Nous arrivons alors vers 11h au refuge pour souffler et manger de bons plats chauds avant de repartir pour ce qui s’avérera le plus difficile du trek (du moins pour moi …).

En effet, en tant que bonne sportive ayant l’expérience des montagnes les montées ne me font plus vraiment de mal cependant … les descentes à la rallonge sont un supplice pour les articulations des jambes.

Nous voici reparti pour 1300 mètres de dénivelé négatif alors que nous en avions déjà fait 1000 positif et 1000 négatif le matin même …

Bref, comme nous l’a dit notre guide, il s’agit bien d’un trek pour bon sportif … et je le confirme ! Et c’est également là que je félicites encore davantage nos deux entrepreneurs qui partaient en total inconnue …

4ème jour du trek : déjà la fin ?!

Descriptif du trek

  • Itinéraire : Armed (2000) – Imlil (1700)
  • Distance : ~ 4 km
  • Durée : 45mn
  • Dénivelé positif : – de 100m
  • Dénivelé négatif : 260m

Une nuit dans un gîte des plus agréables

La veille était très dure physiquement alors rien de tel que de dormir dans un gîte très typique avec une belle salle de bain, un salon reposant et surtout UN lit moelleux et chaud !!

Bref vous l’aurez compris, les douleurs se sont très vite faites oubliées à notre arrivée à Armed surtout en allant dormir avec un excellent couscous dans le ventre 😛

Et pour encore un peu plus de chance, n’ayant qu’une heure de marche le lendemain, la nuit fût en plus … longue. Top !

Une dernière marche avant la fin

Nous partons pour notre dernière minuscule randonnée d’1 heure aux alentours de 8h. En effet, 2 heures de route nous attendent jusqu’à l’aéroport de Marrakech – et oui nous repartons directement … 🙁 – et notre avion décolle à 13h30 donc pas le temps de traîner.

Nous arpenterons pour cette dernière marche les petites hauteurs d’Imlil où nous admirerons les couleurs de l’automne. 1h où l’on pensera au défi accompli et à la fierté d’avoir réalisé une ascension à haute altitude en 4 jours seulement.

C’est vrai après tout … même pour un randonneur aguerri, 2500 mètres de dénivelé positif en seulement 3 jours c’est quand même quelque chose …

Un goût de trop peu ?!

Le retour de tous : trop rapide ! On se prépare tellement longtemps pour passer 4 jours qui passe à une rapidité folle … Un goût de trop peu qui donne toujours envie de repartir de plus belle ^^

Alors je tenais à Féliciter de nouveaux toute l’équipe et à remercier grandement notre guide Abdou et son équipe de cuisinier et muletiers. Ce trek fût réussi grâce à tout ce petit monde et l’ambiance était vraiment de mise ainsi que le soutien et la motivation alors Merci.

Ce défi pour vous prouver que tout est possible avec une préparation adéquat même si vous n’avez aucune expérience dans le challenge lancé, il faut simplement la volonté et surtout y croire !! 😉

Alors si vous aussi le défi vous tente, n’hésitez pas à nous contacter et à nous proposer votre propre challenge et nous serons là pour vous amener jusqu’au bout 😉

Challenge your life !!!

* Marine *

Stromboli, cet incroyable cracheur de feu !

L'île de Stromboli

Waouuuuuuh !! Le Stromboli … ou comment dire … ce que je n’ai jamais vu d’aussi incroyable dans ma vie ! Il est number 1 sur ma liste des choses les plus impressionnantes que j’ai vu au cours de mes voyages … il se place devant les orangs-outans de Sumatra, les flammes bleues du Kawah Ijen ou encore le plancton luminescent des caraïbes et pour cause …

Le Stromboli c’est quoi ? Un volcan très sombre en continuelle activité que l’on vient voir pour sa renommée de cracheur de feu. Il est appelé le « phare de la méditerranée » et l’on comprend pourquoi. Alors si vous voulez voir et sentir la force impressionnante de notre terre, c’est là-bas qu’il faut aller ! 😉

Pénombre sur le Stromboli

Comment y aller ?

Où se situe l’île de Stromboli ?

C’est l’île la plus éloignée de la Sicile et tout est fait pour un passage obligatoire par la petite île la plus riche de l’archipel Panarea.

Malheureusement il vaut mieux bien gagner sa vie pour séjourner sur cette île et il y a nettement moins de choses à y faire … à part se dorer au bord de la piscine et sur les criques de l’île ou bien y manger dans un restaurant bien onéreux. Cependant on appréciera l’arrêt baignade que nous propose « gratuitement » l’hydroglisseur.

En effet, juste avant l’arrêt sur ladite île, les hydroglisseurs s’arrêtent peu avant, le temps de 10 minutes pour vous laisser l’opportunité de vous baigner dans les eaux turquoise et transparentes de la côte.

Les mordues de géologie volcanique comme moi profiteront, eux, des roches basaltiques de la côte formant des hexagones ^^ En effet, c’est l’île de l’archipel la plus ancienne au niveau géologique.

roches volcaniques Panarea

Outre la critique négative sur le fait qu’elle soit devenue « select », Panarea reste très jolie avec ses airs de Cyclades et son village San Pietro qui revêt de jolies maisons blanches. On aimera également se promener sur les sentiers de l’île et sa végétation méditerranéenne ou profiter de ses eaux turquoise pour y faire de la plongée.

L’hydroglisseur.

Stromboli peut être rejoint à partir de l’île de Lipari, celle de Salina ou directement depuis la Sicile (Messine ou Milazzo) ou même encore de Naples mais le trajet vous paraîtra interminable donc je ne vous le conseille pas.

De notre côté, logés sur l’île de Lipari, rendait le trajet moins long. Pour les tarifs, c’est encore et toujours ici 😉

Pour le trajet Lipari – Stromboli il vous faudra compter 18€ l’aller uniquement, donc imaginez les autres prix si vous partez d’une autre île … Pour rappel, un conseil : ne réservez pas en ligne auquel cas vous aurez le droit à 15€ supplémentaire de réservation et d’assurance.

Attention au retour.

Il n’y a pas autant de fréquence de bateau vers et depuis l’île de Stromboli. Consultez donc bien les horaires de retour, surtout si vous ne comptez pas dormir sur l’île. Nous avons dû courir en redescendant du volcan pour ne pas rater notre bateau ^^

L’Île de Stromboli

Ginostra, le village perché.

Stromboli compte deux arrêts portuaires. Stromboli, où tous les randonneurs viennent dormir ou non une nuit avant ou après l’ascension du volcan. Et Ginostra, sur le flan opposé de l’île, un petit village de pêcheur où on ne trouve que quelques habitants et où l’électricité est uniquement à énergie solaire.

L’ascension peut se commencer de ce côté mais est rarement demandé. Cependant, il existe une petite randonnée à faire seul menant à la pointe delle Chiappe. Celle-ci vous permettra alors d’observer le soir venu la lave couler sur le flan sud-ouest du volcan.

Il vous faudra alors vous diriger vers l’extrême ouest du village quand vous venez du port pour monter le long d’un petit chemin à travers la légère végétation et poursuivre par des escaliers. Cette petite randonnée est un aller-retour de 5km et vaut vraiment le coup en y allant le soir pour une meilleure observation des coulées de lave se jetant dans la mer.

Simplement … n’oubliez pas votre frontale pour le retour ! Cela pourrait être quelque peu … fâcheux ! xD

Map trek Stromboli
Source : https://www.magmatrek.it/fr/stromboli/

Excursion de nuit en bateau.

Pour ceux qui n’auraient pas l’âme sportive pour gravir le volcan, il est tout de même possible de pouvoir observer cette force de la nature. En effet, une excursion en bateau est possible.

Ceux-ci se postent devant la Sciara del Fueco – le flan ouest du volcan – afin d’apprécier les coulées de magma rouge vif qui dévalent le long de la pente raide pour se jeter dans la mer. Vous pourrez également apercevoir des explosions au sommet du volcan qui éclaireront la nuit comme le ferait un feu d’artifice.

Pour y participer, il faudra comptez entre 20 et 40€ par personne au départ de Lipari ou du port de Scari à Stromboli (les départs sont moins chers de ce port). Vous trouverez de nombreuses agences sur place à Lipari pour organiser cela 😉

Excursion en bateau Stromboli
Source : https://www.magmatrek.it/fr/galerie-photos_volcan-explosions/

Stromboli : le volcan et ses plages de sable noir.

Stromboli n’est ni plus ni moins qu’un volcan. Oui un volcan parmi tant d’autres mais beaucoup plus actifs que beaucoup d’autres.

En effet, ce sont 2 éruptions importantes qui ont commencé à inquiéter les villageois en 2002 et 2003. La 1ère recouvre l’île d’un nuage de cendres, beaucoup de lave s’écoule du volcan et une vague de 10 mètres s’abat sur les côtes. Ceci ne s’était pas produit depuis les années 1930, comprenez donc le choc des habitants. La 2ème éruption, quant à elle, projette des blocs de roche à 1 kilomètre à la ronde, la lave coule de plus belle et les cratères s’élargissent.

C’est alors depuis 2003 que l’activité sismique et volcanique du Stromboli reste ininterrompue. Alors même si l’ascension n’est pas bien difficile si on est un minimum sportif, il est bien sûr interdit de monter sans guide, et on comprend pourquoi avec cette petite explication.

Plage de sable noir

Au-delà du volcan, si l’envie vous dit de tremper vos pieds pour les soulager à la fin de l’ascension, vous aurez le choix entre plusieurs plages toutes de sables noirs. Attention à la couleur de votre serviette si vous l’étendez … ^^

L’expédition Stromboli

Et voilà la fameuse expédition !! Je parle bien d’expédition car, même si l’ascension est plutôt « simple » malgré ses 923 mètres de dénivelé, gravir un volcan en activité est TRES impressionnant et peut même faire peur. Je ne plaisante vraiment pas sur ces derniers mots, car nous avons réellement vu des gens là-haut totalement apeurés et en panique voulant redescendre au plus vite …

Donc un conseil : ne prenez pas cette ascension à la légère et prenez conscience de ce qu’elle est vraiment !

Le grand départ !

C’est muni de notre casse-croute, nos guêtres (bien nécessaires pour la descente, vous verrez xP), beaucoup d’eau, un bon coupe-vent et un pull dans notre sac que nous nous présentons au guide francophone.

Les départs de groupe de minimum 10 personnes se font entre 15h et 17h30 selon la saison et il faut compter 28€ (plus les taxes d’accès au volcan) par personne. Pour 6h d’excursion, franchement c’est plutôt donné, surtout quand on a la chance d’avoir le même spectacle que nous.

Et oui, attention !! Malheureusement, le volcan n’est pas aussi actif tous les jours. Le jour de notre ascension les explosions laviques étaient bien au rendez-vous, mais ce n’est pas toujours le cas. De plus, dans le cas contraire, si le volcan est trop actif, les excursions sont alors annulées.

Petite astuce de notre guide : si vous voyez au loin un petit nuage blanc au-dessus du sommet, c’est que durant les jours à venir l’activité sera bonne 😉

Nuage de fumée blanche Stromboli

1ère partie : l’ascension.

Nous nous munissons d’un casque et hop c’est parti !! (Et oui, casque obligatoire puisque vous recevrez des cendres chaudes sur la tête et il est même possible de recevoir de petites roches magmatiques donc à ne pas prendre à la légère ^^).

C’est au départ de la piazza San Vincenzo que nous nous dirigeons vers un sentier muletier entre les herbes hautes au bas du volcan. Les arrêts sont fréquents – toutes les demis heures – pour s’assurer que tout se passe bien. Mais ils ne durent guère longtemps si le guide juge que l’on tient le rythme. Et franchement, il y a tellement d’euphorie à l’idée de ce qui nous attend là-haut, qu’on oublie vite les 923 mètres de dénivelés devant nous x)

Un arrêt plus long se fait avant la 2ème partie de l’ascension (à peu près à mi-chemin) nous permettant de voir l’île en contre bas. On apercevra les beaux villages aux maisons blanches, les plages de sables noirs et au loin Strombolicchio qui n’est autre que le petit Stromboli. C’est en réalité un îlot de roches magmatiques sorti de l’eau où se trouve perché un phare.

Petit extra du guide : « Vous voyez le yacht noir là-bas au loin ? Et bien c’est celui du célèbre Armani ! Il y a passe tous ses étés. » Ahah, ok ! x)

Commence alors la 2ème partie de l’ascension. Ici, vous ne verrez plus de végétation mais uniquement de la cendre et de la roche volcanique. Et bon courage pour marcher dedans, c’est à coup de petits cailloux roulant sous les chaussures. Et malheureusement, vous verrez aussi qu’il s’agit d’une attraction à la Disney Land quand vous apercevrez le nombre de groupe qui se suit devant et derrière vous … :/ (bon tant pis, on est là pour rêver, ne l’oublions pas !).

Trek du volcan Stromboli

2ème partie : le coucher de soleil et les prémices.

Petit couac, une partie de notre groupe est très rapide ayant l’habitude des sommets tandis que l’autre se traîne en baskets et galère … Le guide négocie avec un de ses collègues pendant que l’on double un autre groupe et décide de laisser les plus lents avec ce dernier.

Bon … pourquoi pas ?! En tout cas, nous, cela nous ravit car au moins on peut arriver à temps à un point d’observation face à un premier cratère pour pouvoir profiter du coucher du soleil. Et là, on en prend plein la vue !!

Autant pour le coucher de soleil que pour les premières éruptions que l’on voit. Nous sommes tous déjà éblouis alors que ce n’est absolument rien comparé à ce que nous verrons par la suite. Je vous laisse admirer ces prémices 😉

Expeditions Coresco au Stromboli

Petite info + : le cratère fume continuellement de la fumée blanche. Or quand celle-ci apparaît noire, c’est qu’il vient juste de se produire une éruption lavique. Cependant, de ce point, on ne voit pas forcement jaillir la lave au-dessus.

3ème partie : le spectacle.

Vient alors la partie la plus extraordinaire. On pose nos casques sur nos têtes à partir de cet instant, car la suite devient plus dangereuse. Nous repartons donc vers le peu d’ascension qu’il nous reste à travers ce paysage lunaire.

Mais tout à coup, le sol se met à trembler et des bruits d’éclairs nous éclatent aux oreilles. Et … c’est hyper flippant !!! Que se passe-t-il ? Est-ce normal ?

Et bien oui ! On vient juste de ressentir une éruption émanant du cratère principal. Sauf que nous ne l’avons pas encore vu car nous ne sommes pas encore au sommet.

C’est alors ce qui se produira pendant 1 heure, le temps d’observer le spectacle.

Le temps d’observation des cratères dépend de l’activité et dure entre 15 et 45mn mais c’est sans compter grâce à notre guide formidable – qui a senti que nous étions des passionnés – que nous avons pu passé plus d’une heure au sommet.

On sort alors nos pique-niques, s’assoit sur la pente du cratère au plus proche de ce spectacle, et dégustons nos sandwichs face à un show qu’on ne verra sans doute qu’une fois dans notre vie.

(Je n’ai malheureusement pas beaucoup de photos de cet évènement ayant fait le choix de profiter pleinement du moment plutôt que d’essayer de trouver le réglage parfait de mon appareil photo … je pense que si vous y montez un jour, vous comprendrez ;))

4ème partie : la descente.

Il est malheureusement l’heure de repartir, avec une bonne boule au ventre il faut avouer (je serai bien restée dix ans là-haut moi ^^’’).

Mais la fin de l’excursion s’avérera juste énorme !! Il est temps de mettre nos guêtres et de nous munir de nos lampes frontales car c’est une descente des plus rapides et amusantes qui nous attend.

En effet, la descente se fait face au village de San Vincenzo (et son port) dans les cendres noires. C’est alors en « courant » que nous descendrons, nous enfonçant dans la cendre jusqu’aux genoux.

Un temps est bien sûr donné à la fin de celle-ci pour vous débarrassez des kilos en trop que vous trouverez dans vos chaussures xD

Une fois cette partie passée, vous reprendrez le même chemin qu’au début de l’ascension pour retourner vers le village.

Et vous devrez sûrement courir si, comme nous, vous ne voulez pas rater le dernier départ du port vers Lipari ^^

S’en ai malheureusement fini pour cet article … Et il se finit un peu de la même manière dont s’est terminé l’ascension … D’un coup, avec une rupture très brève pour un retour à la réalité des plus rapides… Enfin vous l’aurez compris, si cet article vous a vraiment plu en vous donnant envie de voir tout cela, il ne vous reste plus qu’à partir avec nous lors de nos expéditions ou de vous débrouiller par vous-même ^^

Et si vous voulez en lire davantage sur ces merveilleux volcans actifs, n’hésitez pas à lire nos autres articles comme celui de l’Etna, du Kawah Ijen ou encore du Bromo 😉

En espérant sincèrement pour vous, que vous vivrez le même rêve !! *-*

* Marine *

L’Etna, ce formidable volcan massif !!

comment se préparer à un trek ?

Si bien sûr, Vulcano ou Stromboli ne réfèrent pas aux connaissances de tous, s’il y a bien un monstre volcanique connu en Europe, il s’agit bien de l’Etna. Ce volcan actif est des plus impressionnants de par la taille de sa caldeira et de ses multiples cratères mais surtout de par son activité incessante dont sa dernière éruption du 14 juillet 2019 nous le prouve.

C’est avec admiration et passion que je vous parlerai dans cet article de l’une de mes plus belles ascensions pour finir sur les visites de deux villes avoisinantes très typiques du charme Sicilien qu’il faut absolument aller voir.

Cratère et souffre Etna

L’ascension de l’Etna 3300.

L’itinéraire

La précision du « 3300 » est évidemment importante puisque si vous comptez monter l’Etna, plusieurs possibilités s’offriront à vous.

Option la plus pratique

La 1ère sera de monter aux cratères à 2900 mètres d’altitude. Cette option vous permet de le faire seul sans guide. (Il s’agit de monter jusqu’au 3ème cercle en partant du bas sur la carte ci-dessous).

Celle-ci est souvent la plus demandée car il s’agit de l’option la moins coûteuse et/ou la moins sportive si vous décidez de monter via les transports proposés (téléphérique et 4×4).

Cependant il est également possible de ne pas monter aussi haut si seul un tour d’horizon vous intéresse. Vous pouvez simplement rester en bas à la station d’hiver et observer les environs ou simplement prendre le téléphérique et monter à 2500m où un ancien cratère est visible 😉

L’option Waouhhhh !!

L’option la plus sensationnelle sera bien évidemment de monter jusqu’au cratère principal toujours en activité à 3300 mètres d’altitude.

Cependant qui dit « activité » dit « danger » et qui dit « danger » dit « guide professionnel vulcanologue » donc vous l’aurez compris vous ne pourrez pas monter seul. La journée avec guide, matériel, téléphérique et 4×4 vous coûtera 90€ par personne.

Pour l’ascension, il faudra dans un premier temps rejoindre la station à 1900m (1er cercle en partant du bas sur le plan) afin de prendre le téléphérique jusqu’à 2500m (2ème cercle). Ensuite un 4×4 viendra vous chercher pour monter aux premiers cratères à 2950m (3ème cercle). Et enfin votre ascension débutera jusqu’au cratère principal. Et vous redescendrez – heureusement pour la découverte – par un autre chemin.

Itinéraire jusqu'au cratère de principal, Etna - Italie

La montée jusqu’au fantastique !

Ascension rocailleuse

C’est avec Pietro de l’agence Etna Touring que nous avons découvert les secrets de l’Etna. Un guide francophone qui nous a expliqué beaucoup de choses (il est avant tout vulcanologue de formation donc très bon guide 🙂 )

C’est sur un sentier (invisible) sur l’ancienne couche de lave de 2015 que nous nous mettons en route. (Attention aux chevilles car ce n’est que de la caillasse). Notre guide nous montrera et fera sentir avec nos mains la chaleur de la roche lavique encore présente qui sort par endroit de sous terre. Nos semelles seront même parfois chaudes par endroit .

Après avoir passé l’ancienne couche de lave, nous faisons une pause dans un endroit lunaire et troublant de par la rareté de ce type de paysage, et repartons pour une ascension très lente sur une pente abrupte et sableuse.

En effet, la montée vers le cratère se fait sur une épaisse couche de cendres volcaniques dans laquelle on s’enfonce très facilement. Et l’altitude n’aide pas puisque si – comme moi – il s’agit de votre 1ère expérience de randonnée à haute altitude, l’effet des montagnes se fera ressentir.

Nous montons alors les 300 derniers mètres de dénivelé le plus lentement possible car l’oxygène se fait rare. Là haut, il fait plus froid et le manque d’oxygène accentué par la forte présence de soufre dans l’air ne vous aidera pas vraiment à respirer à plein poumons ^^ »

Arrivée sur l’extraordinaire cratère principal

l'Etna et son cratère principal

Le voilà enfin !! Vous la sentez cette force puissante de la nature ??!!

Personne ne pourra nier, à la vue de la photo et de ses « petits » randonneurs, l’immensité du cratère et son activité. Et à la vue du nuage imposant, on ne doute pas non plus de la nécessité d’une grosse écharpe voire même d’un masque xD

Tous vos sens seront en alerte : vos yeux, votre nez et votre gorge piqueront sûrement et votre ouïe sera à son effervescence pour écouter le cracheur gronder mais aussi souffler. C’est en faisant le tour du cratère que vous le comprendrez par la suite. Je vous laisse admirer 😉

Cratère et bouche principale Etna

Une descente de l’Etna des plus spectaculaires

Même si l’attendue de tous est bien évidemment le cratère en activité de l’Etna, je vous assure que vous en aurez tout autant plein les yeux lors de la descente.

Marche sur les hauteurs soufrées

Comme vous avez pu le voir sur la courte vidéo ci-dessus, les sols sont parsemés de soufre. C’est sur ces hauteurs magiques que vous marcherez avant de reprendre la descente.

Cette couleur jaune ocre est vraiment très impressionnante. Alors si comme moi l’idée vous vient de ramener un petit souvenir, piocher un caillou bien jaune pour l’exposer dans une vitrine chez vous quand vous serez rentré 😉

(Cependant attention car le soufre s’effrite très facilement donc il est à manipuler avec précaution et … malheureusement vous n’avez normalement pas le droit de repartir avec à l’aéroport … cachez-le dans votre sac en soute 😉 )

Une descente rapide et amusante

Avant la descente vertigineuse, vous pourrez observer le panorama des dernières hauteurs du volcan. Là haut, la vue est panoramique et impressionnante de par son horizon. De plus, vous passerez – normalement – devant un cratère au forme très surprenante de visage humain … Si si cherchez bien et retournez la photo vous verrez 😉

Forme humaine d'un des cratères de l' Etna

Voici alors enfin la descente … Que vous ferez bien évidemment Tout Schuss en courant dans les cendres volcaniques. Si si je vous assure … au début ça fait peur aux vues de la pente très très raide mais finalement c’est plutôt amusant ^^

Alors ne vous inquiétez pas, étant donné que vous vous enfoncerez facilement jusqu’aux genoux dans la cendre, vous aurez du temps pour enlever tout ça de vos chaussures en bas ^^ »

descente tout schuss dans les cendres de l' Etna

LA surprise !!

Une fois arrivé en bas, il y aura LA surprise … je vous laisse vous posez la même question que nous en regardant les photos 😉

glace sous les cendres de l' Etna

Oui vous avez bien vu … il y a bien de la glace sous les cendres volcaniques chaudes du volcan !! On est loin de se dire que ces deux éléments peuvent se côtoyer et pourtant …

La couche épaisse de cendres isole justement la glace du soleil et protège de ce fait ce glacier. Car en effet, il s’agit bien d’un glacier. Et un champion en plus puisqu’il se trouve sur la plus haute marche du podium : le glacier de l’Etna est celui que l’on trouvera le plus au sud de l’Europe. Vous n’en trouverez pas sur les latitudes plus basses 😉

Une caldeira impressionnante

Vous terminerez la journée par une descente progressive entre couches laviques, cratères plus ou moins grands et surtout caldeira vertigineuse.

Pour faire simple il s’agit du cratère d’origine du volcan qui a fait explosé la chambre magmatique. Celui-ci a souvent une envergure gigantesque par rapport au cratère actuellement actif.

Caldeira verte et reboisée Etna

Votre périple s’achèvera au téléphérique pour redescendre. Et pour la petite histoire, sachez qu’il existe une station de ski sur l’Etna l’hiver, mais que le téléphérique est régulièrement changé de place car la chère montagne volcanique sur laquelle il se trouve ne s’arrête jamais de cracher. Plutôt plaisant de bénéficier d’une station de ski dont les stations changent tous les 3 – 4 ans non ?! 😛

Taormine et son charme sicilien

Taormine est une charmante petite ville située sur les hauteurs d’une colline de la côte est de la méditerranée. Elle vous enchantera par son petit côté typique et cosy alors passez-y !

Petit conseil :

Si vous êtes de passage à Catane pour aller gravir l’Etna, je vous conseille alors de redescendre vers Taormine. En effet, les transports en commun y passent et les routes y mènent toutes, donc vous n’avez plus d’excuses ;P

Que peut-on voir dans cette petite ville non loin de l’Etna ?

Au delà de son côté balnéaire avec sa vue apaisante et estivale sur les falaises face à la mer, promenez-vous simplement dans la ville et le charme opérera déjà.

Commencez avec un premier aperçu en faisant un peu de shopping dans le Corso Umberto – la rue principale du centre ville. Ce dernier est entièrement piétonnier, quel plaisir de ne pas se soucier des voitures qui passent !!

Toutes les choses d’intérêts se situent relativement au même endroit sans pour autant monter ou descendre trop de marches. Vous pourrez alors admirer :

  • Le théâtre antique encore utilisé de nos jours.
  • La villa communale de Taormine et son beau jardin.
  • Les très beaux édifices des archives, du palais Corvaja ou encore de la porte de Messine.

Nous n’avons malheureusement pu y rester que deux petites heures donc Exit les visites de la villa et du théâtre qui m’aurait bien plus … Bref, prenez au moins 2 bonnes journées à visiter cette belle cité car entre les visites et le shopping, il vous faudra également laisser de la place à la farniente sur la plage 😀 (L’île Belle est très réputée … en même temps vu ses plages, on ne peut que comprendre ^^).

Et petit truc … avant de quitter Taormine, prenez le temps d’un café sur la vue panoramique que la ville offre sur l’Etna *-*

Catane et sa culture sicilienne

Non vous ne verrez pas les mêmes choses qu’à Taormine. Car si la 1ère est très typique de l’art ancestrale et moderne, la seconde, Catane, est, elle, très authentique pour y apprécier la vie des siciliens natifs de l’île.

Profitez alors et participez à une cérémonie dans une des belles cathédrales ou églises de la ville ou allez faire vos courses au marché typique pour prendre un cour de cuisine sicilienne.

Autres activités très simple et qui plairont aux papilles : flâner dans les rues à la découverte de l’architecture de la ville et de ses odeurs de café. Puis arrêtez-vous dans un restaurant pour déguster une excellente parmigiana ou des pâtes à l’encre de seiche ou au poulpe, la cuisine méditerranéenne et surtout sicilienne est … divine !! 😛

architecture sicilienne catane

Voilà pour ce qu’il en est de l’Etna et de ses environs. Mais …

Voici un petit conseil de plus :

Si vous passez des vacances sportives en parcourant les volcans siciliens : Terminez par l’Etna !! Notre itinéraire se voulait de commencer par le Vulcano – cratère impressionnant à 350 mètres d’altitude, émanations de soufre et beaux cristaux – de continuer par les volcans jumeaux éteints puis par le Stromboli – ce monstre cracheur de feu des plus impressionnants jetant la lave à parfois plus de 150 mètres de haut – et finir par l’Etna – ce monstre massif, calme mais qu’il ne faut pas embêter 😛 et le plus « Waouh » donc autant finir par le must !!!

Vous l’aurez compris, chacun d’entre eux doit absolument être vu si vous êtes un passionné de volcans ou d’extrêmes. L’un et l’autre vous offriront des choses totalement différentes et vous fera rêver de plus grands. Pour ma part, je rêve du Kilimandjaro, du Yellowstone ou encore d’Hawaï mais pour le moment destination vers l’Indonésie pour les volcans Bromo et Kawah Ijen 😉

Alors à votre tour !! Ce voyage déclenchera peut-être chez vous la même passion 😉

* Marine *

L’île de Vulcano

Panorama depuis le Vulcano

Il n’est guère difficile à comprendre, à l’approche du nom très connu de cette île, qu’il s’agit en réalité d’un volcan. En effet, l’île fait partie de l’archipel volcanique des îles éoliennes se trouvant au nord de la Sicile en mer méditerranée. Et oui, vous avez bien lu « archipel volcanique » puisqu’il s’agit en tout et pour tout de 6 îles apparues au-dessus des eaux suite à des éruptions volcaniques.

Je vous ferai donc découvrir à travers différents articles toutes ces îles en y ajoutant l’Etna et deux de ces jolies villes alentours (Catane et Taormine) mais tout d’abord commençons par la 1ère et la plus abordable des îles : Vulcano.

Cratère sur l'île de Vulcano

Je vous dirai comment rejoindre l’archipel dans un 1er temps puis vous parlerai ensuite de la tant attendue ascension du volcan et des autres activités agréables à faire sur l’île. Donc si vous êtes friand de randonnées mais aussi de baignades dans des eaux transparentes, vous êtes au bon endroit 😉

Côté pratique !!

Comment aller sur l’île de Vulcano ?

Rien de bien difficile puisqu’il s’agit d’une région très touristique, tout est donc bien indiqué et vous n’aurez pas de mal à demander votre route si jamais vous en avez besoin.

L’arrivée en Sicile par avion.

Et oui, vous êtes sur une île donc pas d’autres solutions possibles ou alors vous n’avez pas peur de rester des heures sur la route … oO

Il n’y a que deux aéroports en Sicile : Catane et Palerme. Pour aller sur les îles, il vous faudra prendre le 1er au nord de l’île pour pouvoir rejoindre l’archipel.

Pour le prix des billets d’avion, il est très variable selon la période à laquelle vous partez et selon l’avance à laquelle vous vous y prenez… Il existe des directs de Paris ou Bruxelles mais à coût plus élevé. Ainsi les vols peuvent varier entre 150 et 300€ l’aller-retour.

Rejoindre le port.

Pour aller sur les îles, les départs se font de la ville de Messine ou de celle de Milazzo. La 2ème est moins accessible cependant elle vous permettra de prendre le bateau pour un trajet plus court proposant plusieurs départs.

Il y a alors plusieurs possibilités pour rejoindre ces deux ports :

  • La 1ère est de prendre le train pour un trajet de 3h avec un changement (ou un arrêt selon votre choix) à Messine pour un prix variant entre 10 et 20€.
  • La 2ème (la plus rentable) est de prendre la navette allant de l’aéroport de Catane à Milazzo directement pour 25€. Cependant attention à bien vous informer des horaires de passage et à acheter vos billets à l’avance pour plus de sécurité : c’est ici !! 😉

Rejoindre l’île de Vulcano.

Pour rejoindre les îles, rien de plus simple, direction le port pour y acheter ses billets d’hydroglisseurs. Ces gros bateaux sont souvent pleins mais très spacieux et pratiques. Ils vont vite et le mal de mer n’est pas présent grâce à la surélévation du bateau d’où son nom d’hydroglisseur. Ils vous mèneront à n’importe quelle île de l’archipel.

Pour connaître le prix de chaque trajet c’est par ici ! Cependant, je vous conseille de ne vous servir de ce site que pour vous informer des prix car le site ajoute 10€ de frais de réservation au prix total de vente …

De plus, attention à bien réfléchir à vos différents trajets lors de votre séjour dans les îles car ce n’est malheureusement pas donné : comptez 20€ pour un trajet de 45mn entre Milazzo et Vulcano

Vue sur l'île de Vulcano

Quand visiter l’île ?

Si vous voulez éviter le monde et profitez au maximum avec un temps des plus agréables pour faire vos ascensions ou randonnées diverses, choisissez les mois de mai, juin ou septembre.

Et pas de panique pour la baignade, étant donné que vous êtes sur des îles volcaniques, le volcan se charge lui-même de chauffer la mer par de multiples émanations sortant directement dans l’eau 😛 (Cependant attention à ne pas marcher dessus car ça brûle … genre 2ème degré minimum …) ^^’’

L’ascension du Vulcano

Pour qui ?

L’ascension est abordable pour toute personne faisant un minimum de sport. Tenez seulement à avoir une bonne paire de chaussures car le chemin est capricieux entre cendres, friabilité et cailloux. Le volcan culmine à 391m d’altitude, ce qui reste faisable même si l’on part du niveau 0.

La randonnée est libre, il n’y a pas obligatoirement besoin de guide – si ce n’est pour connaître davantage l’histoire du volcan – cependant il faut garder à l’esprit qu’il s’agit bien d’un volcan en activité et donc qu’il est capable de gronder à n’importe quel moment.

De plus, les fumerolles de soufre émanent constamment du cratère, il est donc conseiller de ne pas y rester longtemps – et d’avoir un masque ou une bonne écharpe pour se protéger – cela pouvant causer des troubles respiratoires importants puisque le soufre est amené à brûler tout votre système respiratoire que ce soit la gorge, le pharynx ou les poumons… Cependant pas de drame, il n’y a pas d’impact sur la santé à long terme si vous n’y restez qu’un après-midi … vous aurez juste sur le moment beaucoup de mal à respirer …

Il faut donc une certaine connaissance avant de vous risquer là-haut et surtout s’il vous plait, n’allez pas en maillot de bain et tongs au sommet … Ce n’est pas franchement l’endroit –‘’ (oui oui j’en ai vu le faire …).

Émanations de souffre sur l'île de Vulcano

L’ascension jusqu’au sommet.

Depuis le port principal de l’île.

La randonnée jusqu’au sommet est très bien balisée. En arrivant à l’embarcadère, il vous faudra vous diriger vers le sud, et vous ne pourrez pas vous tromper puisqu’il n’y a qu’une route. Après avoir passé le dernier petit café, vous n’aurez plus que 500 mètres à parcourir avant de prendre le chemin pour le volcan. Celui-ci se trouvera sur votre gauche mais là encore aucun problème, un panneau bien sympathique vous mettant en garde du danger du volcan vous accueillera xD

Ascension rapide.

En effet, l’ascension est raide mais plutôt simple et rapide. La 1ère partie – jusqu’à une caravane vous proposant à boire (pas gratuitement bien sûr x) ) – se fait dans de la cendre volcanique noire. Vous en aurez sûrement plein les pieds donc les guêtres sont souvent les bienvenues (sauf qu’il fait souvent chaud donc on préfère les zapper … ^^’’).

Quant à la 2ème partie, le chemin sera plus dur (au sens propre du terme) car il s’agira des anciennes coulées de lave solidifiées. Attention, car ce sol est très friable et la pente est parfois glissante. Regardez donc bien où vous posez vos pieds.

Si je peux ensuite vous donner un conseil : n’oubliez pas de porter des vêtements clairs et des protections diverses contre le soleil, car à n’importe quelle période, il fait chaud là-haut et le ciel est rarement couvert …

Randonnée sur les couches de lave de l'île de Vulcano

Le cratère.

Si vous en avez encore le courage – et sincèrement je vous conseille vraiment de le faire pour la beauté de la chose – partez pour faire le tour du cratère. Et ceci dans le sens anti-horaire des aiguilles d’une montre. Vous pourrez ainsi avoir des vues de plus en plus spectaculaires et en apprendre davantage sur les curiosités et mystères du volcan.

En commençant par grimper par la droite en arrivant au sommet, vous pourrez observer des vues des plus fantastiques et vertigineuses sur le cratère du Vulcano. Cette partie est très rocailleuse – attention donc à vos chevilles – mais est très impressionnante. De plus, peu de gens se lancent pour faire le tour complet du cratère, vous pourrez donc en profiter pleinement, notamment pour faire de beaux clichés photographiques.

Panorama sur le cratère du volcan de l'île de Vulcano

La caldeira et les vues panoramiques sur l’archipel.

En continuant votre chemin, vous apprécierez l’étendue impressionnante de la caldeira du volcan.

Mais qu’est-ce donc ?

Et bien une caldeira est en fait une grande dépression circulaire autour du volcan – pouvant atteindre des kilomètres d’envergure – et résulte d’une ancienne éruption importante ayant fait exploser le volcan tout en vidant sa chambre magmatique. On la reconnaît à son fond plat qui entoure le sommet. Celle du volcan Bromo en Indonésie en est un parfait exemple 😉

De plus, vous atteindrez le plus haut point du cratère, laissant place à de sublimes panoramas sur les îles alentours et leurs paysages paradisiaques.

Panorama depuis le Vulcano

Les fumerolles de soufre.

Arrive alors le moment tant attendu des fanatiques de volcans … le passage dans les fumerolles de soufre !!! 😀

Et oui, vous redescendrez légèrement par un chemin en zigzag vous menant droit dans les fumerolles qui parcourt en hauteur tout un flan du volcan. Vous avez alors le choix de faire demi-tour ou de passer dedans. Attention donc à bien vous protéger avec une écharpe ou un masque vendu en pharmacie par exemple ainsi que de ne pas rester trop longtemps dessous. Comme expliqué plus haut, vous n’arriverez de toute manière pas à rester longtemps sur place car respirer ces émanations de soufre vous piquera à la gorge, aux yeux et aux poumons …

Cela dit, ça vaut vraiment la peine, ne serait-ce que pour observer les cristaux jaunes de soufre qui permettent de bien belles photos macroscopiques.

Après toute cette émotion, il faut bien redescendre. Vous pourrez donc voir la verdure de l’île vers le sud, là où très peu de monde s’aventure.

Que faire d’autres sur l’île de Vulcano ?

Non il n’y a pas qu’un volcan !

Si vous y êtes pour la journée – ce qui est suffisant – je vous conseille de dédier votre matinée à l’ascension du volcan et de consacrer votre après-midi aux activités plus « farniente ». Celles-ci se trouvent toutes au nord de l’île, il vous faudra donc prendre la route devant vous une fois arrivée à l’embarcadère (vous passerez normalement à côté d’un gros monticule de roches) puis continuer vers la droite.

Prendre un bain de boue.

Quoi de mieux qu’un bon bain de boue ? Eh bien oui, rien de meilleur pour un bon soin du corps. Cette boue chauffée par les émanations de soufre traitera votre peau pour son plus grand bien en éliminant toutes bactéries et microbes. Ahhhhh, les cochons ont tout compris !!! xD

Pour bénéficier de ces bienfaits thérapeutiques, il vous faudra payer 4€ (douche comprise pour 1€) et venir de préférence le matin.

Petits conseils cependant très importants :

  • ne pas mettre de boue dans vos yeux
  • ne pas rester plus de 15mn
  • déconseillés aux personnes enceintes ou cardiaques
  • déconseillés aux personnes sensibles à la chaleur (je parle par exemple des personnes atteintes – comme moi – du syndrome de Raynaud, puisque soit vous ne saurez même pas trempé un orteil et aurez, du coup, payé pour rien soit vous aurez réussi à y entrer mais ne sentirez pas les limites des brûlures et pourrez donc ressortir brûler … ce qui serait quelque peu fâcheux… =/)

Si toutefois l’aventure vous tente, je préfère vous prévenir que l’aspect et l’odeur de ce bain thermal est des plus repoussants 😀

Se prélasser sur les plages de sable noir de l’île.

Sable noir car cendres volcaniques bien sûr. Mais cela ajoute un petit cachet … Vous trouverez deux plages en arcs de cercle – chacune se tournant le dos – sur l’île à 200m du port. Vous ne pourrez pas les manquer. L’une à l’est : « Porto di Levanta » et l’autre à l’ouest : « Porto di Ponente ».

Outre faire des séances de bronzage, on aimera également aller barboter dans l’eau non loin des fumerolles sous-marines. L’eau y est vraiment plus chaude et agréable. Cependant attention de ne pas trop vous en approcher, car si vous mettez un pied dessus, gare à la brûlure de 2nd degré minimum… Approchez-vous, sans risquer ce qui pourrait gâcher votre séjour, et détendez-vous !!!

La vallée des monstres.

Un tel titre ne donne pas forcément envie et pourtant … En effet, il s’agit simplement d’aller explorer les étranges statues de lave de la « vallée des Monstres » à Vulcanello.

Ces bombes de magma ont été projetées jusqu’à la presqu’île attenante de Vulcano lors de la dernière éruption d’il y a moins de 2 siècles qui fût assez soudaine et violente. Leurs formes des plus étranges a donné le nom à la vallée puisque chaque touriste aime avoir sa propre interprétation. Un lieu sympathique et amusant pour compléter la journée.

Ce lieu se trouve tout au nord de l’île, plusieurs sentiers vous y mèneront. Il faut passer la plage di Levanta et si vous ne trouvez pas, demandez aux siciliens la Valle dei Mostri 😉

Vélo, plongée, kayak …

Il est possible de louer des vélos à la journée pour un tarif compris entre 5 et 10€ non loin du port. Cela vous permettra d’aller à votre grès vers de multiples recoins de l’île.

Ensuite, la plongée et le kayak sont deux activités tout à fait faisables sur l’île. Je n’en ai pas fait l’expérience pour pouvoir vous en donner plus de renseignements mais peux tout de même vous donner deux liens intéressants :
. pour le kayak : www.sicilyinkayak.com
. pour la plongée : www.divingcentersaracen.com

N’hésitez pas à partager votre expérience si vous en avez fait 😉

Enfin, voilà tout pour la belle île de Vulcano qui n’est que la 1ère des merveilles de ce si bel archipel. Les îles éoliennes sont pour moi un lieu précieux, car c’est ce voyage qui aura changé ma vie pour toujours. Je ne peux vous en dire plus pour le moment (pensant à l’écriture d’un livre) cependant si vous êtes fan de volcan, de nature, de baignades ou de vie méditerranéenne c’est là qu’il faut être.

Ces îles sont souvent méconnues mais je vous assure qu’elles valent vraiment le coup et que vous en reviendrez émerveillé. Alors si vous voulez en savoir encore un peu plus, n’hésitez pas à aller lire les prochains articles des îles éoliennes. Il y a quelques autres sujets intéressants comme le Stromboli, ce grand cracheur de feu mais … ce n’est qu’un exemple ;P

* Marine *

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